Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

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Marie-Hélène Lafon proposera une lecture corps à corps, un tissage de textes entre ceux de Colette et les siens. Il y sera question de pays, pays quitté, pays laissé ; question de mères, d’hommes, de goûts et de désir. Originaire du Cantal, où se situent la majorité de ses fictions, Marie-Hélène Lafon entretient avec son pays un rapport matriciel, nourricier et vivant, comme celui qui unissait Colette au sien, la Bourgogne : « Quand j'écris, confie la romancière à une journaliste, je rejoins mon vrai pays, c'est très intestin, très organique, comme malaxer la viande. »

Marie-Hélène Lafon est l'auteure de romans et nouvelles publiés chez Buchet Chastel, parmi lesquels Les Derniers Indiens, 2008 ; L'Annonce, 2009 ; Joseph, 2014 ; Histoires, 2015.

• En savoir plus sur Séminaire – Femmes d’hier, femmes d’aujourd’hui : dialogue entre écrivaines – 2016-2017 (1)

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Il s’agira d’examiner, sur cette longue durée, la façon dont se sont élaborés et transmis des stéréotypes féminins, aussi bien dans les genres littéraires grecs et latins que dans des sources non littéraires (inscriptions, monnaies, portraits et représentations). On questionnera la place de ces stéréotypes dans les représentations aux diverses époques antiques ainsi que dans la science moderne, afin de réfléchir à ce que sont les Gender Studies et leurs éventuelles limites.

Contacts

isabelle.cogitoreuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Cogitore)
malika.bastinuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Il s’agira d’examiner, sur cette longue durée, la façon dont se sont élaborés et transmis des stéréotypes féminins, aussi bien dans les genres littéraires grecs et latins que dans des sources non littéraires (inscriptions, monnaies, portraits et représentations). On questionnera la place de ces stéréotypes dans les représentations aux diverses époques antiques ainsi que dans la science moderne, afin de réfléchir à ce que sont les Gender Studies et leurs éventuelles limites.

Par des approches variées que présenteront des enseignants-chercheurs de plusieurs disciplines, on tentera de mettre en question la possibilité d’une histoire des femmes dans l’antiquité, qui ne céderait pas aux stéréotypes mais pose de vraies questions d’historiographie.

Ce séminaire, qui fait partie du Master parcours Sciences de l’Antiquité et sera ouvert aux étudiants de master, ainsi bien sûr qu’aux doctorants et collègues antiquisants et à tout public, est concentré en 6 séances de 2h, au premier semestre de l’année universitaire 2016-2017. Le choix a été fait de présenter certaines des interventions dans une langue autre que le français, afin d’entraîner les étudiants à une pratique internationale de la recherche.

Intervenantes à cette séance :

> Françoise Letoublon (Pr émérite langue et littératures grecques, Université Grenoble Alpes)
La parole est affaire d’hommes (Od. 1.357). Les femmes et la parole dans l'épopée homérique

Quand Télémaque écarte Pénélope de l’assemblée où l’on chante les exploits d’Ulysse et la renvoie au silence qui convient aux femmes, il pose un principe qui assimile pouvoir et parole. Qu’en est-il dans l’ensemble de l’épopée homérique ? Est-ce une constante ? Quelle parole reste-t-il aux femmes ?

> Isabelle Cogitore (Pr langue et littérature latines, Université Grenoble Alpes)
Tanaquil, Livia, Agrippina I, Agrippina II : mère ou épouse, où est le stéréotype ?

En analysant les textes de Tite Live, Tacite et Suétone qui présentent ces quatre femmes (et Tullia fille du roi Servius Tullius) dans des moments de transmission du pouvoir à leurs époux ou fils, on essaiera de mettre en lumière les stéréotypes les plus opérants dans l’historiographie.

Contacts

isabelle.cogitoreuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Cogitore)
malika.bastinuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Il s’agira d’examiner, sur cette longue durée, la façon dont se sont élaborés et transmis des stéréotypes féminins, aussi bien dans les genres littéraires grecs et latins que dans des sources non littéraires (inscriptions, monnaies, portraits et représentations). On questionnera la place de ces stéréotypes dans les représentations aux diverses époques antiques ainsi que dans la science moderne, afin de réfléchir à ce que sont les Gender Studies et leurs éventuelles limites.

