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À la rencontre de Gérard Macé

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Gérard Macé est écrivain et photographe, poète et essayiste. En résidence à l’Université Grenoble Alpes du 7 au 20 novembre 2016, il vous invite à une réflexion sur l’acte créateur.

Écrivain et photographe, poète et essayiste, Gérard Macé (né en 1946) est en résidence à l’Université Grenoble Alpes du 7 au 20 novembre 2016.



Les départements de Lettres et d’Arts du spectacle (UFR LLASIC), l'UMR LITT&ARTS, la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres, la Maison de la création, l’École doctorale LLSH organisent un ensemble de manifestations destinées aux étudiants, aux chercheurs et au public le plus large.



Une œuvre

L’œuvre de Gérard Macé, publiée principalement chez Gallimard, compte parmi les plus singulières de la littérature française contemporaine : elle se place résolument au carrefour des arts (littérature, photographie, cinéma), des langues (le français, le chinois, le japonais, les langues vernaculaires africaines), des cultures (la province française, l’Europe, l’Afrique, l’Asie, le Grand Nord américain…) et des époques (du Moyen Âge au Paris d’aujourd’hui).



Il suffit de rappeler quelques titres pour percevoir une diversité qui touche autant l’objet du regard que les formes du spectacle : Le Jardin des langues, Les Balcons de Babel, Le Dernier des Égyptiens, Colportages, Un Détour par l’Orient, Éthiopie, Le Livre et l’Ombrelle, Rome ou le firmament, Kyoto : un monde qui ressemble au monde, Chefferies bamiléké, Pensées simples… Son dernier ouvrage, un recueil de poèmes, est paru en 2014 : Homère au royaume des morts a les yeux ouverts. Le troisième tome des Pensées simples paraîtra en novembre 2016.



La créativité de Gérard Macé, éclectique sans dispersion, humaniste sans complaisance, explore simultanément l’espace et le temps, le monde des voyages et la mémoire vacillante des histoires collectives et privées : à la globalisation qui uniformise, elle oppose une mondialisation respectueuse de la diversité culturelle et des cheminements individuels.



La résidence

Gérard Macé développera avec les membres de la communauté universitaire une réflexion sur l’acte créateur, envisagé de manière à la fois théorique et pratique. En exposant son cheminement singulier, en présentant le parcours d’une poétique personnelle, Gérard Macé permettra au public et principalement aux étudiants d’appréhender l’acte d’écriture comme tension entre projet et réalisation, abstraction et concrétisation, processus individuel et conduite générale.



Une dizaine d’interventions sont prévus dans les cours, les séminaires de littérature et de cinéma. Du 8 au 18 novembre, la Bibliothèque Universitaire Droit-Lettres accueillera une exposition consacrée à l’œuvre photographique de Gérard Macé qui a très généreusement accepté de présenter également des éditions rares et des manuscrits de son travail. Le vernissage de l’exposition aura lieu le 10 novembre, il sera précédé d’une conférence de l’écrivain, de 14h00 à 16h00 dans la salle Jacques Cartier, organisée par l’École doctorale, et d’une lecture par le comédien Jacques Bonnaffé, à 17h30 à la Bibliothèque Universitaire.



Le colloque

Les 16, 17 et 18 novembre, un colloque réunira les principaux spécialistes ou les jeunes chercheurs qui travaillent sur l’œuvre de Gérard Macé. Cette rencontre, qui regroupe des universitaires venus d’Asie (Japon, Chine), des États-Unis et d’Europe, se donne pour objet d’explorer le plus largement possible un univers esthétique à la croisée des chemins, des genres et des langues.

Contacts

robert.bonamyatuniv-grenoble-alpes.fr (Robert Bonamy)

ridha.boulaabiatuniv-grenoble-alpes.fr (Ridha Boulaâbi)

Claude Coste

Quid du crowdfunding ?

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Nous connaissions les plateformes de soutien financier aux projets créatifs (MyMajorCompany, KissKissBankBank), découvrons la plateforme dédiée aux projets de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur !

Crowdfunding : littéralement « le financement par la foule, par le public », ou financement participatif



DaVinciCrowd, première plateforme de ce type, a été lancé en septembre 2013, à l’initiative de l’IFFRES (Institut Français des Fondations de Recherche et de l’Enseignement Supérieur), dans un contexte de diminution des dotations et subventions. Grâce à l’outil Internet et aux réseaux sociaux, chaque citoyen peut désormais s’engager concrètement pour faire avancer des projets de recherche portés par des écoles, des universités, des fondations ou des associations d'étudiants. Y contribuer via des actions précises telles que financer un doctorant, des bourses d'excellence, une petite centrale photovoltaïque dans un pays d'Afrique... Sachant que le donateur bénéficie d’un avantage fiscal ! Même si elles ne constituent pas la cible première de la plateforme, les entreprises sont également appelés à se mobiliser : « Les entreprises ne sont pas naturellement philanthropes, mais si elles voient que les citoyens s’intéressent à la recherche, elles suivront le mouvement », estime le directeur de l'IFFRES, Max Anghilante.



