Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

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• En savoir plus sur Rencontre avec le cinéaste Dominique Choisy

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Gilles Bonnet traitera dans cette conférence de l’obscénité des corps, des comportements et des représentations pantomimiques au XIXe siècle, dans la continuité de son ouvrage La Pantomime noire (1836-1896), paru chez Hermann en 2014.

Cet essai est le premier à aborder la pantomime du XIXe siècle sous l’angle d’une telle périodisation. Il met en lumière le retentissement dans l’histoire du genre d’un fait divers vécu en 1836 par le mime-vedette Deburau, et qui va durablement informer la pantomime française, jusqu’en ses avatars fin-de-siècle.

Gilles Bonnet est Maître de conférences HDR en Langue et Littérature françaises à l’université Jean Moulin Lyon 3. Il est aussi directeur du groupe de recherches MARGES. Il dirige la collection « Cahier de Marge » aux éditions Kimé et « Écrivains francophones d’aujourd’hui » chez Classiques Garnier.

Il a publié douze ouvrages, qui portent principalement sur :

• la littérature contemporaine (François Bon. D’un monde en bascule, La Baconnière, 2012 ; L’Inactualité. La littérature est-elle de son temps ? (dir.), Hermann, 2013) ;
• la littérature du XIXe siècle (L’Écriture comique de J.-K. Huysmans, Champion, 2003 ; Champfleury écrivain chercheur (dir.), Champion, 2006).

> Cette conférence est proposée dans le cadre du séminaire « Corps en scène » conduit par Ariane Martinez (Master Création artistique) et de l’AGIR-POLE « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale ».

Contact

ariane.martinezuniv-grenoble-alpes.fr (Ariane Martinez)

• En savoir plus sur Pierrot l’obscène

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire, Grenoble - Centre ville

Conservés et numérisés au Service Inter-universitaire de Documentation (SID), les brouillons commencent à alimenter une plateforme de transcription numérique collaborative dont l’ambition consiste à permettre aux lecteurs, amateurs et curieux de participer à la construction de l’objet scientifique, d’observer au plus près le cheminement de l’écriture.

PROGRAMME

Les différents volets du « Projet Réticence » et les premières réalisations seront dévoilés en présence de Jean-Philippe Toussaint, en résidence à la Maison de la création du 12 au 14 octobre 2016, lors de plusieurs manifestations :

Mercredi 12 octobre 2016  –  Cinéma Le Méliès, Grenoble  –  19h00
Projection du court-métrage Réticences, réalisé par Naïma Einhorn, Nina Moro et Éloïse Pommiès, étudiantes en master Études cinématographiques

Jeudi 13 octobre  –  Domaine universitaire

• 15h30 : Conférence de Jean-Philippe Toussaint : « Brouillons et archives »
  Amphi 9, Bâtiment Stendhal 
• 17h30 : Vernissage de l’exposition « Dans l’atelier de l’écriture de Jean-Philippe Toussaint »
  Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres, 1er étage

 
Vendredi 14 octobre  –  Amphidice, Domaine universitaire  –  19h30 - 21h30
Soirée-spectacle « Littérature et numérique » : présentation des projets scientifiques et des créations des étudiants, avec la participation de l’écrivain

Entrée libre

> À propos de l'auteur
Jean-Philippe Toussaint, né à Bruxelles, publie aux Éditions de Minuit une œuvre littéraire à la fois ironique et sensible, traduite en plus de vingt langues, depuis La Salle de bain (1984) jusqu’au cycle romanesque de Marie achevé en 2013 (Faire l’amour, Fuir, La Vérité sur Marie, Nue) et au récent Football (2015). Également cinéaste et plasticien, il explore parallèlement les formes d’art scénique ou numérique les plus contemporaines.

• En savoir plus sur Projet Réticence : autour des brouillons de Jean-Philippe Toussaint

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Google, Facebook, Amazon, mais aussi les banques et les assureurs : la constitution d’énormes bases de données (les « big data ») confère une place de plus en plus centrale aux algorithmes. Comment ces nouvelles techniques de calcul bouleversent-elles notre société ? À travers le classement de l’information, la personnalisation publicitaire, la recommandation de produits, le ciblage des comportements ou l’orientation des déplacements, les méga-calculateurs sont en train de s’immiscer, de plus en plus intimement, dans la vie des individus. Or, loin d’être de simples outils techniques, les algorithmes véhiculent un projet politique. Comprendre leur logique, les valeurs et le type de société qu’ils promeuvent, c’est donner aux internautes les moyens de reprendre du pouvoir dans la société des calculs.

Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et professeur associé à l’université de Marne-la-Vallée (LATTS). Avec La Démocratie Internet (Seuil, 2010) et de nombreux articles, il s’est imposé comme l’un des meilleurs spécialistes du numérique et d’Internet. Ses recherches portent sur les transformations contemporaines de l’espace public, notamment sur les infrastructures de médiation offertes par les nouvelles technologies, sur le rôle de la critique dans le débat public, ainsi que sur les dynamiques d’individualisation et de participation à la production d’expression publique.

