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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Aujourd’hui, l’association du genre littéraire du conte à la forme visuelle de la silhouette peut sembler un lieu commun qui justifie la forme que prennent nombre d'illustrations ou de productions scéniques ou audiovisuelles. Pourtant, cette association entre conte et silhouette n’a pas toujours eu lieu d’être, et il est possible de retracer l’histoire de leur rencontre. Qu’est-ce qui lie cette image fruste et austère qu’est la silhouette, noire et de profil, au genre simple et réputé enfantin du conte « tiré de la tradition orale » ? En analysant les rapports entre conte et silhouette dans l’histoire du film d’animation du XX^e siècle (Michel Ocelot, Lotte Reiniger), François Fièvre montre leurs points de convergence esthétiques, qui permettent de jeter un regard plus alerte et neuf sur certains albums et livres illustrés contemporains.

Interventions

François Fièvre (univ. François-Rabelais, Tours)
Présentation de son ouvrage Le Conte et la Silhouette. Archéologie d'une rencontre (PUR, 2024)

François Fièvre est docteur en histoire de l’art, spécialiste de l’histoire du livre illustré et des rapports entre texte et image. Il est chercheur associé au laboratoire INTRU (univ. François-Rabelais, Tours).

Charlotte Michaux (univ. de Franche-Comté)
Ensauvager le chaperon, une lecture éco-féministe d'un album très contemporain

Charlotte Michaux est formatrice, membre du Comité de rédaction des Cahiers Pédagogiques, chercheuse associée au laboratoire ELLIADD de l’université de Franche-Comté.

• En savoir plus sur Iconotexte et éco-féminisme dans les contes

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Cette séance à trois voix portera sur les humanités numériques et sera consacrée à la présentation des outils d'édition et du traitement automatique des langues auxquels les chercheuses et chercheurs ont de plus en plus recours dans le cadre de leurs recherches et de la diffusion de leurs corpus d'études.

Émilie Demouselle, doctorante contractuelle en littérature médiévale (Litt&Arts), fera la présentation de deux logiciels de transcription (Transkribus et Escriptorium) et en expliquera les enjeux, les difficultés et la mise en pratique.
Ellen Delvallée, chargée de recherche CNRS (Litt&Arts), présentera son projet d'édition numérique de la Chronique française de Guillaume Cretin, « CreNum », mené avec l'aide de l'équipe d'ingénieurs de recherche ELAN.
Corinne Denoyelle, MCF HDR en langue et littérature médiévales (UGA, Litt&Arts), fera la présentation et la démonstration des outils de lemmatisation LGerm pour l'encodage des textes une fois transcrits.

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom (code : 724290).

• En savoir plus sur Humanités numériques

À distance

Les écritures théâtrales contemporaines ne sont pas en reste quant aux questions posées à la porosité entre réel et fiction pour interroger les relations humaines, re-présenter la/une réalité. Une des réponses apportées par les dramaturges repose sur la notion de détour. Or, il n'est pas inintéressant de constater que cette démarche du détour innerve également l'enseignement de cette discipline. Nous le verrons à travers deux exemples : les ateliers d'improvisation et de santé menés à l'UGA et un dispositif d'écriture autour du personnage mené en collège.

Corinne Frassetti est docteure en langue et littérature, associée à Litt&Arts. Pauline Bouchet est MCF en études théâtrales, membre de Litt&Arts et responsable du programme Arts-Santé.

• En savoir plus sur Théâtre et détour : des écritures aux pratiques contemporaines, du collège à l’université

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Cette séance abordera les développements de la littérature et sa lecture en lien avec le numérique : lire avec Chat GPT et approches de la littératube.

