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Colloque

Interférences de la nouvelle et du roman dans la littérature française du XIXe siècle

Colloque Recherche Le 10 mars 2017
Complément date

9h00 - 17h00

Complément lieu

Maison française de New York University
16 Washington Mews
New York (États-Unis)

Ce colloque, co-organisé par CHARNIÈRES et le Département de français de l'université de New York, se propose d'examiner aussi bien les stratégies de différenciation que les modalités multiples de rapprochement ou de croisement du roman et de la nouvelle.

Le XIXe siècle est un moment où la nouvelle, qui s’était, lors des deux siècles précédents, trouvée attirée sur le terrain du roman, retrouve sa spécificité et se constitue en genre littéraire. Si elle entreprend, donc, de se distinguer du roman, elle continue néanmoins d’entretenir avec lui des liens étroits. On examinera, lors de ce colloque, leurs stratégies de différenciation (notamment leurs manières différentes de négocier leur place au sein du champ littéraire), ainsi que leurs modalités multiples de rapprochement ou de croisement : formes génériquement indécidables (longues nouvelles ou petits romans) ; romans prenant, pour point de départ, des nouvelles, la nouvelle se faisant dans certains cas « laboratoire » du roman ; nouvelles générées par des romans ; romans faits de la réunion de nouvelles ; nouvelles insérées dans des romans, ou dans des cycles romanesques…

L’étude de ces formes d’interrelation permettra d’aborder ces deux genres en termes de dynamique générique, dans une perspective attentive à la dialectique qui s’instaure entre ces deux genres narratifs, promus l’un et l’autre par le romantisme, et qui ont pour point commun d’être des genres « éditoriaux » (A. Vaillant), liés à l’économie du livre et à l’apparition de l’ère médiatique. Elle prendra en compte la diachronie, de la période de mutation des deux genres à l’âge romantique à l’épanouissement de la nouvelle quand s’impose le réalisme, puis aux expérimentations symbolistes.

On se demandera aussi comment certaines thématiques / problématiques communes à la nouvelle et au roman (le fantastique, l’historique, l’aventure, l’érotisme, le policier…) se construisent et s’écrivent différemment dans l’un et l’autre genre. La réflexion ne se limitera pas aux auteurs retenus par le canon littéraire.

> Ce colloque se déroulera en deux temps : après cette première partie organisée à New York, The Long and the Short of It, une seconde est prévue à Grenoble les 5 et 6 octobre.

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Chantal.Massolatuniv-grenoble-alpes.fr (Chantal Massol)

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L’enseignement de la littérature avec le numérique

Colloque Recherche Du 7 mars 2017 au 8 mars 2017

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MSH-Alpes

Ce colloque, co-organisé par LITEXTRA et le Groupe en Littératie Médiatique Multimodale (Université du Québec à Montréal), se propose d'examiner comment, dans l'enseignement de la lecture et de l'écriture littéraires, les ressources numériques (supports didactiques, outils de production et de diffusion) font évoluer la configuration des textes étudiés en classe et leurs approches scolaires.

Les recherches dans le champ des humanités numériques invitent le domaine de l’Éducation, en l’occurrence celui de la didactique de la littérature, à tenir compte de la mutation des corpus, des textualités et des genres numériques/numérisés ainsi que des pratiques d’enseignement-apprentissage soutenues par les supports et outils technologiques. Ainsi les savoirs en didactique de la littérature sont-ils appelés à contribuer à ce que M. Doueihi appelle l’évolution de l’humanisme numérique (2011).

