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Colloque / Recherche
Du 5 novembre 2020 au 6 novembre 2020
À distance
Ce colloque, co-organisé par RARE, aborde la notion de début de pièce, pratiquement laissée pour compte et qui soulève pourtant d’importantes questions touchant l’écriture des pièces et leur représentation.
Alors que la théorie théâtrale a toujours fait du dénouement un objet d’intense réflexion, la notion de début de pièce est pratiquement laissée pour compte, tant dans les textes d’époque que dans la critique actuelle, ou envisagée exclusivement dans la perspective de l’exposition. Pourtant, cette étape initiale obligée ne va pas de soi. Elle soulève au contraire d’importantes questions touchant l’écriture des pièces et leur représentation.
Comment passer de rien à quelque chose ? Comment franchir ce seuil en respectant tout un ensemble d'exigences techniques et esthétiques telles que la réception du public, la scénographie (la présence ou absence de rideau, notamment, s’avère déterminante), la vraisemblance (qui implique, au moins en France à l’époque classique, de motiver, à des degrés divers, le début de la représentation), etc. ? De telles questions ne manqueront pas de faire émerger des points de contact et des écarts éclairants d’un pays à l’autre. Envisagées dans une perspective diachronique, elles permettront sans doute également de mettre en lumière une « histoire des débuts », marquée l’évolution des pratiques scéniques et des conceptions dramatiques dans les trois aires géographiques. Elles pourront être mises en corrélation avec les genres dramatiques (peut-on envisager une poétique des débuts en fonction de l’inscription générique des pièces ?). Par ailleurs, l’étude des débuts de pièces devra tenir compte des éventuels préliminaires qui les précèdent : harange, loa, prologue. Enfin, la notion même de début demandera à être interrogée (comment procéder à sa délimitation ? comment début de pièce et début de l’action s’articulent-ils ?).
Conçu en droite ligne du projet ANR « IdT – Les Idées du Théâtre », ce colloque inaugure un cycle de réflexions sur de grandes questions de dramaturgie portant sur les théâtres français, italien et espagnol de la première modernité.
Comment passer de rien à quelque chose ? Comment franchir ce seuil en respectant tout un ensemble d'exigences techniques et esthétiques telles que la réception du public, la scénographie (la présence ou absence de rideau, notamment, s’avère déterminante), la vraisemblance (qui implique, au moins en France à l’époque classique, de motiver, à des degrés divers, le début de la représentation), etc. ? De telles questions ne manqueront pas de faire émerger des points de contact et des écarts éclairants d’un pays à l’autre. Envisagées dans une perspective diachronique, elles permettront sans doute également de mettre en lumière une « histoire des débuts », marquée l’évolution des pratiques scéniques et des conceptions dramatiques dans les trois aires géographiques. Elles pourront être mises en corrélation avec les genres dramatiques (peut-on envisager une poétique des débuts en fonction de l’inscription générique des pièces ?). Par ailleurs, l’étude des débuts de pièces devra tenir compte des éventuels préliminaires qui les précèdent : harange, loa, prologue. Enfin, la notion même de début demandera à être interrogée (comment procéder à sa délimitation ? comment début de pièce et début de l’action s’articulent-ils ?).
Conçu en droite ligne du projet ANR « IdT – Les Idées du Théâtre », ce colloque inaugure un cycle de réflexions sur de grandes questions de dramaturgie portant sur les théâtres français, italien et espagnol de la première modernité.
Date
Du 5 novembre 2020 au 6 novembre 2020
Complément date
9h30 - 17h30 le 5/11
9h00 - 17h00 le 6/11
9h00 - 17h00 le 6/11
Localisation
À distance
Contact
marc.douguetuniv-grenoble-alpes.fr (Subject: , body: ) (Marc Douguet)
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