Séminaire

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le séminaire Translatio a pour objet la discussion de recherches en cours ou publiées de membres de l'équipe ou de chercheur.e.s invité.e.s. Son approche est pluraliste sur le plan méthodologique et analytique, et couvre empiriquement des domaines et objets variés, relatifs à la l'édition, la transmission et la réception des textes antiques, et aux transferts culturels qui les accompagnent.

Ce séminaire, qui fait partie du Master parcours Sciences de l’Antiquité, est également ouvert aux doctorants et collègues antiquisants ainsi qu'à tout public intéressé ; il aura lieu au premier semestre de l’année universitaire 2019-2020 et prendra la forme de 6 séances de 2h où interviendront un orateur et son répondant.

Intervenant à cette séance :

> Mathieu Ferrand (Maître de conférences, Université Grenoble Alpes)

Poétique de l'argument dans les premières éditions de Plaute et Térence

Les premières éditions des comédies romaines, autour de 1500, présentent toutes un court résumé en prose de l'intrigue de chaque pièce, l'argumentum. Plus développés que les arguments en vers des manuscrits, ces argumenta humanistes introduisent à la lecture des pièces et en proposent une première interprétation. Faisant état d'une recherche en cours, la communication aura pour ambition d'interroger les formes et les fonctions de ces paratextes fondamentaux, qui semblent osciller entre deux horizons : celui de l'image et celui du commentaire.

Répondante : Malika Bastin Hammou (Professeure de langue et littérature grecques, Université Grenoble Alpes)

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Le Centre de recherche Imaginaire et Socio-anthropologie (ISA) organise un séminaire de recherche mensuel, cadre d’une réflexion interdisciplinaire sur l’imaginaire envisagé comme mode « alternatif » de connaissance reposant sur l’imagination, le symbolique et le sensible. Il articule approfondissements théoriques, travail d’actualisation et recherches thématiques. Il se tient chaque dernier jeudi du mois de 10h30 à 12h30.

Après s’être particulièrement attaché à l’examen de notions susceptibles de caractériser le fonctionnement de l’imaginaire (le sériel, l’entre-deux, …), le séminaire se concentrera sur l’étude des ressorts de l’imaginaire social.

La thématique retenue pour l’année 2019-2020 est le rôle de l’imaginaire dans les processus de légitimation. S’il ne fait aucun doute que l’idéologie a partie liée avec l’imaginaire dans la mesure où elle repose sur un ensemble de représentations à visée globalisante, il est intéressant d’interroger les pratiques, procédés et processus par lesquels on l’installe. Les différentes interventions auront donc pour objet d’étudier la manière de mettre en œuvre un imaginaire (images, codes symboliques, références, rhétorique, …) pour asseoir la légitimité d’un système (politique, économique, scientifique) ou pour fédérer un groupe (y compris en dehors des rapports sociaux traditionnels).
 
► Pour sa rentrée, le séminaire aura le plaisir d'accueillir Sophie Wahnich, directrice de recherche au CNRS (Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain, IIAC) et spécialiste de la Révolution française. Dans le cadre de notre programmation annuelle elle nous parlera de l'imaginaire de la Révolution française aujourd'hui. Parmi ses ouvrages récents, on peut citer La Révolution française n'est pas un mythe (Klincksieck, 2017) et L'Intelligence politique de la Révolution française : Quand le peuple prend la parole, documents commentés (Textuel, 2019).

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Isabelle.Krzywkowskiuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Krzywkowski)

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Comment appréhender l’impact social de l'art et ses relations au monde des idées au sein de la société ? Deux directions semblent possibles selon les tendances en politiques culturelles. Entre « démocratisation de la culture » fondée sur expertise et excellence et contexte de la « démocratie culturelle » mettant l'accent sur les relations sociales liées aux arts, cette conférence visera à tenter de comprendre comment l'art affecte la société dans son idéologie de la « démocratie culturelle », et à examiner les catégories de relations possibles entre l'art et la société.

Park Shin-Eui est professeure au Département de Gestion Muséale et Politique Culturelle à l'Université Kyung Hee (Séoul, Corée du Sud). Elle est critique d'art et historienne de l'art, directrice du Centre pour les Arts et la Gestion Culturelle, et présidente du « Haut-Conseil de l’éducation artistique & culturelle du Ministère de la Culture de Corée du Sud ». Elle a étudié l’histoire de l'art à la Sorbonne (Paris IV) et a travaillé dans le domaine de l'art contemporain, la gestion des arts et de la politique culturelle depuis 1988. Elle a été membre du Conseil des Arts de la Corée, membre de la Commission présidentielle pour la planification des politiques et de la Commission d'évaluation des politiques sous la gestion du Premier ministre ; déléguée de la Corée pour l'ASEM Cultural Meeting (1998) et pour la IFACCA Asian Meeting (2007), membre du Conseil International des Musées (ICOM).

