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Dossier de la revue Multitudes sur les subjectivités numériques

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La revue Multitudes publie début avril, dans son n° 62, un dossier d’une centaine de pages sur les « subjectivités computationnelles », avec la collaboration de Litt&Arts.

Il s'agit de l’un des thèmes centraux de l’axe 5 « Études de media comparés », qui se propose d’explorer les moyens et les milieux de communication où se transforment nos pratiques et nos imaginaires.



Pour le meilleur comme pour le pire, nos divers appareillages numériques s’entremêlent de façon toujours plus complexe et toujours plus intime dans les replis de nos subjectivités. C’est une banalité de dire qu’ils induisent de nouvelles façons de s’orienter dans un monde désormais truffé de senseurs (capteurs, caméras, puces RFID, satellites). Chacun de nos plus petits gestes (cliquer, zapper, sourire, cligner des yeux, sortir d’une autoroute) produit désormais des traces instantanées, inscrite dans les flux de big data dont des machines de computation tirent des ajustements en temps réels. Une inimaginable puissance de recombinaison envahit ainsi des sphères jusque-là protégées de nos modes de collaboration, de nos pensées et de nos désirs. Un « inconscient technologique » structure en sous-main les grammaires de nos échanges quotidiens, sans que nous nous intéressions assez aux boîtes noires d’où émanent les si brillantes lumières du monde numérique.



Ce dossier essaie justement d’y voir un peu plus clair. Comment subjectivation et computation riment-elles désormais si souvent ensemble ?



La table des matières comprend les articles suivants :

 

  • Yves Citton, Introduction : « Subjectivations computationnelles à l’erre numérique »
  • Jeff Guess, « Sports d’équipe »
  • Franco Berardi, « Décomposition et recombinaison à l’âge de la précarité »
  • Nigel Thrift, « L’inconscient technologique »
  • Anthony Masure, « Subjectivités computationnelles et consciences appareillées »
  • Luciana Parisi, « La raison instrumentale, le capitalisme algorithmique et l’incomputable »
  • Tyler Reigeluth, « L’algorithmique a ses comportements que le comportement ne connaît pas »
  • Anne Zeitz, « Temporalités, computation, surveillance »
  • Ariel Kyrou, « Nos subjectivités baignent dans un imaginaire de science-fiction »
  • @81happenings, « Conditions Générales d’Utilisation : #12ThèsesSurLaSubjectivité Computationnelle »


L’introduction du dossier sera mise en libre accès sur L'Ouvroir Litt&Arts.



> Multitudes, publiée tous les trimestres, est une revue politique, artistique et philosophique. Fondée en mars 2000, elle est devenue le support d’un projet éditorial et numérique transnational qui modère une liste électronique (« Multitudes-Infos »), actualise un site, en développe un autre dédié à la création artistique (« Multitudes-Icones ») et lance une collection d’essais aux Éditions Amsterdam (« Multitudes-interventions »). Son objectif est d’expérimenter de nouvelles conditions d’énonciation et d’agencements de la politique en esquissant des problématiques qui traversent les champs de l’économie politique, de la philosophie, des pratiques artistiques ou des cultures émergentes du numérique libre.

La collaboration entre la SFR Création et l’UMR Litt&Arts

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La Maison de la création lance la structure fédérative de recherche Création (SFR Création), projet auquel le laboratoire Litt&Arts a pris part et dans lequel il est particulièrement impliqué de par son rôle d’unité porteuse.

La SFR Création (FED 4269), récemment habilité par le MENESR, a pour vocation de développer des recherches et des formations qui s’intéressent aux multiples pratiques de la création : artistique, culturelle, sociale, économique. Elle permettra d’animer des collaborations entre communautés académiques, culturelles, socioprofessionnelles, et de créer un environnement expérimental spécialisé sur la recherche et la création. La mise en place de liens pérennes au sein de ce réseau partenarial offrira des opportunités en termes collaboratifs pour développer des nouvelles méthodes et outils de la recherche et de l’enseignement. La SFR prendra part à la production, la transmission et au partage de nouvelles connaissances, savoirs faire et pratiques via ses activités de valorisation.



La SFR Création. L’identité scientifique







Les orientations scientifiques de la SFR Création sont le résultat, d’une part, d’une dynamique de programmes scientifiques de la Maison de la création et, d'autre part, d’une réflexion menée avec l’ensemble de ses membres sollicités pour identifier et définir les thèmes de recherche susceptibles de les intéresser.