Les 77 projets en ligne actuellement sur la plateforme concernent les thématiques suivantes :

  • Écologie et nature
  • Économie et social
  • Éducation et formation
  • International
  • Santé
  • Sciences et recherche



Pour en souligner la diversité et l’audace, gros plan sur quelques exemples, en cours ou achevés :



> Fac Verte Lyon

Il s’agit d’une association étudiante de l'université Lyon 2, engagée sur les questions d'écologie universitaire et de solidarité internationale. Son but est d'améliorer le quotidien des étudiants par une écologie concrète, via la mise en service d’une plateforme de mobilité gratuite et entièrement dédiée à la mobilité étudiante. Cet espace numérique permettra à chacun de créer ses propres points de départ et d'arrivée. Il mettra à disposition des informations utiles aux usagers afin de leur faire connaître les différents services dont ils peuvent bénéficier, ces informations et services étant géolocalisés par une carte interactive facile d'utilisation.



> Centre d'Étude du Karst (Association Loi 1901)

Le Centre d'Étude du Karst a pour vocation l'étude des phénomènes karstiques (grottes, gouffres, sources, eaux souterraines). Le projet Karstodyssée – lancé par un enseignant de géographie à Paris 8 – s'attache à étudier les anciens niveaux de la Méditerranée, préservés dans les grottes marines. Le but est de contribuer aux réflexions sur les effets du réchauffement climatique. En effet, la mer monte depuis 20 000 ans et actuellement le phénomène s’accélère. Une comparaison avec les épisodes passés permettra de préciser des modèles prédictifs et d'anticiper les actions et aménagements nécessaires à une bonne gestion des zones littorales.



> Concours de photos-montage « Adopte-un-doc.com »

Une jeune docteure en sciences de l’éducation, auteur du blog PhDelirium, porte un regard décalé sur les difficultés des doctorants. Son credo : « La thèse nuit gravement à la santé ». À travers ce concours, les doctorants et docteurs doivent vendre/valoriser leurs compétences auprès d’un employeur dubitatif quant à leurs compétences. Et plus la photo ou le montage sera atypique, plus le participant aura de chance de gagner.



Mais dans les projets déposés, pour l’instant, ni texte, ni image, ni écran, ni scène… Tout reste à faire !



Si l’aventure vous tente, vous trouverez sur la plateforme des astuces prodiguées à grand renfort de verbes à l’impératif, version coaching :

  • toujours remerciez vos contributeurs, la gratitude, c’est essentiel ;
  • exploitez tous les moyens de communication dont vous disposez ;
  • précisez le montant ciblé et à quoi il va servir ;
  • fixez un objectif atteignable, un montant surréaliste découragera les donateurs ;
  • soignez la présentation de votre projet, une belle page sera plus attrayante.



Avis aux porteurs de projets… et aux bienfaiteurs !







À PROPOS



<<  Olga, étudiante, a réuni les 6800 € qui lui ont permis d’achever sa thèse en sciences du langage ! Pas besoin de plateforme, ni de coach. Son succès elle le doit à ses amis, un blog, les réseaux sociaux, des vidéos décalées et humoristiques de présentation de son projet, avec comme seule idée : séduire et amuser ! Lire l'article



L'Université Laval au Québec a lancé sur un an une campagne de financement visant à réunir 350 millions de dollars pour ses 350 ans … un objectif ambitieux mais réaliste selon le recteur ! Sauf qu'officiellement l'institution a été créée en 1852, une erreur qui fait polémique mais fait parler d'elle… Lire l'article  >>

Autour des brouillons de Jean-Philippe Toussaint

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Le projet Réticence, ou comment permettre au lecteur de pénétrer dans le bureau de l'écrivain pour mieux saisir le processus de la création littéraire…

Mettre en ligne des brouillons pour permettre à chacun d'accéder aux archives de la création littéraire, de les décrypter, et de s'en emparer pour de nouvelles recherches ou de nouvelles créations : c’est l’objectif du projet collectif et collaboratif élaboré à partir des brouillons du roman La Réticence (Éditions de Minuit, 1991) que l’écrivain Jean-Philippe Toussaint a confiés à l’UMR LITT&ARTS au printemps 2015.



Une équipe de chercheurs et d’étudiants, coordonnée par Brigitte Ferrato-Combe, a procédé à un premier inventaire du fonds d’archives, préalable indispensable à toute étude approfondie – littéraire, stylistique, génétique ou autre. Les découvertes permises par cette première exploration seront présentées du 13 octobre au 3 novembre 2016, à la Bibliothèque universitaire Droit-Lettres sur le campus de Saint-Martin-d'Hères, lors de l’exposition « Dans l’atelier de l’écriture de Jean-Philippe Toussaint » inscrite dans le cadre de la Fête de la Science 2016.