> Cette conférence est proposée dans le cadre du séminaire inter-équipes et inter-universités EMCIPP (Écologie des Media : Codages, Interactions et Pouvoirs des Protocoles), soutenu par l'AGIR PEPS.

• En savoir plus sur Nos vies à l’heure des big data

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Depuis plusieurs années, Dork Zabunyan mène un travail d’analyse autour de L’image-mouvement et L’image-temps, les deux ouvrages de Gilles Deleuze consacrés au cinéma. Aux côtés de ses travaux sur la place du cinéma dans les écrits de Michel Foucault, sur les « passages de l'histoire », et sur l'« impureté » du cinéma, ses dernières recherches le poussent du côté des dispositifs d’eye-tracking, ou oculométrie, qui analysent, et essayent d’exploiter, la façon dont notre regard balaie notre champ visuel par saccade en quête de saillances.

> Cette conférence est proposée dans le cadre du séminaire inter-équipes et inter-universités EMCIPP (Écologie des Media : Codages, Interactions et Pouvoirs des Protocoles), soutenu par l'AGIR PEPS.

• En savoir plus sur "Qu’est-ce que tu regardes ?" - Du cinéma à l’oculométrie, et retour

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Après s’être organisées autour du concept de société (1^re génération), puis d’opinion (2^e génération), les sciences sociales sont à repenser aujourd’hui autour de notions de répliques, de vibrations et de résonances.



Un article présentant sa thèse générale est disponible en ligne sur https://drive.google.com/file/d/0B5jPpeo6JJnnT3JZc1VHQ0FYNVU/view

Des débats sont disponibles sur http://shs3g.hypotheses.org/



Yves Citton, professeur et membre de LITT&ARTS – CHARNIÈRES, officiera comme premier répondant, en discutant les notions d’envoûtement médiatique et de subjectivités computationnelles (discutées sur http://www.culturemobile.net/visions/yves-citton-ecologie-attention), avant d’ouvrir le débat aux autres participants.





> Cette conférence est proposée dans le cadre du séminaire inter-équipes et inter-universités EMCIPP (Écologie des Media : Codages, Interactions et Pouvoirs des Protocoles), soutenu par l'AGIR PEPS, ainsi que dans du séminaire de l'École doctorale « Création, media, médias #3 » (première séance de la session 2015-2016).

• En savoir plus sur Protocoles, traces, vibrations et résonances : comment concevoir des sciences sociales de troisième génération ?

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Les artistes se retrouvant dans le domaine des arts du mime et du geste en France inscrivent leur recherche sur le mouvement dramatique de l'acteur, s’appuyant notamment sur les principes du mime corporel élaboré par Étienne Decroux (1898-1991). La conférence de Véronique Muscianisi portera sur le travail de la compagnie du Théâtre du Mouvement, dirigée par Claire Heggen et Yves Marc en Île-de-France, qui oriente sa démarche depuis les années 1970 sur la « théâtralité et la musicalité du mouvement ». Cette compagnie propose une pédagogie de l’acteur au croisement du mime corporel, des techniques somatiques (eutonie, Feldenkrais, kinésiologie) et des outils issus d’explorations des rapports entre corps, objet, marionnette et texte. Enseignants auprès de comédiens, mais également de marionnettistes et de circassiens dans de nombreuses écoles professionnelles en France (notamment l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris, ou l’Institut International de la Marionnette), comme à l’étranger (au Theater Institut d’Amsterdam, ou à l’Athanor Akademie en Allemagne), les pédagogues de la compagnie transmettent ainsi aux artistes des fondamentaux corporels – respiration, tonus postural, regard – et des outils techniques pour aborder le mouvement dramatique. La recherche exposée relève d’un travail de terrain in situ de la compagnie entre 2009 et 2013. La méthodologie ethnographique adoptée comporte des observations, des descriptions, des entretiens et la participation pratique de Véronique Muscianisi à des stages de formations donnés par la compagnie.



Véronique Muscianisi est Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts  ̶  option Théâtre et Danse, et chargée d’enseignements au sein du Département d’Études Théâtrales de l’Université Paris 8. Elle est rattachée au laboratoire « Scènes du monde, création, savoirs critiques » EA 573, et à l’équipe Ethnoscénologie de l’Axe 1 Thème 5 de la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord. Elle a notamment publié dans la revue Les chantiers de la création de l’Université de Provence (2011), L’Annuaire Théâtral (2015) et dans l’ouvrage Prospettive su teatro e neuroscienze, dirigé par Clelia Falletti et Gabriele Sofia (Bulzoni Editore, 2012). Elle est également co-fondatrice et responsable associée de la publication de la revue en ligne Cultures-Kairós, Revue d'anthropologie des pratiques corporelles et des arts vivants, hébergée par la Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord.



La capacité de la salle étant limitée, merci de signaler votre venue à ariane.martinezuniv-grenoble-alpes.fr (ariane[dot]martinez[at]univ-grenoble-alpes[dot]fr)



Cette conférence est donnée dans le cadre du projet « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale » (Ariane Martinez, LITT&ARTS – CINESTHEA) et subventionnée par l’AGIR-POLE.