Elle a écrit les publications suivantes : “Arts Education, Evoking a Potential Creativity of all,” The Journal of Dance Education, The Korean Dance Education Society, 2010 ; « Une nouvelle approche sur la friche artistique. Le cas des Centres Nationaux des Arts de la Rue en France », The Journal of French Academic Research, Association Coréenne d’Études Françaises, 2009 ; “The Base of Business Administration and its Creative Expansion in Arts & Cultural Management”, Review of Cultural Economics, Korea Association for Cultural Economics, 2009 ; Arts and Cultural Management, Theory and Practice(ed), Saenggakeuinamu, 2002 ; Multi Media Artist, Laszlo-Moholy Nagy, Design House, Séoul, 2000 ; and many other articles on ‘Creative City’, ‘Arts Policy’, ‘Museum Management’, ‘Media Art’, etc.

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter julie.ridarduniv-grenoble-alpes.fr (Julie Ridard)).

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Cette cinquième séance est intitulée « Passer les frontières – les traductions et adaptations de Harry Potter en anglais, français, italien et russe ».

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catherine.marietteuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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S’appliquer à poser délicatement les deux mains sur le sol, ajuster l’alignement des doigts et les tendre, sentir la qualité de la matière du sol sous la surface des paumes de main, aligner les épaules au-dessus des poignets, inspirer par le nez, pousser dans les jambes et stabiliser le corps renversé au-dessus des membres antérieurs…

C’est à la poétique de cette position instable dont le cirque a fait une discipline à part entière, les équilibres sur les mains, à la place qu’elle occupe dans les processus de création contemporains et à ses modalités d’écritures que nous proposons de consacrer une série d’ateliers réunissant artistes, chercheur.es et artistes-chercheur.es.

Avec les artistes et chercheur.eures : Noémie Armellin, Lucie Bonnet, Christelle Dubois, Laura Fanouillet, Martin Givors, Marion Guyez, Malika Lapeyre, Rachel Martin, Julie Tavert.

Pour assister à cette séance publique, rendez-vous à l’entrée de la Maison de la création et de l’innovation (côté restaurant Intermezzo) car le bâtiment est fermé.

> « Poétiques des (dés)équilibres » a été retenu dans le cadre de l’appel à projet « SFR Création » 2019. C'est un projet de recherche consacré aux processus de création du cirque contemporain liés à la pratique des équilibres sur les mains. Il s'agit d’étudier, en articulant des approches théoriques et pratiques et en réunissant artistes et chercheurs, l’itinéraire sensible des corps renversés de la fabrique des corps à l’imaginaire que mobilise cette posture, peu étudiée par les études circassiennes, lorsqu’elle est mise en scène dans les créations contemporaines.

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marion.guyezuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez)

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En littérature, la notion de fantastique naît dans un contexte rationaliste occidental qui rejette l’hypothèse d’un monde surnaturel parallèle au monde scientifiquement explicable. Le genre va donc présenter le surnaturel comme une « irruption scandaleuse » dans le monde naturel (R. Caillois) ou comme un phénomène générateur d’« hésitation » entre croire et ne pas croire, explication naturelle et explication surnaturelle (T. Todrov). Or, dans la littérature africaine contemporaine où le rapport au surnaturel est marqué justement par une cohabitation du visible et de l’invisible, du naturel et du surnaturel, peut-on aussi parler de fantastique, du moins sur le modèle occidental ? Partant de cette question, sur la base des données recueillies et analysées dans des textes africains contemporains, Pierre Martial Abossolo explore les voies anthropologiques, thématiques et narratives, pour proposer une définition du fantastique africain.

Pierre Martial Abossolo est Associate Professor HDR de l’Université de Buea au Cameroun, et actuellement professeur invité à l’Université Grenoble Alpes. Ses recherches portent sur le surnaturel dans la littérature. Prix de l’Académie des Science d’Outre-mer en 2016, il est auteur de deux ouvrages et plusieurs articles scientifiques, et travaille actuellement sur un essai intitulé Le Châtiment surnaturel dans la littérature africaine contemporaine.