Ce fonds présente un intérêt exceptionnel à la fois par son ampleur (plus de 2500 pages de brouillons, épreuves et autres documents) et par sa cohérence. Il offre l’occasion rare de suivre l’élaboration d’un roman depuis la rédaction des premières pages jusqu’aux échanges avec l’éditeur précédant la publication, en passant par les multiples phases de réécriture. Il s’agit pour l’essentiel d’un tapuscrit, antérieur à l’usage du traitement de texte, sur lequel apparaissent de très nombreuses corrections manuscrites qui demandent un long travail de déchiffrement. C’est à ce décryptage que l’écrivain lui-même et les chercheurs souhaitent associer le grand public. Conservés au SID, les brouillons ont été numérisés et commencent à alimenter une plateforme de transcription contributive dont l’ambition est d’inciter les lecteurs, amateurs de littérature ou simples curieux à participer à la construction de l’objet scientifique. En prenant part à la transcription, chacun pourra assister, page après page, à la fabrique de l’œuvre, entre tâtonnements et fulgurances, et observer au plus près le cheminement de l’écriture, avec ses trouvailles, repentirs, corrections, reformulations, ajouts ou suppressions.



Les différents volets du Projet Réticence et les premières réalisations seront dévoilés en présence de Jean-Philippe Toussaint, en résidence à l’Université Grenoble Alpes du 11 au 15 octobre 2016 grâce au soutien de la Maison de la création.

L'Ouvroir Litt&Arts, an I

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Où en est L'Ouvroir aujourd'hui ? Grâce à tous les membres de Litt&Arts et au-delà, ce site dédié exclusivement à la valorisation des contenus de la recherche a dépassé toutes les attentes.

Cela fait tout juste un an que l'UMR Litt&Arts a lancé L'Ouvroir, en faisant le pari qu'un site bis, dédié exclusivement à la valorisation des contenus de la recherche, pouvait répondre aux besoins de la recherche en arts et pratiques du texte, de l'image, de l'écran et de la scène.



Où en est L'Ouvroir aujourd'hui ? Grâce à tous les membres de LITT&ARTS et au-delà, L'Ouvroir a dépassé toutes les attentes.



Son succès est d'abord celui de La Réserve : 150 articles y ont été réédités au fil des mois par une trentaine d'enseignants-chercheurs. Certains d'entre nous ont saisi l'occasion pour la réédition en open access de leurs archives, à l'instar d'Isabelle Krzywkowski ou de Jean-Yves Vialleton. Sans compter que La Réserve permet également de valoriser par équipe les travaux : en atteste par exemple la page dédiée à ÉCRIRE.



Autre opportunité offerte par L'Ouvroir, et autre réussite : les Carnets de recherche, au nombre de cinq. La-Digitale, blog dédié aux idées numériques, s'est enrichie d'un certain nombre de billets, de Yves Citton, Élisabeth Greslou ou encore Raphaël Baroni. Venu très tôt la rejoindre, le blog des doctorants de l'UMR, Connivences ; mais également une page dédiée au projet Orateurs et Rhétoriciens ; un nouveau carnet de recherche animé par Nathalie Rannou sur la didactique de la poésie, joliment intitulé Poésie Ouverte ; et le Recueil Ouvert du Projet Épopée qui vient de s'enrichir d'une nouvelle livraison d'articles, coordonnée par Florence Goyet et Pierre Vinclair, sur « L'extension de la pensée épique ».



Mais L'Ouvroir brille aussi par d'autres rubriques : une dizaine de podcasts sont d'ores et déjà en ligne, gardant trace des conférences invitées dans les séminaires de recherche de CINESTHEA, de l'axe Media ou encore d'ÉCRIRE. Enfin, les actes d'une journée d'études sur Les fragments pascaliens ont été publiés, en attendant un numéro spécial sur la mise en scène, coordonné par l'université de Lausanne.



Car l'avenir qui se dessine pour L'Ouvroir LITT&ARTS est désormais là : tout en continuant à être un espace naturellement ouvert à tous les membres de l'équipe, L'Ouvroir va entrer dans une nouvelle phase de développement. En bénéficiant d'une présentation imminente dans un des éditoriaux de Fabula, L'Ouvroir entend bien accueillir d'autres travaux dès lors qu'ils entrent dans le champ des arts et pratiques du texte, de l'image, de l'écran et de la scène. Cela suppose bien évidemment une structuration beaucoup plus forte du comité éditorial et du conseil scientifique : de tout cela nous aurons également à reparler.



Christine Noille, webmestre de L'Ouvroir LITT&ARTS

L'attention sur tous les fronts…

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Cet automne, Litt&Arts organisera et proposera de multiples activités en différents sites de l’agglomération grenobloise autour de la thématique de l’attention et avec la spécialiste Katherine Hayles.

