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Recherche
Notre nouvelle entité de recherche, l'UMR Litt&Arts, est issue du regroupement de toutes les équipes de recherche de l'ancienne UFR Lettres et Arts.
La continuité même des intitulés souligne a priori la cohérence de l'opération. Mais se regrouper et même se restructurer n'est pas une fin en soi. Sur le fond, il s'agit surtout de nous repositionner pour être à la hauteur des enjeux actuels. Le paysage changeant à toute vitesse, nous ne pouvions pas comme chercheurs attendre passivement la fin des reconfigurations intellectuelles en cours. L'accès de la nouvelle entité au statut d'UMR est de ce point de vue plus qu'une reconnaissance : c'est un encouragement fort à poursuivre dans cette direction, et à amplifier la dynamique qui a présidé au regroupement.
Face au glissement de terrain généralisé qui affecte les humanités, notre proposition ou intuition est de reprendre la question des pratiques, en deçà ou à côté de l'œuvre monumentalisée. La question va des pratiques de la mise en scène à la reprise, en littérature, des problèmes de « poétique » ou poïétique, c'est-à-dire d'un faire, qu'on l'appelle art en français (et latin) ou poiein en grec. Ou encore : en deçà ou à côté de la « textualité », on a aujourd'hui l'émergence avec Internet de ce qui est parfois décrit comme une nouvelle forme d'oralité, une oralité étrange, souvent écrite, qui relance partout l'intérêt pour l'expérience même de la lecture, rapprochée de l'expérience du spectacle ou du film. Si les « humanités numériques » sont ainsi un des angles d'attaque de notre UMR, les problèmes qu'elles soulèvent ne concernent pas que les littéraires, mais tout aussi bien les arts du spectacle, de l'écran et de la scène.
Ainsi esquissée, notre proposition est donc de donner un sens plein au « et » ou & qui dans notre intitulé relie littérature et arts. Un des moyens institutionnels sera, à n'en pas douter, la Maison de la Création et de l'Innovation. Un autre moyen, plus modeste mais pas moins nécessaire, est cette lettre d'information mensuelle dont c'est ici le premier numéro. Il s'agit, par tous les moyens, de faire vivre notre proposition de regroupement, c'est-à-dire de mettre à l'épreuve notre intuition initiale, et, en somme, de pratiquer, en multipliant les synergies, l'idée même de pratiques.
Francis Goyet, directeur de Litt&Arts
Face au glissement de terrain généralisé qui affecte les humanités, notre proposition ou intuition est de reprendre la question des pratiques, en deçà ou à côté de l'œuvre monumentalisée. La question va des pratiques de la mise en scène à la reprise, en littérature, des problèmes de « poétique » ou poïétique, c'est-à-dire d'un faire, qu'on l'appelle art en français (et latin) ou poiein en grec. Ou encore : en deçà ou à côté de la « textualité », on a aujourd'hui l'émergence avec Internet de ce qui est parfois décrit comme une nouvelle forme d'oralité, une oralité étrange, souvent écrite, qui relance partout l'intérêt pour l'expérience même de la lecture, rapprochée de l'expérience du spectacle ou du film. Si les « humanités numériques » sont ainsi un des angles d'attaque de notre UMR, les problèmes qu'elles soulèvent ne concernent pas que les littéraires, mais tout aussi bien les arts du spectacle, de l'écran et de la scène.
Ainsi esquissée, notre proposition est donc de donner un sens plein au « et » ou & qui dans notre intitulé relie littérature et arts. Un des moyens institutionnels sera, à n'en pas douter, la Maison de la Création et de l'Innovation. Un autre moyen, plus modeste mais pas moins nécessaire, est cette lettre d'information mensuelle dont c'est ici le premier numéro. Il s'agit, par tous les moyens, de faire vivre notre proposition de regroupement, c'est-à-dire de mettre à l'épreuve notre intuition initiale, et, en somme, de pratiquer, en multipliant les synergies, l'idée même de pratiques.
Francis Goyet, directeur de Litt&Arts
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