Par des approches variées que présenteront des enseignants-chercheurs de plusieurs disciplines, on tentera de mettre en question la possibilité d’une histoire des femmes dans l’antiquité, qui ne céderait pas aux stéréotypes mais pose de vraies questions d’historiographie.

Ce séminaire, qui fait partie du Master parcours Sciences de l’Antiquité et sera ouvert aux étudiants de master, ainsi bien sûr qu’aux doctorants et collègues antiquisants et à tout public, est concentré en 6 séances de 2h, au premier semestre de l’année universitaire 2016-2017. Le choix a été fait de présenter certaines des interventions dans une langue autre que le français, afin d’entraîner les étudiants à une pratique internationale de la recherche.

Intervenants à cette séance :

> Isabelle Cogitore (Pr langue et littérature latines, Université Grenoble Alpes)
Introduction à la thématique annuelle

La question des stéréotypes féminins dans l’Antiquité grecque et romaine est une thématique riche et complexe, qui permet de parcourir un empan chronologique large. La difficulté est dans ce cas de rester attentifs à distinguer ce qui est comparable et ce qui ne l’est pas, entre l’époque homérique et l’époque impériale romaine. D’autres questions se posent, qui seront évoquées dans cette séance d’introduction, à titre d’hypothèses.

> Nicolas Mathieu (Pr histoire romaine, Université Grenoble Alpes)
« Identités sociales provinciales du monde romain occidental : les limites du Genre »

À travers des sources principalement épigraphiques, provenant des provinces occidentales de Rome, on s’interrogera sur la place des femmes dans le monde romain et la validité de la notion de Genre pour ce domaine.

Contacts

isabelle.cogitoreuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Cogitore)
malika.bastinuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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PROGRAMME DE LA SÉANCE

13h45-15h00 – Alain Pagès et Jean-Sébastien Macke, « La correspondance d'Émile Zola et le programme ArchiZ : les perspectives de l'édition numérique »

> Alain Pagès (Pr émérite de l'Université Sorbonne nouvelle - Paris 3) dirige Les Cahiers naturalistes. Il est responsable de « l’équipe Zola » de l’ITEM. Il a publié récemment Zola et le groupe de Médan. Histoire d’un cercle littéraire (Perrin, 2014). Avec Brigitte Émile-Zola, il vient d’éditer, chez Gallimard, le recueil des lettres inédites de Zola à sa femme, Alexandrine, dont il a annoté les textes avec la collaboration de Céline Grenaud-Tostain, Sophie Guermès, Jean-Sébastien Macke et Jean-Michel Pottier. Le volume vient d’obtenir le prix Sévigné qui couronne, chaque année, la publication d’une correspondance inédite.

> Jean-Sébastien Macke est docteur ès Lettres de l'Université de Reims. Spécialiste d'Émile Zola et des relations entre littérature et musique, il s'intéresse également au prolongement du naturalisme dans les domaines de la photographie et du cinéma. Après avoir été le secrétaire scientifique du projet ArchiZ (2012-2015), financé par l'ANR, qui a mené à la création d’un portail Internet dédié à l’archive zolienne (www.archives-zoliennes.fr), il est maintenant ingénieur d’études à l’ITEM, rattaché à l’équipe « Supports et tracés » et à l'équipe « Zola ».

15h00-15h30 – Discussion

Pause

15h45-16h15 – Gérald Rannaud, « Où en sont les notes du “Chamfort” ? », présentation de la transcription en cours des notes manuscrites de Stendhal sur un exemplaire de Chamfort (don de Pierre Bergé à la Bibliothèque municipale de Grenoble, 2016).