Le numérique, dans l'enseignement de la littérature, permet de développer de nouvelles configurations des textes, des supports didactiques et des productions inédites (Chartier, 2012 ; Davallon, Desperet-Lonnet, Jeanneret, Le Marec & Souchier, 2003). Les supports technologiques (écran, ordinateur tablettes, objets connectés) et leurs outils (sites, logiciels, web) ouvrent de nouveaux espaces d’apprentissage et de nouveaux usages scolaires (Brunel & Quet, 2016) : multimodalité (Lacelle, Lebrun, Boutin, 2012), interactivité et hypertextualité (Bouchardon, Broudoux, Deseilligny & Ghitalla, 2007) sont prises en compte dans des dispositifs didactiques d’enseignement de la littérature. Grâce à ces circulations et topographies nouvelles, des résonances inédites sont rendues possibles entre textes de provenances ou d'époques différentes, entre textes littéraires et commentaires métatextuels, écrits et œuvres issues d'autres modes sémiotiques (images, sons et cinétique), édition de récits classiques et genres numériques, univers culturels que tout, a priori, oppose (Vandendorpe, 2012). Les programmes officiels peu à peu prennent acte de ces évolutions, et ré-orientent la discipline français, intégrant des objets à lire et à produire évolutifs, ou prescrivant des modalités didactiques adaptées. De même, dans les classes, des pratiques de lecture et d'écriture se créent, liées à l'usage d'outils devenus coutumiers, à des gestes professionnels spécifiques, à des objets ou à l'enseignement de compétences nouvelles.

Contact

colloquegrenoble2017atgmail.com (Adresse du colloque)

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Sur le web

Théories et imaginaires de l’imaginaire. Colloque international pour le cinquantenaire du Centre de recherche sur l’imaginaire (CRI)

Colloque Recherche Du 30 novembre 2016 au 3 décembre 2016
Complément lieu

Université Savoie Mont Blanc
27 rue Marcoz
73000 Chambéry
et
Maison des langues et des cultures
Salle Jacques Cartier
Salle des Conseils
Domaine universitaire de Saint-Martin-d'Hères

Ce colloque a été élaboré par Litt&Arts en collaboration avec le LLSETI de l’université Savoie Mont Blanc, où le CRI a vu le jour, et se déroulera sur les deux sites.

Le Centre de recherche sur l’imaginaire de Grenoble (CRI) a été fondé le 2 décembre 1966 par Léon Cellier, Paul Deschamps et Gilbert Durand. Ce colloque, cinquante ans jour pour jour après sa création, vise à examiner les enjeux théoriques et conceptuels contemporains de l’objet interdisciplinaire que constitue l’imaginaire.



On constate aujourd’hui que les sciences et les techniques ont adopté le concept, tant pour combattre un positivisme desséchant, que pour y trouver les sources d’une « philosophie de l’innovation ». Dans le même temps, les sciences humaines et sociales se saisissent de la question et de la pratique du récit pour se refonder. Les bouleversements technologiques, politiques, épistémiques que traversent nos sociétés sont également propices au « retour » de l’imaginaire, au sens académique, comme au sens courant (et il conviendra aussi d’analyser les usages du terme).



Colloque « du cinquantenaire », ces trois journées et demie auront donc pour objectif, d’une part, de resituer les travaux de Gilbert Durand dans la perspective de son époque et d’opérer une synthèse, jusqu’ici inédite, sur la fortune du concept d’« imaginaire » dans les années qui précèdent et qui accompagnent l’affirmation de « l’imagination au pouvoir ». D’autre part, il s’agira de faire un état des lieux de l’actualité des recherches sur l’imaginaire et des perspectives qu’elles ouvrent pour penser le monde de demain.



Le colloque présente la particularité de s’inscrire au niveau international (grâce au très actif réseau CRI2i, dont le CRI grenoblois est cofondateur), tout en étant très fortement ancré au niveau régional et métropolitain. Il est élaboré en collaboration avec le LLSETI de l’université Savoie Mont Blanc, où le CRI a vu le jour, et se déroulera sur les deux sites. Il est aussi le fruit des rencontres entre des chercheurs de disciplines diverses à l’intérieur des universités et des écoles du site, qui ont souhaité interroger les convergences de leurs enjeux et de leurs pratiques de recherche. L’hypothèse d’un « creuset alpin », forgé dans les années 1970 et toujours actif, sera soumise à la réflexion de chercheurs passés par les établissements du site sur plusieurs générations, autour d’ouvrages majeurs publiés par des chercheurs de nos universités.