Cet automne, LITT&ARTS organisera et proposera de multiples activités en différents sites de l’agglomération grenobloise autour de la thématique de l’attention, à laquelle la composante CHARNIÈRES, l’axe « Études de media comparés » consacrent un partie de leurs efforts et de leurs ressources – en partenariat avec l’Hexagone de Meylan dans le cadre de l’Atelier Arts et Technologies de l’Attention.



Le point fort de ces activités sera la venue sur le campus de l’Université Grenoble Alpes de N. Katherine Hayles, professeure de littérature et de théorie des media à Duke University (États-Unis). Cette spécialiste de littérature dotée d’une formation initiale scientifique est devenue l’une des voix les plus reconnues mondialement dans la théorisation de l’attention, du numérique et de ce que les humanités peuvent leur apporter. Outre How We Became Posthumans, qui l’a rendue célèbre en rappelant aux projets transhumanistes l’importance de notre corporéité dans la construction de nos connaissances, elle a publié en 2012 How We Think, dont les ELLUG viennent d'éditer la traduction française sous le titre de Lire et penser en milieux numériques. Attention, récits, technogenèse.



Mercredi 12 octobre 2016. Une séance du séminaire « Intermédialités » proposé par Gretchen Schiller accueillera Katherine Hayles, de 13h30 à 15h30, en partenariat avec l’École d’Art et de Design de Grenoble, et avec le soutien de la Maison de la création. Le soir, à 20h00, Katherine Hayles donnera une conférence plénière (en anglais traduite simultanément en français) à l’Hexagone de Meylan, dans le cadre de l’Atelier Arts et Technologies de l’Attention, sur le thème « L’attention entre facultés humaines et dispositifs techniques ».



Jeudi 13 octobre 2016. Une journée d’étude sera organisée autour de Katherine Hayles dans la Grande Salle des Colloques du bâtiment Stendhal, de 9h00 à 17h00, sur le thème « Attention humaine / Attention computationnelle ». Cette journée rassemblera des chercheurs rhône-alpins : Jean-Philippe Lachaux (neurologue à l’INSERM, auteur de Le cerveau attentif), Rémi Ronfard (spécialiste des rapports entre arts, récits et intelligence artificielle à l’INRIA), Elena Pierazzo (LUHCIE, directrice de la Text Encoding Initiative) et Yves Citton (LITT&ARTS, auteur de Pour une écologie de l’attention). Elle fera venir deux invités internationaux : Nicolas Nova, co-fondateur de Near Future Lab, professeur à la HEAD (Genève) et anthropologue de nos gestes et imaginaires numériques, et David M. Berry, co-directeur du Sussex Humanities Lab et professeur à Sussex University (Grande-Bretagne), auteur de plusieurs ouvrages sur les humanités numériques, la philosophie du software et les subjectivités numériques.

Cette journée sera l’occasion de réfléchir ensemble aux questions suivantes : Parle-t-on de la même chose lorsqu’on analyse des automatismes neurologiques de l’attention perceptive attirée par des saillances et lorsqu’on programme des appareils pour identifier des formes ? Qu’est-ce qu’une attention non-automatique ? Quelles autres formes d’attention possibles les machines permettent-elles d’envisager ? Comment repenser le statut des attentions humaines et machiniques dans les universités du XXIe siècle ? En quoi les balisages mis en place par la Text Encoding Initiative (TEI) pour traiter automatiquement les corpus numérisés se rapprochent-ils ou s’écartent-ils de ce que nous comprenons du fonctionnement de l’attention humaine ?



Mardi 29 novembre 2016. Concluant cette série de rencontres, une conférence d'Yves Citton sera donnée à 20h00 à l’Hexagone de Meylan, sur le thème « Attention humaine et subjectivités computationnelles », consacrée à faire le point sur les rapports entre ce qu’on peut espérer (et craindre) de l’attention algorithmique et ce que cela peut nous dire sur les spécificités de l’attention humaine.

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Nos doctorants ne sont pas que doctorants !

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Pop en Stock France : une émission de Radio Campus Grenoble animée par Clément Pelissier (doctorant, composante ISA) et Jonathan Fruoco (docteur, ILCEA4).

Le projet radiophonique Pop-en-Stock France a vu le jour grâce à Clément Pelissier, suite à un séjour de recherches à Montréal, en 2015, soutenu par la Région Rhône-Alpes (bourse CMIRA Explora’doc). Au sein du Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, Figura (UQAM), dans le cadre d’une thèse consacrée aux comic books, Clément a trouvé de nombreuses occasions d’évoquer la culture populaire en participant à l’émission radiophonique hebdomadaire Pop-en-Stock, qui vulgarise et diffuse cette culture dans tous les domaines de fictions confondus (cinéma, cyberculture, littératures, télévision…).



