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Francis Goyet est directeur de l'UMR Litt&Arts depuis sa création. Son mandat s'achève le 31 mai, l'occasion d'un bref retour en arrière avant de passer la main, confiant et optimiste…
L’étrange temps suspendu que nous vivons se prête bien à l’exercice de bilan auquel l’on me convie, au moment de rendre mon mandat comme directeur.
Sans entrer dans les détails, que fournira le rapport de l’Hcéres (suspendu lui aussi), je rappelle les très grandes lignes, bien connues mais dont nous ne pouvons que nous féliciter : la création d’un véritable groupe d’appui à la recherche en humanités numériques ; notre participation éminente à la Maison de la Création, qui a tout pour être un des phares du campus en SHS ; la réussite majeure à deux CDP, le Performance Lab et le Data Institute. Le dernier événement avant confinement aura été à lui tout seul un emblème de notre réussite, puisque l’intitulé même des premières Journées d’« Informatique Théâtrale » parlent haut de l’originalité et de l’interdisciplinarité qu’a portées l’UMR Litt&Arts.
Nous avons su faire de la contrainte (la création de l’UGA) une opportunité, en nous remettant en question mais aussi en mouvement, et ainsi capables de réactivité dans un contexte lui-même très mouvant. Nous n’avons pas seulement plus de crédits qu’il y a cinq ans – plus de locaux et plus de personnel d’appui. Nous avons surtout plus de crédit, de façon plus impalpable mais non moins appréciable. Les SHS en général ne peuvent se permettre d’être sur la défensive, car elles sont alors folklorisées, balkanisées, ringardisées. Il faut être à l’offensive, une force de proposition.
Je ne peux prévoir quelles seront nos nouvelles propositions, nos nouveaux objets de recherche. Mais l’essentiel, de façon « méta », est de garder cet esprit de dynamisme qui a prévalu, alors même que se calme l’excitation des débuts. Ou, pour le dire en latin : vivat, crescat. Notre UMR ne vivra que si elle croît, en force sinon en nombre.
Francis Goyet, directeur de Litt&Arts
Sans entrer dans les détails, que fournira le rapport de l’Hcéres (suspendu lui aussi), je rappelle les très grandes lignes, bien connues mais dont nous ne pouvons que nous féliciter : la création d’un véritable groupe d’appui à la recherche en humanités numériques ; notre participation éminente à la Maison de la Création, qui a tout pour être un des phares du campus en SHS ; la réussite majeure à deux CDP, le Performance Lab et le Data Institute. Le dernier événement avant confinement aura été à lui tout seul un emblème de notre réussite, puisque l’intitulé même des premières Journées d’« Informatique Théâtrale » parlent haut de l’originalité et de l’interdisciplinarité qu’a portées l’UMR Litt&Arts.
Nous avons su faire de la contrainte (la création de l’UGA) une opportunité, en nous remettant en question mais aussi en mouvement, et ainsi capables de réactivité dans un contexte lui-même très mouvant. Nous n’avons pas seulement plus de crédits qu’il y a cinq ans – plus de locaux et plus de personnel d’appui. Nous avons surtout plus de crédit, de façon plus impalpable mais non moins appréciable. Les SHS en général ne peuvent se permettre d’être sur la défensive, car elles sont alors folklorisées, balkanisées, ringardisées. Il faut être à l’offensive, une force de proposition.
Je ne peux prévoir quelles seront nos nouvelles propositions, nos nouveaux objets de recherche. Mais l’essentiel, de façon « méta », est de garder cet esprit de dynamisme qui a prévalu, alors même que se calme l’excitation des débuts. Ou, pour le dire en latin : vivat, crescat. Notre UMR ne vivra que si elle croît, en force sinon en nombre.
Francis Goyet, directeur de Litt&Arts
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