Ce colloque du cinquantenaire a délibérément adopté une forme originale, privilégiant le dialogue sous ses formes les plus diverses (temps de discussion après les conférences, ateliers, réflexions dialoguées, tables rondes, lectures partagées, session de posters, traversée urbaine), pour faire de ces journées d’anniversaire un état des lieux constructif et dynamique. Les « Réflexions dialoguées » et les « Lectures » seront modérées par les doctorants de l’équipe.



> Pour plus d'informations, consultez le site du colloque.

Contact

isabelle.krzywkowskiatuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Krzywkowski)

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Sur le web

Les Mondes de Gérard Macé

Colloque Recherche Du 16 novembre 2016 au 18 novembre 2016

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des langues et des cultures
Salle Jacques Cartier

Cette rencontre, qui regroupe des universitaires venus d’Asie (Japon, Chine), des États-Unis et d’Europe, se donne pour objet d’explorer le plus largement possible un univers esthétique à la croisée des chemins, des genres et des langues.

Gérard Macé bénéficie d’une grande reconnaissance comme écrivain (publié chez Gallimard) et comme photographe. Son œuvre se présente comme une des contributions majeures à la littérature française contemporaine.

Polyvalente, l’œuvre de Gérard Macé se place résolument au carrefour des arts (littérature et photographies comme pratiques, cinéma comme inspiration), des langues (le français, bien sûr, mais aussi le chinois ou le japonais, les langues vernaculaires africaines…), des cultures (la province française, l’Europe, l’Afrique, l’Asie, le Grand Nord américain…) et des époques (du Moyen Âge au Paris d’aujourd’hui)… Les livres de Gérard Macé opposent à la globalisation qui arase les différences une mondialisation respectueuse de la diversité culturelle.

C’est cette diversité que ce colloque se propose d’explorer en rassemblant la plupart des spécialistes de l’œuvre de Gérard Macé, en France et à l’étranger, qu’il s’agisse d’enseignants-chercheurs ou de doctorants.

À NOTER
le 10 novembre

14h00 - 16h00 : « Touriste ou voyageur ? », conférence de Gérard Macé, dans la salle Jacques Cartier (Maison des langues et des cultures), dans le cadre de l’École doctorale LLSH
17h30 : Gérard Macé et le comédien Jacques Bonnaffé : lectures à la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres
18h30 : vernissage de l'exposition consacrée à l’œuvre photographique de Gérard Macé, accueillie du 8 au 18 novembre à la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres

le 16 novembre
18h30 : rencontre du public à la librairie Le Square, avec une présentation notamment du troisième volet de ses Pensées simples, Des livres mouillés par la mer (Gallimard)

Contacts

robert.bonamyatuniv-grenoble-alpes.fr (Robert Bonamy)

ridha.boulaabiatuniv-grenoble-alpes.fr (Ridha Boulaâbi)

Claude Coste

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Juvenilia. Rhétorique et poétique de l’œuvre de jeunesse XVIe-XVIIIe siècles

Colloque Recherche Du 3 novembre 2016 au 4 novembre 2016
Complément lieu

Université Paris Diderot-Paris 7

  •  Jeudi 3 novembre : Grands Moulins - salle Pierre Albouy
  • Vendredi 4 novembre : Halle aux farines - salle 378F

Ce colloque, co-organisé par RARE et le CERILAC (Univ. Paris Diderot), vise à interroger les œuvres de jeunesse et le discours porté sur elles, qui a tant à transmettre d’un point de vue littéraire et anthropologique.

