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Séminaire / Recherche
On 28 November 2019
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Dans le cadre de sa réflexion sur "le rôle de l'imaginaire dans les processus de légitimation", le séminaire ISA invite Patrick Pajon (MCF en Sciences de la communication, UGA, Litt&Arts) qui nous parlera des « “villes intelligentes” : les imaginaires des “nouveaux mondes” ».
Le Centre de recherche Imaginaire et Socio-anthropologie (ISA) organise un séminaire de recherche mensuel, cadre d’une réflexion interdisciplinaire sur l’imaginaire envisagé comme mode « alternatif » de connaissance reposant sur l’imagination, le symbolique et le sensible. Il articule approfondissements théoriques, travail d’actualisation et recherches thématiques. Il se tient chaque dernier jeudi du mois de 10h30 à 12h30.
Après s’être particulièrement attaché à l’examen de notions susceptibles de caractériser le fonctionnement de l’imaginaire (le sériel, l’entre-deux, …), le séminaire se concentrera sur l’étude des ressorts de l’imaginaire social.
La thématique retenue pour l’année 2019-2020 est le rôle de l’imaginaire dans les processus de légitimation. S’il ne fait aucun doute que l’idéologie a partie liée avec l’imaginaire dans la mesure où elle repose sur un ensemble de représentations à visée globalisante, il est intéressant d’interroger les pratiques, procédés et processus par lesquels on l’installe. Les différentes interventions auront donc pour objet d’étudier la manière de mettre en œuvre un imaginaire (images, codes symboliques, références, rhétorique, …) pour asseoir la légitimité d’un système (politique, économique, scientifique) ou pour fédérer un groupe (y compris en dehors des rapports sociaux traditionnels).
► Pour cette séance, Patrick Pajon viendra nous parler des « “villes intelligentes” : les imaginaires des “nouveaux mondes” ».
Sa présentation, illustrée de nombreux exemples, s’organisera selon un voyage en trois étapes. À partir de la notion d’Umwelt proposée par Jacob Von Uexkûll (l’un des fondateurs de l’écologie), il constatera que l’espèce humaine est constructrice de « mondes » : à savoir des environnements spécifiques de perceptions et d’actions. Les « villes intelligentes » s’inscrivent dans ce projet anthropologique. Dans une seconde étape, il observera les imaginaires « ambivalents » mobilisés par les promoteurs, et les détracteurs, de ces « smart cities » : « intelligence », « optimisation », « techno-solutionnisme » d’un côté ; « civic techs », « participation », « co-construction » de l’autre ; « Big Mother », « panoptique généralisé » et « contrôle social total », dans une troisième perspective. Il soulignera comment c’est bien en termes de récits et d’images que se structurent les débats. Enfin, il conclura en ouvrant quelques pistes problématiques : Quid de l’avenir du débat politique : quels objets, quels dispositifs ? Quelles modalités d’attention pour intervenir dans ce nouvel Umwelt ? Un monde commun, ou des juxtapositions de mondes ?
Après s’être particulièrement attaché à l’examen de notions susceptibles de caractériser le fonctionnement de l’imaginaire (le sériel, l’entre-deux, …), le séminaire se concentrera sur l’étude des ressorts de l’imaginaire social.
La thématique retenue pour l’année 2019-2020 est le rôle de l’imaginaire dans les processus de légitimation. S’il ne fait aucun doute que l’idéologie a partie liée avec l’imaginaire dans la mesure où elle repose sur un ensemble de représentations à visée globalisante, il est intéressant d’interroger les pratiques, procédés et processus par lesquels on l’installe. Les différentes interventions auront donc pour objet d’étudier la manière de mettre en œuvre un imaginaire (images, codes symboliques, références, rhétorique, …) pour asseoir la légitimité d’un système (politique, économique, scientifique) ou pour fédérer un groupe (y compris en dehors des rapports sociaux traditionnels).
► Pour cette séance, Patrick Pajon viendra nous parler des « “villes intelligentes” : les imaginaires des “nouveaux mondes” ».
Sa présentation, illustrée de nombreux exemples, s’organisera selon un voyage en trois étapes. À partir de la notion d’Umwelt proposée par Jacob Von Uexkûll (l’un des fondateurs de l’écologie), il constatera que l’espèce humaine est constructrice de « mondes » : à savoir des environnements spécifiques de perceptions et d’actions. Les « villes intelligentes » s’inscrivent dans ce projet anthropologique. Dans une seconde étape, il observera les imaginaires « ambivalents » mobilisés par les promoteurs, et les détracteurs, de ces « smart cities » : « intelligence », « optimisation », « techno-solutionnisme » d’un côté ; « civic techs », « participation », « co-construction » de l’autre ; « Big Mother », « panoptique généralisé » et « contrôle social total », dans une troisième perspective. Il soulignera comment c’est bien en termes de récits et d’images que se structurent les débats. Enfin, il conclura en ouvrant quelques pistes problématiques : Quid de l’avenir du débat politique : quels objets, quels dispositifs ? Quelles modalités d’attention pour intervenir dans ce nouvel Umwelt ? Un monde commun, ou des juxtapositions de mondes ?
Date
On 28 November 2019
Complément date
10h30 - 12h30
Localisation
Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire
Complément lieu
Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils
Salle des Conseils
Contact
Isabelle.Krzywkowskiuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Krzywkowski)
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