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Colloque / Recherche
Du 28 mai 2015 au 29 mai 2015
C’est sur ce que doit la poétique à la rhétorique que ce colloque voudrait réfléchir, c’est-à-dire sur ce que doit l’idéal de la belle poésie à l’idéal de la bonne prose.
Quand Boileau écrit dans son Art poétique : « Selon que notre idée est plus ou moins obscure, / L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure », il ne donne pas un conseil proprement poétique, mais un conseil qui vaut pour l’« art de parler ». La netteté de l’expression ne relève pas de la poétique, mais bien de la rhétorique : la clarté (saphèneia) est donnée dès la Rhétorique d’Aristote comme la principale qualité du discours efficace. Elle est la première des aretai, des virtutes d’un discours. Mais la poésie n’attend pas le classicisme français pour se donner l’idéal de l’éloquence.
C’est sur ce que doit la poétique à la rhétorique que ce colloque voudrait réfléchir, c’est-à-dire sur ce que doit l’idéal de la belle poésie à l’idéal de la bonne prose. Il le fera en privilégiant la question des virtutes dicendi, des critères de la qualité de l’expression, mais aussi en réfléchissant aux effets esthétiques et éthiques nouveaux de ce souci nouveau. La période choisie est celle que Marc Fumaroli a appelée l’« âge de l’éloquence », de la Renaissance à l’aube de l’Âge classique. On a retenu comme bornes chronologiques le manifeste de la Pléiade en 1549 et les poétiques inspirées par la création de l’Académie française comme celle de La Mesnardière publiée en 1639.
Ce colloque est co-organisé par Perrine Galand (EPHE), Carine Barbafieri (Univ. de Valenciennes / IUF), Virginie Leroux (Univ. de Reims / IUF) et Jean-Yves Vialleton (Univ. Stendhal-Grenoble 3, LITT&ARTS – RARE).
Date
Localisation
Salle 239
4-14 rue Ferrus
75014 Paris
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