La période que le colloque propose d'aborder, du XVIe au XVIIIe siècle, ne voue pas de vénération particulière à l’enfance et à sa naïveté, à la différence des siècles suivants. La jeunesse y est rarement valorisée (la Folie d’Érasme et de Louise Labé est « fille de Jeunesse »), sinon peut-être par les vieillards qui la regrettent ! L’œuvre de jeunesse est pourtant souvent désignée comme telle, des valeurs diverses s’attachant à cette mention.

D’un côté, la fin du Moyen Âge et la Renaissance voient poindre et s’imposer la figure du génie inspiré, dont la vocation littéraire ou artistique s’affirme précocement (on songe aux travaux de Jean Lecointe). Dans le même temps perdure et se développe dans les collèges une conception plutôt rhétorique de l’écriture, encore proche de celle de l’Antiquité et du Moyen Âge : l’écriture, même poétique, est considérée comme un savoir-faire, un métier qui s’apprend. L’œuvre de jeunesse peut ainsi être appréhendée soit comme ébauche scolaire, nécessairement imparfaite, immature, inaboutie, soit comme porteuse de signes ô combien prometteurs, voire annonciateurs dans une perspective téléologique sur la « vie », comme dans les éloges et biographies qui accompagnent la promotion de la figure du « grand homme » au XVIIIe siècle. On présentera la jeunesse de l’auteur tantôt comme une excuse devant susciter l’indulgence, tantôt comme un prodige appelant un surcroît d’admiration : elle inspire aux uns l’humilité, aux autres l’orgueil.

L’œuvre de jeunesse est un des constituants du mythe de l’écrivain et d’un imaginaire de la création, mais un constituant ambigu, paradoxal.

À NOTER
Conférence-concert
le vendredi 4 novembre à 17h30
salle 071E - Halle aux farines
« Le jeune Mozart, Elisabeth Vigée-Lebrun : deux prodiges contemporains »
par Anne Bernadet-Delage (historienne de l’Art, conférencière de la Réunion des Musées Nationaux) et Aurélien Delage (claveciniste, organiste et flûtiste)

Contact

stephane.maceatuniv-grenoble-alpes.fr (Stéphane Macé)

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Partenaire

Proust et la musique

Colloque Recherche Du 25 octobre 2016 au 27 octobre 2016
Complément lieu

Fondation Singer-Polignac
43 avenue Georges Mandel
75116 Paris

Ce colloque, co-organisé par la composante ÉCRIRE de Litt&Arts, l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et l'ITEM-CNRS, se propose d'étudier la place de la musique dans l’œuvre de Proust, thème qui n’a encore jamais fait l’objet d’un grand colloque.

Malgré son caractère central dans À la recherche du temps perdu, la place de la musique dans l’œuvre de Proust n’avait encore jamais fait l’objet d’un grand colloque. Or, après les travaux pionniers des années 1960-1980, on assiste depuis une décennie à un véritable renouveau critique. L’univers musical de la Belle Époque est beaucoup mieux connu, qu’il s’agisse du rôle des salons et des mécènes, des grandes figures de compositeurs, des interprètes et des critiques ; Reynaldo Hahn est enfin réévalué, et on mesure mieux l’importance de son rôle aux côtés de Proust. La génétique littéraire a montré comment, prenant ses distances avec les phares de sa jeunesse (Wagner, Saint-Saëns, etc.), le romancier a conféré in extremis en 1913 une esthétique résolument moderniste à l’œuvre de Vinteuil. Les recherches musicographiques les plus récentes ont révélé l’étendue de ses lectures à travers la presse spécialisée, et suggéré combien la Recherche renouvelait le genre du « roman musical ». Réunissant musicologues et spécialistes de l’écrivain, le colloque « Proust et la musique » permettra d’explorer cette « écriture de la musique » dans le salon même de Winnaretta Singer, princesse de Polignac, où le jeune Proust découvrit une partie des œuvres qui ont nourri la Recherche – Rameau, les quatuors de Beethoven, la musique du prince lui-même.

> Consultez le programme.

> L’entrée du public se fait sur invitation. Pour s'inscrire au colloque, complétez le formulaire d'inscription en ligne.

