- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Share on X
- Partager sur LinkedIn
Journée d'étude / Doctorants et doctorantes, Recherche
Du 13 février 2019 au 14 février 2019
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
À l'occasion de ces nouvelles rencontres, les jeunes chercheurs en socio-anthropologie (réseau JCSA) de Litt&Arts aborderont les notions d’affectivités et de subjectivités dans leurs définitions conceptuelles et telles qu'ils les éprouvent dans leurs pratiques de recherches.
Les interrogations liées aux émotions, aux affects et à la subjectivité ont gagné en légitimité dans les SHS. En témoigne l'ouvrage collectif portant sur cet enjeu, Spinoza et les sciences sociales : de la puissance de la multitude à l'économie des affects (Citton et Lordon, 2010), dans lequel les auteurs proposent des pistes d'interrogation : quels sont les outils méthodologiques appropriés pour analyser ces réalités souvent insaisissables ? En partant de la terminologie d’affect, héritée de la philosophie de Spinoza, développée plus tard par Deleuze au XXe siècle, est-il possible de rendre compte d’une ontologie des émotions qui existerait en dehors des réceptions subjectives ? L’effort de conceptualisation auquel se prêtent nos différentes disciplines est une première réponse pour catégoriser et décrire ces émotions mouvantes.
La question des affects se joue également dans la pratique incarnée que nous faisons quotidiennement de la recherche. En effet, les émotions influent sur nos travaux et modifient la perception que nous avons de nos études. Si l’impact de ces phénomènes affectifs peut être restreint par une démarche réflexive, la question se pose aussi de les envisager, non plus comme des biais, mais comme une source d’informations à part entière. La prise en compte des affects ne serait alors plus seulement une démarche d’objectivation de nos résultats, mais une nouvelle approche méthodologique souhaitée résolument sensible.
La question des affects se joue également dans la pratique incarnée que nous faisons quotidiennement de la recherche. En effet, les émotions influent sur nos travaux et modifient la perception que nous avons de nos études. Si l’impact de ces phénomènes affectifs peut être restreint par une démarche réflexive, la question se pose aussi de les envisager, non plus comme des biais, mais comme une source d’informations à part entière. La prise en compte des affects ne serait alors plus seulement une démarche d’objectivation de nos résultats, mais une nouvelle approche méthodologique souhaitée résolument sensible.
Date
Du 13 février 2019 au 14 février 2019
Complément date
10h00 - 16h30
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Salle A6
Bâtiment BSHM
Contacts
florent.gaudezuniv-grenoble-alpes.fr (Florent Gaudez)
lea.maroufinuniv-grenoble-alpes.fr (Léa Maroufin)
Télécharger
Taille max dépassée
Sur le web
- Imprimer
- Partager
- Partager sur Facebook
- Share on X
- Partager sur LinkedIn