16h15-16h30 – « Actualités des Manuscrits de Stendhal »

16h30-16h45 – Vacations 2016 ; prévisions séminaire fin 2016-2017
 
16h45-17h15 – Avancement tome 2 (Cécile Meynard, Hélène de Jacquelot, Jean-Jacques Labia)
 
17h15-17h30 – Avancement tome 3 (Catherine Mariette, Hélène Spengler et Françoise Leriche)

• En savoir plus sur Séminaire Manuscrits de Stendhal et édition numérique – 2015-2016 (2)

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• En savoir plus sur Journée de clôture du séminaire – Translatio 2015-2016

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Gwenaëlle Aubry, philosophe, romancière, essayiste, tentera de dire les liens qui l’unissent à deux femmes engagées du XX^e siècle, Sylvia Plath et Ingeborg Bachmann. Ces deux poètes élues par Gwenaëlle Aubry ont cherché à comprendre et à décrire la littérature comme une forme de vie ou de survie, et ont donné leur temps à la poésie, jusqu’à l’excès : « Comment le roman intègre-t-il ces instants de faille ou de foudre que dit la poésie ? » se demande l’auteure dans un de ses essais théoriques,  formulant ainsi une question très contemporaine sur la littérature comme espace privilégié d’interrogation sur la vie.

Gwenaëlle Aubry est l’auteure notamment de Personne (Mercure de France, 2009, Prix Femina), Partages (Mercure de France, 2012), Lazare mon amour (L’Iconoclaste, 2016), Perséphone 2014 (Mercure de France, 2016).

• En savoir plus sur Séminaire Femmes d’hier, femmes d’aujourd’hui : dialogue entre écrivaines – 2015-2016 (2)

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La création numérique entre medium et médias

Conférence de Madeleine Aktypi (poète et théoricienne, enseignante en culture numérique et philosophie des médias à l'École Media Art Fructidor de Chalon-sur-Saône, à l’Institut des Beaux-Arts de Besançon et à l’École de Recherche Graphique de Bruxelles), et Gwendolyn Kergourlay (thèse en cours sur Autorité et auctorialité de la poésie numérique : un processus d'hybridation littéraire et artistique).

• En savoir plus sur Séminaire Création, media, médias #3 – 2015-2016 (5)

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Pour en finir avec les médiations culturelles

La médiation culturelle est devenue une sorte de leitmotiv ou de mot valise dans lequel on glisse à peu près tout et n’importe quoi du moment qu’il s’agit de communiquer quelque-chose à des publics. Les institutions culturelles sont en prise avec ce terme générique qui occulte trop souvent le sens que l’on veut donner aux actions conduites et qui permet de ne pas le préciser. Sans tomber dans le discours réactionnaire que l’on voit poindre depuis quelques temps qui refuse les médiations au nom d’un contact direct et non parasité à l’art, il s’agit plutôt de se demander dans quelle mesure les institutions peuvent imaginer aller plus loin dans leur démarche en dépassant ce que le caractère de médiation comporte de restrictif. Les crises actuelles de diverses natures imposent plus que jamais que l'on s’interroge sur le sens donné à la culture, ce que nous proposerons de faire en soumettant quelques idées au débat.

Serge Chaumier, Professeur des universités, responsable du Master Expographie Muséographie à l’Université d’Artois, est co-auteur avec François Mairesse de La Médiation culturelle (Armand Colin, 2013) et du Traité d’expologie. Les Écritures de l’exposition (La Documentation française, 2013).

> Ce séminaire, coordonné par LITT&ARTS – ISA et l’Axe 6 P2CO, est ouvert au public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter Jocelyne Lupo : jocelyne.lupoupmf-grenoble.fr)

Contacts

Florent.Gaudezupmf-grenoble.fr (Florent Gaudez)
Isabelle.Krzywkowskiuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Krzywkowski)

• En savoir plus sur Séminaire Imaginaire et Société : Émotion, Perception, Créativité – 2015-2016 (11)

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Expérimentation poétique et media



Gaëlle Théval est l’auteur d’une thèse sur les Poésies Ready-Made, publiée chez L’Harmattan, et pour laquelle elle a reçu en 2012 le prix du « Réseau Création Arts Médias ». Elle poursuit des recherches sur les relations des poésies d’avant-garde, expérimentales et contemporaines avec les arts plastiques, ainsi que sur les médiations matérielles du poème, dans le livre (le livre envisagé comme espace de création) et hors du livre (revues, poésie visuelle, poésie sonore et performance).



Ses carnets de recherche sont accessibles sur https://poesieexp.hypotheses.org/author/poesieexp

• En savoir plus sur Séminaire Création, media, médias #3 – 2015-2016 (4)