Contact

francoise.lericheatuniv-grenoble-alpes.fr (Françoise Leriche)

Gestes ordinaires dans les arts du spectacle vivant

Colloque Recherche Du 27 juillet 2016 au 28 juillet 2016
Complément lieu

L'Odyssée
Salon du maire
Esplanade Robert Badinter
24 000 Périgueux

Ce colloque, organisé par la composante CINESTHEA, se propose d’examiner la manière dont les arts du spectacle vivant mettent en jeu nos gestes ordinaires, et ce faisant, les pensent et les transfigurent.

À l’occasion de la trente-quatrième édition du Festival des arts du mime et du geste MIMOS, le colloque « Gestes ordinaires dans les arts du spectacle vivant » se propose d’examiner la manière dont les arts du spectacle vivant (le mime, la danse, le cirque, le théâtre physique, la performance, les arts de la marionnette et de la rue) mettent en jeu nos gestes ordinaires, et ce faisant, les pensent et les transfigurent.

Ici, les termes « gestes ordinaires » renvoient à la fois aux gestes élémentaires (marcher, se lever, s’asseoir, se gratter, etc.) et à ceux qui peuplent notre vie quotidienne, intime ou sociale (boire un verre, s’habiller, se serrer la main, etc.). Nous les avons, pour la plupart, appris dans notre petite enfance. Ils constituent un fond commun que chacun décline selon sa culture, son éducation, sa classe sociale, son âge, ses particularités physiques et psychologiques. Dans la vie ordinaire, nous les exécutons souvent machinalement, sans y penser, à la lisière entre conscience et inconscience, plus ou moins volontairement. Mais lorsqu’ils sont exposés dans le cadre d’une représentation, ils peuvent soudain prendre une dimension extra-ordinaire, soit parce qu’ils sont actualisés de manière inattendue (dans une situation ou un espace inhabituels ; avec une vitesse, une tonicité, une expression, une virtuosité singulières), soit parce que les acteurs attirent notre attention sur certaines propriétés de ces gestes auxquelles nous n’avions jamais pensé auparavant.

> Ce colloque, donné dans le cadre de l’AGIR-POLE « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale », est organisé grâce au soutien de l’Université Grenoble Alpes, et en partenariat avec L’Odyssée, scène conventionnée pour le corps en mouvement et Pôle ressources des arts du mime et du geste.

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ariane.martinezatuniv-grenoble.alpes.fr (Ariane Martinez)

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Sur le web

Partenaire

Identité(s) canadienne(s) et changement global

Colloque Recherche Du 8 juin 2016 au 10 juin 2016

Saint-Martin-d'Hères - Amphithéâtre Louis Weil

Complément lieu

Amphithéâtre MSH-Alpes

Il s'agit du congrès de l'Association Française d'Études Canadiennes (AFEC) organisé par des chercheurs de l'ILCEA4, du LIDILEM et de Litt&Arts membres du Centre d'Études Canadiennes de Grenoble.

Bâti autour de la thématique « Identité(s) canadienne(s) et changement global », il réunira de nombreux chercheurs travaillant sur le Canada et célèbrera également les 40 ans de l'AFEC. Le ministre plénipotentiaire du Canada ainsi que les services culturels de l'ambassade du Canada seront présents à cette occasion.



> À noter, en parallèle de ce congrès, l'organisation à Grenoble d'une « Semaine du Canada », avec des projections, des conférences et des expositions dans différents lieux culturels de la ville (Cinémathèque, Muséum de Grenoble, Maison de l'International, galerie Spacejunk). Les informations et les formulaires d'inscription sont disponibles sur le site du congrès.