• En savoir plus sur La recherche en didactique de la littérature à l'époque d'internet

« Victor Hugo en images » : le titre de ce numéro entre en résonnance avec une tradition critique qui n’a cessé d’étudier le dialogue entre l’« homme-siècle » et la richesse, tout autant que la diversité, des productions iconiques qui entourent son œuvre. La Gloire de Victor Hugo (P. Georgel, 1985), somme monumentale parue à l’occasion du centenaire de la mort de l’auteur, s’interrogeait déjà sur la manière dont le partage et la transmission des images permettaient de « faire communauté ». Qu’il s’agisse des éditions illustrées qui, selon l’expression consacrée par Ségolène Le Men (1985), façonnent un véritable « musée pour lire », des portraits de Hugo publiés dans la presse de l’époque (parfois selon un traitement caricatural), ou encore des adaptations cinématographiques (D. Gleizes, 2005) qui n’ont cessé de transmettre, de génération en génération, les récits de l’auteur, les images accompagnent et peut-être même assurent depuis le XIX^e siècle la réception de l’œuvre de Victor Hugo, ainsi que sa permanence dans l’imaginaire collectif.

Mais quel sens attribuer aujourd’hui au déploiement de l’imagerie liée à Victor Hugo dans notre société ? La figure patrimoniale, si bien ancrée dans notre paysage visuel et culturel, semble en effet soumise à une extrême labilité qui autoriserait, en un sens, la manipulation, plus ou moins consciente, des images qui lui sont attachées, et cela selon des perspectives qui peuvent être bien différentes : artistiques, certes, mais aussi didactiques, ou même politiques. Sacré « écrivain national » (A.-M. Thiesse, 2019) dans les dernières années de sa vie, comment l’image associée à l’œuvre et à la personne de Victor Hugo peut-elle toujours faire communauté, ou bien au contraire fonctionner comme ferment de la dissidence ?

Tout en nous situant dans une histoire des rapports entre texte et image qui s’écrit dès le XIX^e siècle, l’approche choisie pour ce numéro se veut volontairement contemporanéiste, afin d’étudier d’une part la mutation de certains phénomènes sur un temps long, mais aussi de laisser une place plus grande à des manifestations iconographiques propres au contexte à la fois artistique, social, politique mais aussi numérique / médiatique qui est le nôtre.

Les propositions d’article pourront ainsi s’articuler autour des quatre axes suivants :

• Axe 1 - Images de Victor Hugo dans l’espace public
• Axe 2 - Animer la vie de Victor Hugo
• Axe 3 - Victor Hugo illustré
• Axe 4 - Images numériques de Victor Hugo

Les approches croisées de ces quatre perspectives seront encouragées afin de nourrir l’analyse des rapports entre texte et image autour de Victor Hugo et de son œuvre. 

Modalités

Les propositions de contributions sont à adresser à la responsable du numéro, camille.pageuniv-grenoble-alpes.fr (Camille Page), docteure associée à Litt&Arts, avant le 2 juin 2025.
Les articles seront à remettre au plus tard le 1^er janvier 2026 pour une parution du numéro en 2026.

• En savoir plus sur Victor Hugo en images

Iris, n° 45 / 2025

Date de publication : 31/01/2025

• En savoir plus sur Folklore, fakelore : questions d'imaginaires

Les relations entre folklore et imaginaire sont évidentes au regard des ouvrages académiques des XX^e et XXI^e siècles. Le folklore correspond à l’ensemble des savoirs et des traditions d’un peuple. Il comprend des témoignages du passé, oraux ou écrits, en voie d’être oubliés ou transformés par de nouvelles normes et un nouveau mode de vie. Il est ainsi couramment question des connaissances et des histoires anciennes d’un village, d’une région, d’un pays ou d’une culture.

Il existe également un folklore moderne, impliquant des légendes urbaines et un remodelage de contes ou mythes. Ces adaptations permettent de réaliser de nouvelles histoires à vocation artistique et/ou divertissante et parfois commerciale. Elles peuvent aussi être employées dans des discours politiques pour soutenir un régime ou une idéologie. Ces constructions folkloriques récentes investissent de nouveaux médias, proposant des formes inédites de transmission et peut‑être d’invention. Elles constituent alors un champ d’étude du folklore narratif qui mérite d’être approfondi. L’étude du fakelore, comme tradition fausse, apporte également un éclairage intéressant pour la compréhension des structures dynamiques de l’imaginaire.

