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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

À l'occasion de la sortie de sa traduction française du Rêve d'un langage commun, recueil majeur de la poétesse états-unienne Adrienne Rich, Lénaïg Cariou présentera sa traduction (réalisée à quatre mains avec Shira Abramovich) qui paraît le 15 janvier 2025 aux éditions de L'Arche.

Ces poèmes d’Adrienne Rich sont un hommage aux femmes puissantes, à la prise de conscience et à la lutte pour l’existence – de l’intime politique. Dans Le Rêve d’un langage commun, la scientifique Marie Curie, l’artiste Paula Becker et l’alpiniste Elvira Shataeva forment une constellation de guides dans une histoire empêchée, où la poésie devient lieu de mémoire et de transmission. Dans ce recueil phare de la poétesse, exploration intime de sa vie à 45 ans, se mêlent souvenirs amoureux, histoire et lutte sociale : disant pour la première fois ses amours avec une femme, elle marque durablement l’histoire littéraire.

Poétesse, activiste, essayiste et enseignante, Adrienne Rich (1929-2012) est une figure tutélaire de la poésie états-unienne. Ses écrits, dont son essai La contrainte à l’hétérosexualité et l’existence lesbienne, ont marqué le féminisme de son époque. En 1974, elle reçut le National Book Award qu’elle accepta à condition de le partager avec Audre Lorde et Alice Walker, « au nom de toutes les femmes » ; en 1997, elle refusa la National Medal for the Arts pour marquer son opposition à la politique du président Bill Clinton : l’art, dit-elle alors, « ne veut rien dire s’il ne sert qu’à décorer la table du pouvoir qui le tient en otage ».

Lénaïg Cariou est chercheuse, traductrice et poète. Elle a vécu en France, aux États-Unis et en Allemagne. De retour des États-Unis, elle a cofondé le collectif transatlantique Connexion Limitée / Limited Connection, avec qui elle traduit de la poésie états-unienne en français, et inversement ; ensemble, elles ont traduit le travail de Mónica de la Torre, Cole Swensen, Eleni Sikelianos, Kay Gabriel, Sawako Nakayasu et Laura Vazquez. Elle prépare une thèse en poésie contemporaine à l’université Paris 8 et est cette année ATER en littérature contemporaine à l’Université Grenoble Alpes, rattachée à Litt&Arts. Elle codirige la nouvelle collection « Poésie Commune » des éditions MF, et la section « Poésie Commune » de la revue Les Temps qui restent, qui poursuit l’aventure des Temps modernes. Ses deux premiers livres de poésie, À main levée (LansKine), et La poésie n’est pas une bonne fille (ART&go, avec Maxime Hortense Pascal et Liliane Giraudon) sont sortis en 2024, et le troisième, les dires, est à paraître aux éditions POL.

• En savoir plus sur Rencontre avec Lénaïg Cariou, chercheuse, traductrice et poète

Le contrat doctoral, établi pour une durée de trois ans, constitue un contrat à durée déterminée passé entre l’État et un·e étudiant·e, qui doit être titulaire d'un Master comportant un mémoire de recherche, avoir obtenu une moyenne des quatre semestres égale ou supérieure à 12/20 et une note au mémoire égale ou supérieure à 14/20. Il est également ouvert à tout·e doctorant·e inscrit·e en première année de thèse depuis moins de douze mois à la date de prise d'effet du contrat, sans condition d'âge.

 

Les activités confiées au doctorant·e contractuel·le peuvent être exclusivement consacrées à la recherche, ou consacrées à la recherche (5/6^e de la durée annuelle de travail) et à une ou plusieurs tâches complémentaires (1/6^e de la durée annuelle de travail) : enseignement, information scientifique et technique, valorisation de la recherche, missions de conseil ou d'expertise pour les entreprises ou les collectivités publiques.

 

Les étudiant·es candidatent auprès de laboratoires qui classent les dossiers et les transmettent à l'École doctorale pour évaluation, sélection et attribution des bourses.

L'une des voies de candidature est l'ED LLSH.

 

Cette année, cinq doctorant·es contractuel·les ont rejoint l’UMR. Pour mettre à l’honneur ces lauréat·es, trois questions leur ont été posées :

• En savoir plus sur De nouveaux contrats doctoraux pour Litt&Arts

Cahiers Robinson, n° 56 / 2024

Date de publication : 27/11/2024

• En savoir plus sur Entre émerveillement et engagement. Littérature de jeunesse et écologie

Le développement dynamique de l’écocritique et de l’écopoétique correspond à une découverte plus globale des effets néfastes du développement humain sur la planète. Ce volume s’ouvre sur des études panoramiques qui reconstituent l’émergence du sujet écologique dans la littérature de jeunesse dans une perspective européenne. La deuxième partie se focalise sur le traitement poétique de la réflexion écologique, tandis que dans une troisième partie sont proposés au lecteur à la recherche d’applications pratiques des cas d’étude singuliers au croisement de la poétique et de la didactique. Enfin, la dernière partie entend réunir merveilleux et engagement, à partir de témoignages d’écrivains et d’articles théoriques sur les enjeux écologiques en littérature de jeunesse et dans le domaine du conte.