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brigitte.combeatu-grenoble3.fr (Brigitte Combe)

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Sur le web

Archéologie des media, écologies de l'attention

Colloque Recherche Du 30 mai 2016 au 5 juin 2016
Complément lieu

Centre culturel international de Cerisy
Le Château
50210 Cerisy-la-Salle

Ce colloque, co-organisé par la composante CHARNIÈRES, l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, l’École Supérieure d’Arts d’Avignon et l’Université Paris 8, s'appuiera sur ce nouveau champ de recherche qu'est l'archéologie des media.

Cette semaine d’échanges transdisciplinaires sera animée par de nombreux enseignants-chercheurs et doctorants de notre UMR, qui participeront ainsi à un groupement d’équipes associant, en France, l’Université Paris 8, l’École Supérieure d’Arts d’Avignon, l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, ainsi que de prestigieux chercheurs étrangers venant des États-Unis, du Canada, d’Allemagne, d’Italie, etc.



L’attention que nous sommes conduits à porter aux divers objets constituant notre monde conditionne la façon dont nous nous comportons envers eux. Si les problèmes d’économie de l’attention sont aujourd’hui à la mode, il reste à comprendre l’immense diversité des multiples écologies attentionnelles développées par les sociétés humaines, celles que nous héritons du passé, celles qui coexistent dans notre présent et celles qui s’esquissent pour l’avenir. Bien entendu, dès lors que nos attentions (individuelles, conjointes, collectives) passent le plus souvent par des dispositifs médiatiques (depuis le prêche, le livre, le journal, le cinéma, la radio, la TV, jusqu’au PC, au smartphone et aux Google Glass), on ne peut comprendre ces écologies attentionnelles sans étudier les environnements médiatiques qui les conditionnent.



Or un nouveau champ de recherche émerge depuis une vingtaine d’années sous le titre d’archéologie des media : son ambition est d’apporter une lumière nouvelle sur les transformations médiatiques et attentionnelles les plus récentes (entraînées par la numérisation), en les éclairant par ce que nous apprennent des couches oubliées des pratiques et des imaginaires médiatiques du passé plus ou moins lointain. À travers les va-et-vient déroutant qu’elle propose entre un passé enfoui et un futur émergent, ainsi qu’à travers l’interaction constante qu’elle opère entre la recherche savante et l’expérimentation artistique, l’archéologie des media est l’approche la plus prometteuse pour nous donner de nouveaux repères dans l’exploration de nos écologies attentionnelles.



Cette rencontre sera l’un de moments forts des travaux de l’axe 5 de LITT&ARTS consacré aux Études de media comparés.



> Ce colloque est ouvert au public sur inscription.

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yves.cittonatgmail.com (Yves Citton)

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Nedjma de Kateb Yacine 1956-2016

Colloque Recherche Du 7 avril 2016 au 8 avril 2016

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Amphithéâtre MSH-Alpes

Ce colloque, organisé par la composante ÉCRIRE de Litt&Arts, reviendra sur une œuvre fondatrice dans les littératures francophones, celle d’un auteur qui a eu avec Grenoble de multiples liens.

La spécificité de ce colloque littéraire et plus largement intellectuel est de revenir sur une œuvre fondatrice dans les littératures francophones, celle d’un auteur qui a eu avec Grenoble de multiples liens. Ce retour, qui sera à la fois une étude scientifique et l’occasion de célébrer l’anniversaire des 60 ans de publication d’un livre toujours très lu et traduit, se veut construit autour de méthodologies éprouvées (génétique, stylistique, étude de réception, traductologie) et émergentes (histoire littéraire transnationale). Il est donc délibérément et forcément international.

> À noter, en lien avec le colloque, « Autour de Kateb Yacine », une table ronde co-organisée avec les associations Interstices et Amal, le 7 avril à 18h30, au Café des Arts (36 rue Saint-Laurent - Grenoble) : pour mieux connaître son œuvre littéraire et ses engagements, en particulier la réalité d'une identité plurielle et de la nécessaire altérité, à partir de son roman Nedjma.

Contact

ridha.boulaabiatuniv-grenoble-alpes.fr (Ridha Boulaâbi)

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