De retour en France, il a décidé, avec le soutien et l’accord du Professeur Antonio Dominguez Leiva, de l’équipe montréalaise de l’émission, et de sa directrice de thèse, Marie-Agnès Cathiard, de créer la branche française de cette émission. Il a alors contacté Jonathan Fruoco, avec lequel il avait déjà collaboré, en mai 2015, sur l’organisation d’un colloque de doctorants et docteurs, « Imaginaire sériel ». Et c’est ensemble qu’ils ont proposé le projet à Campus Grenoble. La première diffusion de l’émission eut officiellement lieu en novembre 2015 et elle se poursuit aujourd’hui, à raison d’une fois par mois. Clément anime l’émission et Jonathan y participe également tout en ayant le rôle de réalisateur.



Chaque session traite pendant une heure d’un thème spécifique de la culture populaire. Jonathan et Clément reçoivent chaque mois un invité différent, spécialiste, professionnel ou tout simplement passionné par le sujet. À ce jour, ont été abordées des thématiques aussi variées que la saga Star Wars, la série Columbo, ou encore le rôle de la nourriture et de la cuisine dans la culture populaire.



Ces rendez-vous radiophoniques font l’objet d’une préparation rigoureuse et de recherches alimentées par leur passion des sujets évoqués. Le but étant de la transmettre aux auditeurs et de leur faire découvrir ou redécouvrir, dans un cadre détendu, la richesse de la culture populaire qui jalonne sans cesse nos imaginaires. Les thèmes sont choisis d’un commun accord entre Clément, Jonathan et leur invité pressenti, en fonction de l’actualité ou bien de leurs envies. Par ailleurs, Clément et Jonathan ont pu occasionnellement parler de la culture populaire dans d’autres émissions de Campus Grenoble.



L’émission Pop-en-Stock France est diffusée sur les ondes de Campus Grenoble (fréquence 90.8) un jeudi par mois, de 22h30 à 23h30, puis mise en ligne sous format podcast sur le site de la radio : http://campusgrenoble.org/series/pop-en-stock/

Six mois d’UMR

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Francis Goyet, directeur de l'UMR, revient sur cette première étape qui s'avère prometteuse.

Nous voici au début juin 2016, après être officiellement devenus UMR au 1er janvier 2016. Nous entrons donc dans le sixième mois, ce qui est l’occasion d’un premier point d’étape – je ne prétends pas ici faire un bilan sous forme de liste.



L’événement et la nouveauté que représente pour nous le passage à l’UMR ont été comme absorbés, subjectivement, par le passage concomitant à l’UGA, avec, en prime, l’IDEX. Le vrai choc de nouveauté est là, dans l’immédiat : les organigrammes se sont complexifiés, nous avons besoin de réapprendre à qui nous adresser, la place exacte du « Pôle SHS » n’est pas encore limpide, il faut de nouveau se mobiliser pour les projets IDEX, etc. À cela s’ajoute dans notre vécu d’enseignants la NOF, elle-même « nouvelle » comme l’indique son acronyme, et très déstabilisante. Dans ce mouvement général, l’UMR ferait presque figure d’oasis de stabilité. En termes de fonctionnement, c’est pendant l’année civile précédente, 2015, que nous avons surtout essuyé les plâtres, suite à la fusion de nos anciennes équipes – mais une fois le budget calé en janvier 2016, chacun a pu s’occuper de l’essentiel : réaliser les projets annoncés.



Dans ce tourbillon incessant, je me contente de souligner deux évidences, c’est-à-dire deux situations que nous prenons déjà comme évidentes, alors que cela n’allait nullement de soi, il n’y a pas si longtemps.



La première est, à l’intérieur de l’axe 1 « Humanités numériques », la fluidité avec laquelle les beaux projets de Brigitte Combe et de Françoise Leriche bénéficient du savoir accumulé par les projets numériques précédents. Si on passe aussi facilement des manuscrits de Stendhal à ceux de Proust ou de Toussaint, c’est bien parce que nous sommes dans la même UMR, avec la même Élisabeth Greslou comme ingénieure de recherche. C’est évident – désormais. Auparavant, chacune de nos anciennes équipes se débrouillait dans son coin.



L’autre évidence est celle-ci. Pour ce que je perçois de notre image dans l’UGA, il me semble que nous existons déjà, sans discussion, dans le nouveau paysage. C’est un premier résultat, dont l’évidence même n’a pas de prix. J’ai assisté à la Commission Recherche où notre collègue Gretchen Schiller a présenté la Maison de la Création et de l’Innovation : les scientifiques dans la salle étaient visiblement très intéressés, et pas seulement parce que le diaporama était réussi. Ce bâtiment à venir de 5 000 m2 affiche une claire ambition interdisciplinaire, qui cadre elle-même parfaitement avec les attendus sur la « pratique » dont nous avions fait la colonne vertébrale du projet d’UMR. Le fait que Litt&Arts soit le labo « porteur » de la Maison de la Création répond ainsi à une profonde logique scientifique, même si par définition nous n’y serons pas seuls. De même, le projet IDEX porté par Gretchen se développe autour de l’idée de performance, en fédérant trois SFR : émerge par exemple un beau projet entre médecins et Arts du spectacle (le 3e étage de la Maison sera sur un axe Santé). Subjectivement, tout cela est encore peu perceptible, de même que le bâtiment n’est pas encore construit. Mais les fondations institutionnelles sont là, et nous ne saurions trop remercier Gretchen de l’énergie qu’elle y investit. Il en va de même, du côté de l’IDEX, pour le projet d’Institut des données, où nous pouvons cette fois remercier Christine Noille pour son investissement : celle-ci a été dès le départ le moteur qui a peu à peu fédéré des forces SHS très dispersées sur le campus. Là encore, face à du « big » et du dur (des scientifiques, et en big data), il n’était pas indifférent que Christine appartînt à une UMR, en termes d’autorité scientifique et institutionnelle. Parmi les projets IDEX actuels, dont peu sont véritablement SHS, nous tenons notre rang. Nous sommes même, grâce à nos deux collègues, une force de proposition.



