Féeries, n° 20 / 2024
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Revue / Recherche
Les contributions de ce numéro étudient ce phénomène aussi bien chez les auteurs majeurs du conte, comme Perrault, et les genres fondamentalement liés au merveilleux, comme l’opéra, que dans des textes aussi divers que le théâtre marivaudien ou le récit à vocation scientifique.
Si l’hybridité du conte, sa porosité générique, est une caractéristique fondamentale du genre, l’intergénéricité du merveilleux, qui la favorise, n’en est pas le seul corollaire. Cette dernière contribue en effet, plus largement, à la mobilité des thématiques et à l’inventivité fictionnelle de l’ensemble des genres de la période classique. Le merveilleux, dont le concept fut sinon inventé du moins s’est vu profondément renouvelé à l’aube du classicisme, s’invite dans tous les genres mais se voit également convoqué, comme catégorie esthétique ou mode de pensée, du théâtre au roman, dans des textes extrêmement divers. C’est pourquoi une telle enquête, qui vient en amont de celle menée par le numéro de 2015, se devait d’être menée sur la période des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, qui a vu le merveilleux à la fois se constituer et se spécifier, mais aussi se fondre et se mêler à toutes les formes du discours littéraire.
Toutes les contributions sont en accès libre et intégral sur la plateforme OpenEdition Journals.
En savoir plus
Date de publication :
Auteur·es | Emmanuelle Sempère et Stéphane Macé (dir.) |
Éditeur | UGA Éditions |
Date de parution | 27 mai 2024 |
ISBN | 9782377474936 |
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