> Dans la continuité des Journées Doctorales (« Le sens du rythme » en 2017 et « Arranger / Déranger » en 2018), les doctorant.e.s du laboratoire Litt&Arts ont souhaité intensifier leurs activités et leurs collaborations en mettant en place un séminaire de recherche pour l'année académique 2017-2018, qui se poursuit en 2018-2019. Ce séminaire doctoral intitulé « Arts, Savoirs, Indisciplines » vise à rassembler, autour d'enjeux transversaux, toute la communauté des doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s de l'UMR et d'autres laboratoires, ainsi que des étudiant.e.s de Master. Le programme alterne entre des interventions extérieures et des temps d'échanges sur les activités de recherche.

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mathilde.mouginuniv-grenoble-alpes.fr (Mathilde Mougin)

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Face à l’arrivée de la réalité virtuelle dans le domaine populaire, le médium cinématographique fait l’objet d’expérimentations et de transformations bouleversantes, tant au niveau technique que narratif. Cette présentation se penche sur l’appropriation que fait le cinéma du dispositif technique de la réalité virtuelle et sur la tendance de « films en réalité virtuelle » contemporains à vouloir immerger le spectateur dans l’expérience subjective d’un personnage. Quelles raisons (techniques, esthétiques, perceptuelles) poussent ces œuvres à proposer des films « à la première personne » ?

Benjamin Serventon, chercheur indépendant, apportera un éclairage sur le jeu vidéo, en évoquant certains horizons d'attentes autour de la vue subjective, à partir d'études de cas.

Ces propositions seront accompagnées d'expérimentations de films et environnements immersifs au casque de réalité virtuelle.

> Dans la continuité des Journées Doctorales (« Le sens du rythme » en 2017 et « Arranger / Déranger » en 2018), les doctorant.e.s du laboratoire Litt&Arts ont souhaité intensifier leurs activités et leurs collaborations en mettant en place un séminaire de recherche pour l'année académique 2017-2018, qui se poursuit en 2018-2019. Ce séminaire doctoral intitulé « Arts, Savoirs, Indisciplines » vise à rassembler, autour d'enjeux transversaux, toute la communauté des doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s de l'UMR et d'autres laboratoires, ainsi que des étudiant.e.s de Master. Le programme alterne entre des interventions extérieures et des temps d'échanges sur les activités de recherche.

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Cette quatrième séance est intitulée « La littérature pour adolescents : une littérature de frontière ? »

Avec la participation de :
 

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eleonore.cartellieruniv-grenoble-alpes.fr (Éléonore Cartellier)

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La signature des œuvres d'art par leur producteur est, selon certains historiens, un double signe d'une part de l'émergence de l'art comme catégorie nouvelle pour penser un certain type de production de biens symboliques, et d'autre part de l'émergence du processus d'individuation de l'individu comme catégorie nouvelle pour penser la place des êtres humains dans l'univers, dans l'espace social et par rapport à Dieu.

La question des rapports entre l’individu et la société dans l’analyse des processus de production des biens symboliques peut se poser à partir de plusieurs points de vue théoriques. Ce que cette intervention voudrait montrer c’est qu’il y a une articulation historique entre les catégories d’art et d’individu, qui ont émergé dans un même débat et dans une même période, ce qui explique peut-être en partie la représentation romantico-idéaliste de l’artiste hors-social et hors-histoire, hors-sol, d’une certaine manière, ce que Bourdieu désignait de l’expression : créateur incréé.

Et pourtant, que ce soit dans le cadre de l'interactionnisme symbolique avec Howard Becker, ou du structuralisme génétique de Bourdieu, voire dans les travaux plus récents tels ceux de Pierre-Michel Menger, les travaux récents ou plus anciens (Francastel, Goldman) en sociologie des arts insistent sur le caractère collectif de l'activité de production artistique. Dans cette intervention, on cherchera à comprendre et à penser cette contradiction.

Bruno Péquignot, sociologue, Professeur émérite des Universités, est membre du CERLIS, UMR 8070 Sorbonne Nouvelle / Paris Descartes / CNRS et du C.S. de l’IREMMO. Ses thèmes de recherche sont la sociologie des arts et de la culture, l'histoire et l'épistémologie des sciences sociales. Il a publié 9 ouvrages et plus de 200 articles et chapitres d’ouvrage. Il est directeur éditorial pour les Sciences Humaines et Sociales des Éditions L’Harmattan.

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter julie.ridarduniv-grenoble-alpes.fr (Julie Ridard)).

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