Des fondations, mais pas de bâtiment encore visible : ce serait une façon de décrire notre sentiment général. Notre enthousiasme ou du moins notre curiosité ont certes été un peu refroidis par l’annonce, en janvier, que le passage à l’UGA rabotait de 10 % notre dotation d’établissement, pour 2016 uniquement. Mais il faut voir plus loin. Quae cum ita sunt… Les choses étant ce qu’elles sont, nous ne nous en tirons pas trop mal, dans une situation d’ensemble qui n’est pas toujours brillante, et est certainement assez chamboulée. Je conclurai en rendant hommage à l’énergie de chacun dans l’UMR. Je vois par exemple que les responsables de composante ont réagi aux contraintes budgétaires en partant en quête de nombreux autres financements, avec beaucoup de succès – ce qui ne fait que rendre plus urgent notre besoin de personnel d’appui ! Le découragement n’est pas au programme, et ce qui nous menace serait plutôt la surproductivité. Les fondamentaux de l’UMR sont bons. Le CNRS, de son côté, ne raisonne pas à court terme : c’est une institution du temps long, un peu lourde et lente, dont le soutien indéniable fera sentir peu à peu ses pleins effets. Il nous faut à la fois nous « bouger » sans arrêt, donc annoncer des projets, et rester stables dans nos objectifs, c’est-à-dire ne pas oublier… d’avancer les projets annoncés. Assurément, cela a toujours été notre situation de chercheurs. Mais la vraie nouveauté est que le cadre à l’intérieur duquel nous opérons s’est considérablement élargi, même si, emportés par le mouvement, nous nous en rendons encore à peine compte.



Francis Goyet

Lancement d'un atelier Arts et Technologies de l’Attention en collaboration avec l’Hexagone

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L'UMR Litt&Arts et l'Hexagone Scène Nationale Arts-Sciences de Meylan explorent ensemble les problématiques des arts et des technologies de l’attention !

L'unité de recherche et le théâtre collaborent déjà sur des projets ponctuels. Ils espèrent renforcer cette collaboration et lui donner une continuité thématique plus ciblée en explorant les problématiques des arts et des technologies de l’attention.



Depuis de nombreux siècles, les diverses « machines » développées par les spectacles vivants et les pratiques artistiques offrent à nos attentions des expériences uniques et transformatrices. À l’heure où l’attention humaine fait l’objet de compétitions économiques et de luttes politiques inédites, que pouvons-nous apprendre de l’archéologie et des développements les plus récents de telles machines ?



L’hypothèse fondatrice de cet atelier « Arts et Technologies de l’Attention » est que, avant-hier comme aujourd’hui et comme après-demain, les performances artistiques se situent à la pointe de ce que les technologies permettent aux humains de faire et d’imaginer. C’est en étudiant les réappropriations artistiques des « nouveaux media » du passé, en rapport avec les détournements créatifs des appareils les plus récents, que nous serons le mieux placés pour comprendre ce qui est en train de nous arriver – et de nous bouleverser – à travers la numérisation croissante de nos attentions individuelles, conjointes et collectives (par ordinateurs, tablettes, smartphones et réseaux interposés).



Le but de cette structure collaborative est de faire converger expérimentations artistiques, innovations technologiques et réflexions esthétiques en invitant des artistes, des ingénieurs, des scientifiques et des chercheurs en Humanités à monter des projets aidant à comprendre ce que les divers appareillages inventés par les humains ont fait, sont en train de faire et seront en mesure de faire aux attentions humaines, dans une perspective de long terme.



La scène de l’Hexagone fournira une plateforme de collaboration privilégiée à ces collaborations, qui pourront toutefois prendre des formes très variées selon les projets, allant de la didactique de la littérature à la sociologie de l’art, en passant par la chorégraphie et le médiactivisme. Les axes 4 « Pratiques créatives (Textes, images, scènes, écrans) » et 5 « Études de media comparés » seront au cœur des activités développées dans ces projets.

