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Journée d'étude / Recherche
Le 6 mars 2019
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Organisée par CINESTHEA, cette journée d'étude invite à s'interroger sur la présence d'une image quand elle disparaît, le comparant qui manque, la référence implicite, l'expression par métaphore…
Que se passe-t-il quand l'image, censée figurer, disparaît ? La rhétorique traditionnelle n'évoque jamais la possibilité d'exprimer métaphoriquement une idée, une sensation, un sentiment, sans donner le comparant. Les films pourtant sont souvent travaillés par une référence implicite qui fonctionne sur le mode de l'analogie, par un comparant qui n'est explicité ni par l'image ni par les mots, du moins dans tel segment du film, mais qui se donne à lire en creux, à de fragiles indices, et qui façonne l'œuvre à différents niveaux. […]
C'est pourquoi il convient de mesurer précisément les traces, l'étendue, les différentes déclinaisons au cinéma de cette figure d'analogie originale. Il pourrait s'avérer que cette métaphore in absentia d'un nouveau type où, à l'inverse de la métaphore traditionnelle, ce n'est plus le comparé mais le comparant qui « manque », qui n'est pas donné dans le segment textuel ou filmique où l'autre terme de la comparaison intervient, est utilisée de façon privilégiée par le cinéma. […]
Cette présence particulière d'une image apparemment in absentia requiert donc notre attention, que ce soit pour mesurer la puissance cinématographique de telle ou telle image « absente », sa signification dans une œuvre, ou pour analyser le mécanisme lui-même, pour cerner la façon insensible dont des idées ou des sentiments s'insinuent en nous au cinéma. Quelles possibilités créatives offre au cinéaste cette métaphore au comparant implicite ? Quelle fécondité présente-t-elle pour l'analyse de film ? Quels outils pouvons-nous déployer pour l'appréhender ?
C'est pourquoi il convient de mesurer précisément les traces, l'étendue, les différentes déclinaisons au cinéma de cette figure d'analogie originale. Il pourrait s'avérer que cette métaphore in absentia d'un nouveau type où, à l'inverse de la métaphore traditionnelle, ce n'est plus le comparé mais le comparant qui « manque », qui n'est pas donné dans le segment textuel ou filmique où l'autre terme de la comparaison intervient, est utilisée de façon privilégiée par le cinéma. […]
Cette présence particulière d'une image apparemment in absentia requiert donc notre attention, que ce soit pour mesurer la puissance cinématographique de telle ou telle image « absente », sa signification dans une œuvre, ou pour analyser le mécanisme lui-même, pour cerner la façon insensible dont des idées ou des sentiments s'insinuent en nous au cinéma. Quelles possibilités créatives offre au cinéaste cette métaphore au comparant implicite ? Quelle fécondité présente-t-elle pour l'analyse de film ? Quels outils pouvons-nous déployer pour l'appréhender ?
Date
Le 6 mars 2019
Complément date
9h30 - 18h00
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Amphithéâtre MSH-Alpes
Contact
jean-baptiste.renaultuniv-grenoble-alpes.fr (Jean-Baptiste Renault)
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