Contact

ariane.martinezuniv-grenoble-alpes.fr (Ariane Martinez)

• En savoir plus sur La formation de l’acteur dans les arts du mime et du geste en France : l’exemple du Théâtre du Mouvement

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Partant de son expérience de créateur sonore, à la lisière entre théâtre, cinéma et arts plastiques, Daniel Deshays explorera les relations complexes qu’entretiennent l’écoute et le toucher, le son et le geste.
« Il n’est pas de sonore hors du geste : tout son est un événement issu d’un choc ou d’un frottement. Lorsque des sons issus d’actions sont diffusés, l’auditeur perçoit l’intention qui a présidé au geste (violence ou maladresse), et ces sons réveillent des mémoires de situations déjà vécues. C’est ce mouvement intérieur que cherche à produire la création sonore, qui tient compte des mouvements des corps et crée un espace tactile. »

Daniel Deshays est ingénieur du son, réalisateur sonore et essayiste.
Il a supervisé le son ou collaboré à l’enregistrement du direct et de la musique d’une centaine de films (de Chantal Akerman, Xavier Beauvois, Robert Doisneau, Philippe Garrel, etc.). Il a aussi conçu et réalisé le son de plusieurs spectacles de danse (Mathilde Monnier, François Verret, Stéphanie Aubin...), ainsi que des espaces sonores muséographiques. Au théâtre, il développe depuis 1977 une démarche personnelle d’écriture du sonore, notamment pour les spectacles d’Alain Françon (avec lequel il collabore régulièrement de 1976 à 2012), Adel Akim et Jacques Nichet. Il est responsable du Département du son à l’ENSATT (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) à Lyon, et a enseigné dans de nombreuses autres écoles, comme l’ENSBA, l’ISTS, l’ENSAD et la FEMIS.
Il a écrit plusieurs essais sur le son au théâtre et au cinéma tels que De l’écriture sonore, Marseille, Entre-Vues, 1999 ; Pour une écriture du son, Paris, Klincksieck, 2006 ; Entendre le cinéma, Paris, Klincksieck, 2010.

Cette conférence est donnée dans le cadre du projet « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale » (Ariane Martinez, Litt&Arts – CINESTHEA) et subventionnée par l’AGIR-POLE.

• En savoir plus sur Le sonore : un espace tactile

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Comment appréhender l’impact social de l'art et ses relations au monde des idées au sein de la société ? Deux directions semblent possibles selon les tendances en politiques culturelles. Entre « démocratisation de la culture » fondée sur expertise et excellence et contexte de la « démocratie culturelle » mettant l'accent sur les relations sociales liées aux arts, cette conférence visera à tenter de comprendre comment l'art affecte la société dans son idéologie de la « démocratie culturelle », et à examiner les catégories de relations possibles entre l'art et la société.

Park Shin-Eui est professeure au Département de Gestion Muséale et Politique Culturelle à l'Université Kyung Hee (Séoul, Corée du Sud). Elle est critique d'art et historienne de l'art, directrice du Centre pour les Arts et la Gestion Culturelle, et présidente du « Haut-Conseil de l’éducation artistique & culturelle du Ministère de la Culture de Corée du Sud ». Elle a étudié l’histoire de l'art à la Sorbonne (Paris IV) et a travaillé dans le domaine de l'art contemporain, la gestion des arts et de la politique culturelle depuis 1988. Elle a été membre du Conseil des Arts de la Corée, membre de la Commission présidentielle pour la planification des politiques et de la Commission d'évaluation des politiques sous la gestion du Premier ministre ; déléguée de la Corée pour l'ASEM Cultural Meeting (1998) et pour la IFACCA Asian Meeting (2007), membre du Conseil International des Musées (ICOM).

Elle a écrit les publications suivantes : “Arts Education, Evoking a Potential Creativity of all,” The Journal of Dance Education, The Korean Dance Education Society, 2010 ; « Une nouvelle approche sur la friche artistique. Le cas des Centres Nationaux des Arts de la Rue en France », The Journal of French Academic Research, Association Coréenne d’Études Françaises, 2009 ; “The Base of Business Administration and its Creative Expansion in Arts & Cultural Management”, Review of Cultural Economics, Korea Association for Cultural Economics, 2009 ; Arts and Cultural Management, Theory and Practice(ed), Saenggakeuinamu, 2002 ; Multi Media Artist, Laszlo-Moholy Nagy, Design House, Séoul, 2000 ; and many other articles on ‘Creative City’, ‘Arts Policy’, ‘Museum Management’, ‘Media Art’, etc.

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter julie.ridarduniv-grenoble-alpes.fr (Julie Ridard)).

• En savoir plus sur Séminaire Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité – 2018-2019 (6)

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Cette cinquième séance est intitulée « Passer les frontières – les traductions et adaptations de Harry Potter en anglais, français, italien et russe ».

• En savoir plus sur Séminaire – Territoires et frontières en littérature de jeunesse – 2018-2019 (5)