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Yves Citton

Vers une édition digitale du commentaire à l’Iliade de Manuel Moschopoulos

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Textes, commentaires, traductions, notes, scholies anciennes et ajouts personnels : établir des liens à l'aide d'outils informatiques, telle est l'ambition de ce projet porté par la composante Translatio.

Le projet « Vers une édition digitale du commentaire à l’Iliade de Manuel Moschopoulos », porté par Françoise Létoublon (LITT&ARTS, composante Translatio), Christian Boitet et Thomas Lebarbé (LIDILEM), et Hervé Blanchon (LIG), a fait partie des projets retenus lors de l’AAP MSH-Alpes 2015, ce qui lui permet de s’ouvrir à des collaborations internationales.



Il consiste en un travail de mise en ligne du commentaire de Manuel Moschopoulos aux deux premiers chants de l’Iliade. L’ouvrage, imprimé en 1719, fait partie de nos collections.  La référence complète est Man. Moschopuli Byzantini Scholia ad Homeri Iliados librum I et II; adhuc inedita [cum textu Homeri, versione latina] notis et animadversionibus Joannis Scherperzeelii; accedit commentarius Joachimi Camerarii [et eiusdem Iliados primi et secundi libri conversi in latinos versus].



Le texte numérisé se trouve déjà dans la Bibliothèque numérique, mais la numérisation sous forme d’image, même d’excellente qualité, ne permet pas une bonne utilisation du document par les chercheurs. Il n’est d’ailleurs pas indexé par les bibliothèques numériques françaises, lacune qu’une collaboration internationale devrait pouvoir combler. Le travail en cours dans le cadre du projet MSH nous a déjà permis de passer au format PDF, et donc de pouvoir effectuer des recherche en texte intégral. Il s’agit maintenant de procéder à une océrisation fine pour le grec et le latin, les deux langues utilisées dans l’ouvrage, grâce à des outils dont nous ne disposons pas à Grenoble pour le moment. Il est probable que la solution passe par la technique du tree banking, supposant une infrastructure internationale plus importante (équipe en Digital Humanities à Leipzig dirigée par le Pr G. Crane, et Homer Multitext à Washington dirigée par les Pr N. Smith, L. Muellner et G. Nagy) : l’objectif étant de figurer entre autres parmi les projets associés dans le cadre du Open Greek and Latin Project.



L’ouvrage réunit d’une manière originale plusieurs œuvres différentes, d’auteurs divers et remontant à des époques différentes :

  • deux chants de l’Iliade d'Homère (œuvre difficile à situer dans le temps, entre le IXe et le VIe siècle av. J.-C. selon les divers spécialistes ; l’auteur est tout aussi controversé) ;
  • un commentaire dû au savant byzantin Manuel Moschopoulos (élaboré à Byzance sous la dynastie des Paléologues), initialement sous forme manuscrite ;
  • l’édition de cette œuvre par un savant (flamand ?) du XVIIe siècle, Johannis Scherpezeel, qui a ajouté le commentaire de Joachim Camerarius, un autre érudit européen, probablement germanophone, du XVIe siècle. Les langues utilisées sont le grec (celui d’Homère étant assez différent de celui des scholiastes, ce qui rend la lecture parfois délicate) et le latin pour Scherpezeel et Camerarius. Avec l’aide de l’ordinateur, nous proposerons une traduction en français soumise à la vérification des spécialistes.



Notre édition datée de 1719 (en chiffres romains difficiles à lire) vient d’un imprimeur rhénan, Jacob van Poolsum, Utrecht (Trajecti ad Rhenum). La page de titre et le contenu peuvent donner lieu à d’intéressants commentaires du point de vue de l’histoire du livre, de l’imprimerie, des couleurs (rouge et noir en l’occurrence), des marques d’imprimerie, etc.



Une fois cette première étape bien engagée grâce à la collaboration de l’équipe des Digital Humanities, nous pourrons envisager de remontrer de l’imprimé au manuscrit de Moschopoulos avec la collaboration de l’université de Patras (Evfrosia Noussia) et de Jean-Fabrice Nardelli (Marseille). L’importance de notre ouvrage pour l’histoire du livre est essentielle, car il permet de montrer comment la culture a évolué depuis l’Antiquité : l’Iliade a probablement été composée oralement, puis notée par écrit à une époque difficile à déterminer, et transmise ensuite par l’intermédiaire de rouleaux de papyrus, dont subsistent de nombreux fragments. La forme du livre que nous connaissons nous vient des manuscrits médiévaux, appelés du nom latin codex. Dans de nombreux manuscrits, des commentaires ont été notés dans les marges, parfois tout autour du texte primaire. Ces commentaires sont appelés scholies d’après leur nom grec. Après l’invention de l’imprimerie, les éditeurs modernes ont quelquefois cherché à reproduire les scholies avec le texte qu’elles commentaient, et la solution la plus simple était d’essayer de reproduire la mise en pages des manuscrits ou de l’adapter aux pages d’imprimerie. L’ouvrage ici en question a suivi cette évolution : Moschopoulos, dans le cadre savant de Byzance, disposait de manuscrits antérieurs qui ont dû servir de base pour son propre manuscrit, recopié ensuite par des moines dans les scriptoria.