Si le présent numéro s’inscrit ainsi dans la réflexion théorique déjà bien établie sur les rapports entre littérature et écologie, il présente la particularité de proposer un large horizon culturel et une double ambition, à la fois théorique et didactique, poétique et politique, susceptible d’intéresser un grand public curieux des questions liées à l’écologie et à la jeunesse.

Revue des Sciences Humaines, n° 355 / juillet-septembre 2024

Date de publication : 17/10/2024

• En savoir plus sur Faire court

Si les esthétiques de la brièveté ont donné lieu à de nombreuses études, les processus d'une écriture du court ancrés dans une culture médiatique de l'instantanéité n’ont pas encore été analysés dans leur variété. Souci de l’actualité, proximité à la publicité, dispositifs numériques, mais aussi économie de l’attention infléchissent en profondeur les modes d’écriture et les pratiques de lecture.

À noter que plusieurs membres du laboratoire ont contribué à ce numéro.

Recherches & Travaux, n° 105 / 2024

Date de publication : 02/12/2024

• En savoir plus sur Études de réception en pratiques

Ce numéro a pour ambition de proposer un état des lieux d’un champ des études littéraires en plein renouveau depuis une quinzaine d’années : les « Questions de réception ». Chaque article se propose d’exposer les résultats d’une méthode, dans des champs très divers : les questionnements touchent à la constitution des canons (français et européens), au devenir des œuvres à travers la reprise de formules emblématiques ou encore à des approches intermédiales. À leur manière, toutes se concentrent sur les usages de la littérature, loin des théories de la réception (celle de Jauss, en particulier) qui avaient quelque peu figé le champ. C’est donc un dossier voué à l’exploration d’une recherche actuelle que constituent les articles ici réunis.

Toutes les contributions sont en accès libre et intégral sur le portail OpenEdition Journals.

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Hélène Jager, membre de MAiGRE depuis ses débuts, a tout récemment soutenu sa thèse en histoire de l'art médiéval intitulée « Entre belle et bête. L'hybridité femme-animal dans l'iconographie du livre (XIII^e-XV^e siècles) », sous la direction de Laurence Rivière Ciavaldini. Elle évoquera non seulement son travail, mais également son expérience de la soutenance et son parcours de thèse.

Elle a en outre publié les articles suivants :

• « La Naine Jalousie du Livre du Cœur d’Amour épris : une créature sylvestre entre humanité et animalité », La forêt, un Moyen Âge enchanté ? Catalogue de l’exposition temporaire du Musée de Saint-Antoine-l’Abbaye, Gand, Snœck, 2021, p. 58-61.
• « Entre sein et mamelle : la tétine féminine et animale dans des sources iconographiques du XIII^e au XV^e siècle », L’hybridité : pratiques et perspectives, Actes des Journées d’étude du laboratoire Litt&Arts, Grenoble, 29-30/09/20, 2021, p. 1-9.
• En août 2025, paraîtra aux Éditions du Cerf patrimoine L’iconographie médiévale du serpent de la Genèse, Actes du colloque « Quelles relations entre l’humain et l’animal au regard des théologies de la création ? Lectures bibliques et patristiques », UCLy, 16-17 mai 2024. 

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom (code : 724290).

• En savoir plus sur Entre belle et bête. L'hybridité femme-animal dans l'iconographie du livre (XIIIe-XVe siècles)

Revue d'Historiographie du Théâtre, n° 9 T4 / 2024

Date de publication : 30/11/2024

• En savoir plus sur La base CESAR, bilan et perspectives

Fondée en 2001, la base CESAR a été un projet pionnier dans l’utilisation des technologies numériques pour l’étude de l’histoire du théâtre. À l’occasion de son vingtième anniversaire et à l’aube d’un projet de refonte actuellement en cours, le colloque « La base CESAR : bilans et perspectives » a réuni certains de ses contributeurs et de ses utilisateurs ainsi que les responsables de projets voisins par la méthodologie et/ou le domaine étudié. 

Le présent numéro ne saurait rendre compte de toute la richesse des échanges, mais il paraissait néanmoins nécessaire de garder une trace de ces différentes propositions. Il ne constitue pas non plus des actes de colloque à proprement parler : la diversité des formats de publication – vidéos, podcasts, articles, diaporamas – reflète la diversité des approches mises en œuvre : études de cas, dépouillements de fonds d’archives, présentations de projets à venir, en cours ou aboutis, etc.

Les contributions sont en ligne sur le site de la Société d'Histoire du Théâtre. Pour les visualiser dans leur intégralité, il faut s'abonner à la revue, ou acheter l'article ou le numéro.

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

« Allons, un peu plus d’humour, que diable ! », s’exclame Aragon dans Le Con d’Irène. Une exhortation similaire pourrait être lancée à propos de l’histoire du surréalisme. Jusqu’ici, les origines du surréalisme ont surtout été explorées à travers la découverte de Freud et de l’inconscient, ou par le prisme des grandes figures poétiques qui l’ont précédé. Ce livre propose une autre perspective : celle du cinéma burlesque. Les films de Chaplin, Keaton, Lloyd & Cie ont agi comme un « excitant » sur Aragon, Breton, Desnos et les autres et ont mis en mouvement leur imagination, leur écriture et même leur corps. Jusqu’à les conduire à créer le surréalisme.

