- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Share on X
- Partager sur LinkedIn
Soutenance / Recherche
Le 26 septembre 2017
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Écritures secrètes, écritures magiques. Imaginaire de la cryptographie dans la matière de Bretagne des XIIe et XIIIe siècles
Résumé
Au Moyen Âge, en marge des pratiques reconnues dans les livres de magie, les recueils de pratiques médicales, la fiction traite des écritures secrètes ; les récits de la matière de Bretagne, en vers et en prose, des XIIe et XIIIe siècles accordent une place particulière à des formes d’écritures secrètes et magiques. Une première partie est consacrée à la délimitation du concept de cryptographie et de la magie dans le corpus ; le relevé des occurrences des termes décrivant l’acte d’écrire permet d’appréhender la matérialité de l’écriture secrète. Les utilisateurs et rédacteurs de ces codes secrets et leur mode de fonctionnement sont présentés pour proposer une approche de la cryptographie à la cour du roi Arthur. On pourra alors aborder dans un premier temps les écritures secrètes à usage prédictif et apotropaïque en intégrant la magie du liage, et dans un second temps les écritures « verticales » du divin vers l'humain et inversement.
Les œuvres de notre corpus ont été écrites dans une période qui connaît l’immense développement, en langue vernaculaire, de la littérature médiévale ; elle a un lien très fort avec l’oralité et le folklore. Cette étude a voulu se mener en réfléchissant sur la dimension anthropologique de l’acte d’écrire et en mettant en série différentes catégories de recherche : une prise en compte des témoignages de différents folklores, des traditions populaires, des croyances en la magie et au surnaturel, des pratiques médicinales et de la mythologie celtique afin de comprendre la part de l’imaginaire dans les écritures secrètes.
Composition du jury
Philippe Walter (Professeur émérite, Université Grenoble Alpes, directeur de thèse) ; Christine Ferlampin-Acher (Professeur, Université Rennes 2, IUF, rapporteur) ; Corin Braga (Professeur - Doyen de la Faculté des Lettres de l'Université de Babes-Bolyai [Cluj-Napoca, Roumanie], rapporteur) ; Claude Lecouteux (Professeur émérite, Université Paris 4-Sorbonne, examinateur).
Au Moyen Âge, en marge des pratiques reconnues dans les livres de magie, les recueils de pratiques médicales, la fiction traite des écritures secrètes ; les récits de la matière de Bretagne, en vers et en prose, des XIIe et XIIIe siècles accordent une place particulière à des formes d’écritures secrètes et magiques. Une première partie est consacrée à la délimitation du concept de cryptographie et de la magie dans le corpus ; le relevé des occurrences des termes décrivant l’acte d’écrire permet d’appréhender la matérialité de l’écriture secrète. Les utilisateurs et rédacteurs de ces codes secrets et leur mode de fonctionnement sont présentés pour proposer une approche de la cryptographie à la cour du roi Arthur. On pourra alors aborder dans un premier temps les écritures secrètes à usage prédictif et apotropaïque en intégrant la magie du liage, et dans un second temps les écritures « verticales » du divin vers l'humain et inversement.
Les œuvres de notre corpus ont été écrites dans une période qui connaît l’immense développement, en langue vernaculaire, de la littérature médiévale ; elle a un lien très fort avec l’oralité et le folklore. Cette étude a voulu se mener en réfléchissant sur la dimension anthropologique de l’acte d’écrire et en mettant en série différentes catégories de recherche : une prise en compte des témoignages de différents folklores, des traditions populaires, des croyances en la magie et au surnaturel, des pratiques médicinales et de la mythologie celtique afin de comprendre la part de l’imaginaire dans les écritures secrètes.
Composition du jury
Philippe Walter (Professeur émérite, Université Grenoble Alpes, directeur de thèse) ; Christine Ferlampin-Acher (Professeur, Université Rennes 2, IUF, rapporteur) ; Corin Braga (Professeur - Doyen de la Faculté des Lettres de l'Université de Babes-Bolyai [Cluj-Napoca, Roumanie], rapporteur) ; Claude Lecouteux (Professeur émérite, Université Paris 4-Sorbonne, examinateur).
Date
Le 26 septembre 2017
Complément date
9h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Salle des Actes
(bât. Z, rdc)
Bâtiment Stendhal
(bât. Z, rdc)
Bâtiment Stendhal
Directeur de thèse
- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Share on X
- Partager sur LinkedIn