La SFR réunit 5 UMR, Litt&Arts (unité porteuse), CRESSON (Ambiances, Architectures, Urbanités), GIPSA-lab, LIG (GETALP), PACTE ; l'USR MSH-Alpes ; les laboratoires GRESEC, LUHCIE,  ILCEA 4, LIDILEM et PPL. Elle s’appuie sur les partenariats institutionnels INPG (Institut National Polytechnique de Grenoble), ESAD (École d'art et de design Grenoble-Valence) et les réseaux RESCAM (le Réseau interuniversitaire d’écoles doctorales Création, Arts et Médias), « European Art Science Technology Network » (initié dans le cadre du programme européen Culture et coordonné par ACROE), ainsi que le réseau national des MSH (Maison des Sciences de l’Homme).



La stratégie scientifique a pour objectif de réunir les laboratoires autour de cinq orientations :

  • Expérimentation de nouveaux langages, formes et pratiques de la création ;
  • Analyse des processus et des pratiques de création ;
  • Étude historique et temporelle de la création ;
  • Observation et critique des enjeux socioculturels des pratiques artistiques et de l'industrie culturelle ;
  • Réflexion sur la dimension territoriale et politique de la création.



Ainsi la SFR fédère les compétences académiques sur le site grenoblois, mais aussi aux niveaux national et international, et ouvre le périmètre des SHS à de plus larges communautés.



Elle collabore avec les services cultures de l’UGA et de la COMUE, ainsi qu'avec les acteurs du monde professionnel des arts de la scène, cinéma, édition, patrimoine, et avec la formation artistique : CDC - Le Pacifique, Centre de développement chorégraphique de Grenoble, Cinéma Le Méliès, Maison de la poésie Rhône-Alpes, Hexagone scène nationale de Meylan, MC2 Grenoble, LUX scène nationale de Valence, Cinémathèque de Grenoble, Conservatoire de Grenoble, Maison de l’Image, Centre Chorégraphique National de Danse Grenoble.



La SFR relève du pôle de recherche « Arts Lettres Langues Sciences Humaines Cognitives et Sociales » (ALLSHCS) de la Communauté Université Grenoble Alpes et de la thématique « Artistic and Literary Creation » de l’IDEX.



La mise en place de la SFR s’inscrit dans une démarche initiée à travers le projet de la Maison de la création et permet d’accroître la visibilité et la pertinence locale, régionale, nationale et internationale des recherches et des formations en sciences humaines et sociales menées au sein de l’Université Grenoble Alpes.



> Pour plus de renseignements sur la SFR Création et ses projets en cours et à venir : http://maisondelacreation.univ-grenoble-alpes.fr/ et http://maisondelacreation.univ-grenoble-alpes.fr/fr/presentation/nous-contacter/

 

Connivences : le blog des doctorants de Litt&Arts

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Le blog Connivences, dédié à nos doctorants, a récemment été créé dans L'Ouvroir de Litt&Arts.

Laurence Doucet, doctorante en quatrième année de thèse (Imaginaire de la cryptographie), sous la direction de Philippe Walter et David Sierra, doctorant en troisième année de thèse en sociologie (La créativité dans la nature et la culture), sous la direction de Florent Gaudez sont les deux représentants des 97 doctorants au sein du Conseil de laboratoire de l'UMR LITT&ARTS. Après validation du Conseil en début d'année 2016, ils ont lancé la mise en place d'un blog entièrement dédié aux doctorants.



Connivences est ouvert depuis le 19 janvier 2016.



Ce blog est adossé à L'OUVROIR LITT&ARTS qui est un lieu dédié à la publication des travaux et au débat scientifique. L'OUVROIR est un site complémentaire du site institutionnel de LITT&ARTS. Il rassemble les recherches en arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène, dès lors qu’elles s’inscrivent dans l’une des composantes scientifiques de l’équipe ou dans l’un de ses axes transversaux.



Connivences est un espace interactif. Il a pour objectif de centraliser toutes les informations susceptibles d’intéresser les doctorants, mais aussi d’accueillir leurs questions, leurs commentaires via les posts.



C’est également un outil de communication sur les actions engagées et portées par les doctorants de l'équipe qui s'adresse à tous les membres du laboratoire, ainsi qu'aux futurs doctorants. Il s'agit de créer une communauté de doctorants en favorisant la visibilité et la lisibilité de leurs actions scientifiques et de leurs travaux en cours, afin de promouvoir et fédérer, grâce à la transversalité, des synergies nouvelles.



N'hésitez pas à nous faire des suggestions qui pourraient améliorer le fonctionnement de cet outil !