Toutes les contributions sont en accès libre et intégral sur la plateforme Prairial.

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

La session 2 de cette journée est commune au colloque « Repenser Médée et Antigone depuis le sud : réceptions, relectures, ruminations ».

Elle s'achèvera avec le spectacle Nô Medea qui aura lieu de 15h30 à 17h00 à la salle L'Aparté (361 allée de Berlioz, Domaine Universitaire, Tram B arrêt “Les Taillées” ou Tram C arrêt “Hector Berlioz”).

La compagnie Sangaku, sous la conduite de Maxime Pierre, enseignant-chercheur (université Paris-Cité), présentera une adaptation de la Médée de Sénèque au langage dramatique du Nô japonais.

La réservation est obligatoire. Pour réserver votre place, envoyez un message à nomedeauniv-grenoble-alpes.fr (cette adresse).

• En savoir plus sur Théâtre d'hier, théâtre d'ailleurs

Analyser, percevoir et nommer
Dialogue avec Michel Chion, animé par Emmanuel Siety

À partir d'articles et d'ouvrages de Michel Chion parus au cours des années 1980, auxquels les Cahiers du cinéma, en tant que revue critique et maison d'édition, ont fourni un cadre d'expression favorable, on se propose de revenir sur l'articulation remarquable entre analyse filmique, expérience perceptive, opération descriptive et conceptualisation qui caractérise sa démarche.

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Membre du GRM (Groupe de Recherches Musicales) créé par Pierre Schaeffer de 1971 à 1977, enseignant aussi bien en école de cinéma (à l'IDHEC à partir de 1979), qu'à l'Université (notamment dans le Département d'Études et de Recherches Cinématographiques et Audio-visuelles de l'université Paris 3), Michel Chion est le pionnier de l'exploration du cinéma comme « art sonore » à partir des années 1980, décennie durant laquelle il publie en particulier La Voix au cinéma (1984), Le Son au cinéma (1985), et La Toile trouée (1988). Compositeur, écrivain, enseignant et théoricien du cinéma, réalisateur de courts-métrages et d'œuvres vidéo, il a doté l'analyse filmique d'outils conceptuels permettant de mieux saisir, décrire et penser l'expérience d'« audio-vision ».

Emmanuel Siety est professeur d’études cinématographiques à l'université Sorbonne Nouvelle. Il est notamment l'auteur de Le Plan : au commencement du cinéma (Cahiers du cinéma / SCEREN, 2001), Fictions d'images (PUR, 2009) et Le Montage simultané : vies d’une forme (Rouge profond, 2024). Il a codirigé avec Priska Morrissey l’ouvrage collectif Filmer la peau (PUR, 2017).

• En savoir plus sur Analyses d’analyses – Séminaire 11

 … et va faire trembler les planches des con-sciences humaines !

Depuis le 1^er février 2025, l'UMR Litt&Arts a un compte LinkedIn avec déjà 340 abonné·es !

Énormément utilisé par le CNRS, le ministère, l’ANR, L'Europe... ce réseau social est un incontournable : c'est une manière simple et directe de faire connaître à l'extérieur et durablement nos travaux et ceux de nos doctorant·es puisque les publications sont archivées, visibles et consultables dans le temps.

Rejoignez-nous pour suivre en temps et en heure les évènements scientifiques de l'UMR, réagir à nos posts, et partager vos actualités ! Ensemble, construisons des liens forts, faisons rayonner la recherche en sciences humaines et sociales, promouvons, valorisons ce qui fait notre force et notre unicité : les croisements féconds entre études littéraires « & » arts de la scène et de l’écran.

Ludivine Raimondo

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• En savoir plus sur Un, deux, trois ! Lever de rideau : Litt&Arts débarque sur LinkedIn…

À distance

La séance présentera les deux publications issues des XXII^e Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature organisées par l'équipe de Grenoble et les prolongements qui en découlent : De l’écrivain professeur au professeur écrivant et L’enseignant lecteur de littératures.

• En savoir plus sur L’enseignant lecteur-scripteur, état de la recherche