L'histoire des surréalistes est présentée ici de manière vivante à travers une plongée dans leur vie quotidienne en tant que spectateurs, critiques et scénaristes. Grâce à des archives inédites et plus de cent illustrations, l’ouvrage donne à voir autant qu’il commente la naissance du surréalisme.

► Le livre est disponible en librairies ou peut être commandé sur le site de l'éditeur. 
► Plusieurs évènements seront organisés pour accompagner la sortie de l'ouvrage. Un épisode du podcast de la Cinémathèque française lui est consacré et sera mis en ligne début décembre.

Charlotte Servel est Maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Université Grenoble Alpes et membre de Litt&Arts. Co-directrice de l’ouvrage La Séance de cinéma. Espaces, pratiques, imaginaires (2022), elle a également publié dans des catalogues et des revues telles que 1895, Demeter et Double jeu. Ses recherches portent notamment sur l'écriture collective, qu'elle explore désormais sous l'angle de la sérialité.

• En savoir plus sur Venez découvrir le dernier ouvrage de Charlotte Servel !

« Faire jouer doucement les lames de fond » : écriture critique et analyse esthétique à Positif dans les années 1980

Dialogue avec Vincent Amiel, animé par Martial Pisani

À partir de quelques articles parus dans Positif au long de la décennie 1980, il s’agira de revenir sur une approche singulière des films. Critiques d’actualité ou retours sur des œuvres de patrimoine, comptes-rendus d’ouvrages ou éditoriaux, les textes de Vincent Amiel, son regard et son écriture, nous guideront pour interroger la place accordée alors à l’analyse esthétique dans la revue critique. Comment cette approche se distingue-t-elle sans se définir ? Quels sont les gestes qui la caractérisent, les questions qui la suscitent ?

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Vincent Amiel est professeur émérite à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, monographies ; essais d’esthétique ou d’histoire du cinéma, parmi lesquels Le corps au cinéma. Keaton, Bresson, Cassavetes (PUF, 1998), Esthétique du montage (Nathan, 2001), Joseph L. Mankiewicz et son double, (PUF, 2010), Lancelot du lac de Robert Bresson (PUL, 2014), Naissances d'images. L'image dans l'image, des enluminures à la société des écrans (Klincksieck, 2018) ou Histoire Vagabonde du cinéma avec José Moure (Vendémiaire, 2020). Comme critique, il collabore à la revue Positif depuis 1981, ainsi qu’à la revue Esprit.

Martial Pisani est chercheur, rattaché au laboratoire Litt&Arts de l’Université Grenoble Alpes. Il est notamment l’auteur d’une thèse sur les films d’Erich von Stroheim, ainsi que de plusieurs articles sur Histoire(s) du cinéma et les films ultérieurs de Jean-Luc Godard. Il a collaboré à la revue de cinéma en ligne Independencia, et été post-doctorant dans le cadre du projet « Collimateur » sur l'histoire de l'analyse esthétique des films.

• En savoir plus sur Analyses d’analyses – Séminaire 10

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Cette séance sera consacrée aux expériences de recherches en archives et en bibliothèques, avec les interventions de trois doctorant·es de l'UGA en littérature et histoire médiévales travaillant au sein des laboratoires Litt&Arts et LUHCIE. Il s'agira d'expliquer les moyens d'accès aux bibliothèques et la consultation d'ouvrage (BnF, Sainte Geneviève et Arsenal pour Paris, bibliothèque et archives vaticanes pour Rome, bibliothèques municipales de Grenoble et Troyes, bibliothèque du Musem à Marseille).

Intervenant·es : 

– Vincent Alleau : doctorant en 4^e année à l'UGA (LUHCIE) sous la direction d'Ilaria Taddei, professeure en histoire médiévale. Son travail de thèse s'intitule « Une sortie de crise : la reconstruction du pouvoir pontifical sous Martin V (1417-1431) ».

– Émilie Demouselle : doctorante en 3^e année à l'UGA (UMR Litt&Arts) sous la direction de Fleur Vigneron, professeure en langue et littérature médiévales. Son travail de thèse s'intitule « La Maniere d’enter et planter en jardins. Étude de la diffusion des traités agronomiques en français de Pietro de’ Crescenzi à Charles Estienne et Jean Liébault (1373-1564) ».

– Pauline Saccol : doctorante en 3^e année à l'UGA (UMR Litt&Arts) sous la direction de Pascale Mounier, professeure en langue et littérature du XVI^e siècle. Son travail de thèse se consacre aux « Révisions textuelles et stratégies éditoriales. Le devenir du roman de chevalerie à l'entrée dans la Bibliothèque bleue ».

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom (code : 724290).

• En savoir plus sur Expériences croisées : archives et bibliothèques