> Premier événement à suivre sur Connivences : Les Journées Doctorales 2016, prévues les 4 et 5 avril prochains. Venez réagir et participer aux échanges avec les organisateurs sur http://ouvroir-litt-arts.univ-grenoble-alpes.fr/carnets/connivences



Et profitez-en pour consulter les nouveautés sur L'Ouvroir : de nouveaux articles en libre accès sur La Réserve et le dossier « Les fragments pascaliens : ordre, raisons, figures » sur Acta Litt&Arts.

Contacts

Laurence.Doucetate.u-grenoble3.fr (Laurence Doucet)

David Sierra

Archives vivantes. Mémoires des spectacles grenoblois

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Ce projet, initié par Malika Bastin et Alice Folco – maîtres de conférences à l'UMR Litt&Arts –, a pour objet la constitution, l’exploitation et la diffusion des archives des spectacles grenoblois.

Il ambitionne de favoriser l’accès des chercheurs, des étudiants et du grand public à un patrimoine culturel méconnu.

La recherche en histoire du théâtre connaît actuellement un vaste mouvement de renouvellement de ses outils épistémologiques et historiques centré sur la génétique théâtrale, dans une perspective de documentation de la création scénique. Si quelques grandes institutions ont déjà entamé le long travail d’inventaire et de diffusion des archives de leurs spectacles, beaucoup d’archives locales restent encore à explorer.



Grâce au soutien de la Maison de la Création, un premier inventaire de fonds patrimoniaux se trouvant à la MC2, aux Archives municipales de Grenoble et Lyon, aux Archives départementales de l’Isère et au Musée dauphinois a été mené, en partie dans le cadre de stages de recherche. Ont ainsi été mises au jour des archives inédites ou inexploitées – archives artistiques, administratives ou techniques – qui permettent d’éclairer le processus de création scénique.



Quatre pistes ont été privilégiées :





Les mises en scène du théâtre antique à Grenoble



À partir des fonds grenoblois, qui restent à explorer de manière systématique, on se propose d’analyser et de donner à voir les traces matérielles – décors, affiches, costumes, traductions, captations... – de ces spectacles, l’évolution esthétique et la perception de l’Antiquité dont ils témoignent, sur une période allant des premières mises en scène du théâtre antique, au XIXe siècle, à aujourd’hui.



À ce jour, ce travail avance dans trois directions :

  • Le dépouillement systématique des programmes de la MC2 a permis d’élaborer une base de données qui sera enrichie par le dépouillement des programmes des autres salles grenobloises.
  • Le repérage des archives des créations du CDNA en lien avec l’Antiquité est amorcé.
  • Le dépouillement, aux Archives municipales de Lyon, de recueils de photographies de décors a permis de repérer un certain nombre de spectacles ayant l’Antiquité pour thème qui ont été représentés au Théâtre des Célestins au début du XXe siècle.





La création scénique à la Belle Époque



Un inventaire des archives locales a permis de rassembler une iconographie originale sur les pratiques décoratives au Théâtre municipal et dans les casinos de la ville (Kursaal, Eldorado) :

  • 
Une série de croquis de Jacques Le Goff, décorateur des Théâtres municipaux de Lyon, a pu être identifiée comme une commande pour un spectacle donné au Casino de Grenoble en 1899-1900 : ces dessins déposés aux Archives municipales de Lyon sont remarquables parce qu’ils présentent deux vues de Grenoble, la place Grenette et le musée des Beaux-Arts.
  • Des photographies de spectacles donnés au Casino de Grenoble et à l’Eldorado autour de 1900 ont été repérées au Musée dauphinois, notamment dans le fonds Radisaw Tomitch.
  • Un fonds d’une centaine de maquettes planes non classées et non datées, déposées dans le Fonds Dauphinois et provenant du Théâtre municipal de Grenoble, a été repéré. L’identification, le classement et la numérisation de ces croquis de maquettes planes de décor restent à effectuer de manière systématique.





Les maquettes scénographiques du Musée dauphinois



Dix maquettes qui se trouvaient dans les dépôts du Musée dauphinois ont pu être identifiées comme des maquettes scénographiques de spectacles donnés au théâtre de la rue du lycée Stendhal entre 1962 et 1966, et à la Maison de la Culture entre 1969 et 1974. Plusieurs maquettes représentent l’architecture intérieure du « théâtre mobile » de la Maison de la Culture de Grenoble, cette salle expérimentale tout à fait singulière, conçue par l’architecte André Wogenscki et inspirée des travaux de Jacques Poliéri. En s’appuyant sur une première expertise menée dans le cadre du projet, le Musée a décidé de faire entrer dans ses collections ces maquettes préparatoires pour des scénographies de spectacles.