Outre le fait qu’il est exempt de droits, l’ouvrage – qui n’a jamais été réédité et n’a été jusqu’à présent numérisé que dans le cadre de notre projet – présente un intérêt certain pour la petite communauté des spécialistes d’Homère et de la culture grecque byzantine, les spécialistes de l’histoire du livre et de l’écriture, les informaticiens, par la diversité des problèmes que sa structuration pose à l’analyse et pour une présentation judicieuse et accessible sur le web.







Le schéma reproduit ci-dessus ne montre qu’une partie de la complexité du travail : en plus des liens à établir entre le texte grec et les commentaires en grec, la traduction latine, les notes en latin et en grec, tels que le schéma les montre, il faudrait aussi créer des liens entre les différentes parties du texte et les commentaires, et entre les commentaires dus à Moschopoulos et ceux dus à Camerarius, présentés dans une deuxième partie du livre avec une nouvelle pagination. Ce travail pourrait être rendu possible grâce à la participation à l'équipe de Christiane Louette, spécialiste du XVIe siècle. Les liens hypertextuels pourraient permettre de présenter simultanément ou alternativement divers passages. Nous devrions par exemple pouvoir visualiser un passage et sa traduction (latine/française, ou dans une autre langue européenne moderne), ou le même passage et ses commentaires (scholies en grec, notes en latin par son éditeur Scherpezeel, commentaire latin de Camerarius).



L'objectif pour 2016-2018 est donc d’établir des collaborations internationales pour une océrisation qui permette, par l’intermédiaire du langage TEI-XML :

  • une consultation en ligne fiable avec affichage par exemple des notes ou des scholies seules, ou d’une partie du texte avec les commentaires qui le concernent ;
  • le travail sur les versions multilingues du texte (traduction assistée par ordinateur du grec et du latin en français et d’autres langues européennes).

Contact

fletoublonatwanadoo.fr (Françoise Létoublon)

Atelier Plasticité du cinéma – Du patrimoine Gaumont à quelques pratiques contemporaines

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Gros plan sur un projet de l'axe 4 « Pratiques créatives (Textes, images, scènes, écrans) », monté en partenariat avec LUX-Scène nationale (Valence) et Gaumont dans le cadre de la manifestation Viva Patrimoine !

Cet atelier s'est déroulé le 11 février 2016 au LUX de Valence, à l'occasion de l'édition 2016 de Viva Patrimoine !, qui fête le patrimoine du cinéma, sur le thème « 120 ans de cinéma : Gaumont, depuis que le cinéma existe ».



Coordonnée par Robert Bonamy (LITT&ARTS, composante CINESTHEA) et Dominique Païni (commissaire d’exposition, critique), cette journée de recherche proposait deux parcours : le premier parmi des singularités du catalogue Gaumont, en reliant histoire du cinéma et histoire des arts plastiques ; le second en débordant ce corpus, pour investir d’autres pistes contemporaines sur les relations entre cinéma et arts plastiques et opérer des croisements entre restauration, réemploi et réactivation.



Parcours 1. Patrimoine Gaumont – Cinéma et arts plastiques

À travers Jean Grémillon, Philippe Roger (université Lumière, Lyon 2)

À travers Louis Feuillade, Suzanne Liandrat-Guigues (université Paris 8)

À travers Gaumont, Dominique Païni (commissaire d’exposition, critique)



Parcours 2. Viva ! (Restauration, réactivation !)

À travers Federico Fellini, Clizia Centorrino (Université Grenoble Alpes / université de Turin)

À travers Mati Diop, Robert Bonamy (Université Grenoble Alpes)

À travers les originaux des films de Céline Fontaine et autres cinéastes expérimentaux, Laure Sainte-Rose (restauratrice de films, Atelier cinématographique Ad Libitum)

À travers les Moments choisis de Godard, Arthur Mas et Martial Pisani (université Paris 8)



Cette journée, organisée par l'UMR 5316 LITT&ARTS, en collaboration avec la SFR Création, s'inscrit dans l’axe 4 « Pratiques créatives (Textes, images, scènes, écrans) », qui permet notamment l’organisation de master class et d’ateliers en présence d’artistes (metteurs en scène, cinéastes, chorégraphes, etc.), ou d’écrivains. Ces rencontres réflexives sont ouvertes au public non universitaire et s’appuient sur des partenariats avec des institutions artistiques et culturelles locales (MC2 Grenoble, L’Hexagone, L’Amphidice, Comédie de Valence, Bibliothèques municipales, Cinémathèque de Grenoble, cinéma Le Méliès, Lux-Scène nationale de Valence, etc.) et nationales.

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