Le fonds Jean Delume déposé à l’université Stendhal



Un fonds de documents appartenant à Jean Delume (1923-2015), qui fut professeur à l’université Stendhal et très actif dans la vie culturelle et théâtrale grenobloise, a été déposé dans notre université. Les archives de Jean Delume portent sur le théâtre à Grenoble des années 1940 aux années 1980, et témoignent notamment du versant grenoblois de la décentralisation dramatique, grâce à toute une série de documents concernant l’activité de l’association ACTA (Action Culturelle par le Théâtre et les Arts) entre 1958 et 1968. Une exploration du fonds et une première vague de numérisation ont été menées.





> Lauréat de l'appel à projets 2014 de la Maison de la Création, ce projet toujours en cours est porté par deux composantes de Litt&Arts, TRANSLATIO avec Malika Bastin et CINESTHEA avec Alice Folco.

Contacts

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

alice.folcoatuniv-grenoble-alpes.fr (Alice Folco)

ANR PhraséoRom : la phraséologie des romans

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Julien Piat et Laetitia Gonon – maîtres de conférences à l’UMR LITT&ARTS, composante ÉCRIRE – sont en charge du volet stylistique de ce projet lauréat de l'appel à projets franco-allemand 2014 (SHS) de l’ANR.

Le projet PhraséoRom, soumis dans le cadre de l’appel à projets franco-allemand de l’ANR, vient d’être retenu. Doté d’un financement de plus de 700 000 euros sur 36 mois, il est piloté par Iva Novakova (Pr Sciences du langage, LIDILEM, UGA) et Dirk Siepmann (Pr Littérature anglaise, Université d’Osnabrück) et fédérera une équipe franco-allemande d’une dizaine de chercheurs (Grenoble, Osnabrück, Erlangen, Bonn, Paris 3). Le début scientifique de ce projet est prévu, conjointement avec les équipes allemandes, pour le 02 mai 2016.

 

PhraséoRom pose comme hypothèse de travail l’existence de constructions lexico-syntaxiques spécifiques au discours romanesque francophone, anglophone et germanophone au XXe siècle. Le projet a pour objectif principal d’élaborer, dans une démarche inductive corpus-driven, une typologie structurelle et fonctionnelle de ces configurations et motifs.



PhraséoRom suppose une approche interdisciplinaire au croisement de la linguistique et des études littéraires – et, en particulier, de la phraséologie, de la stylistique, de la théorie littéraire, de la linguistique de corpus et du traitement automatique du langage (TAL). Par son objet de recherche (les phraséologismes du roman) et sa méthodologie (celle de la linguistique de corpus outillée), le projet s’inscrit au cœur du domaine des Humanités numériques en Sciences humaines et sociales.



L’enquête procédera notamment à travers deux types de comparaison :

 

  • entre littérature « restreinte » et paralittérature (angl. popular literature, all. Trivialliteratur ; science-fiction ; roman policier ; roman sentimental) ;
  • entre les pratiques stylistiques observables dans des traditions littéraires de pays différents (Royaume-Uni, France, Allemagne).



Une première étape consistera à établir statistiquement les récurrences significatives des constructions lexico-syntaxiques au sein des textes littéraires par rapport à un corpus de contraste (journalistique, scientifiques). Nous chercherons ensuite à établir, sur de grands corpus textuels, dans quelle mesure ces unités lexicales étendues jouent un rôle dans la construction du texte littéraire et proposerons une typologie de ces unités. L’analyse linguistique des données sur les plans sémantique, syntaxique et discursif sera articulée à une analyse stylistique au sein de différents genres et sous-genres romanesques, dans un but comparatif.



Il s’agira donc de jeter les fondements d’un « lexique-grammaire » des constructions spécifiques au roman, avec des retombées en linguistique et en stylistique contrastives – mais encore en traductologie.



Julien Piat et Laetitia Gonon (UMR Litt&Arts, composante ÉCRIRE), sont en charge du volet stylistique de l’enquête. Les moyens débloqués par l’ANR se traduiront par l’embauche d’un post-doc à la rentrée 2017.





> À travers des appels à projets annuels, l’Agence national de la recherche (ANR) contribue au développement des sciences et technologies ; mobilise les équipes au service d’enjeux stratégiques ; accélère la production et le transfert de connaissances en partenariat ; favorise les interactions pluridisciplinaires et le décloisonnement ; facilite l’établissement de collaborations européennes et internationales.

Contacts

Julien.Piatatu-grenoble3.fr (Julien Piat)

laetitia.gononatu-grenoble3.fr (Laetitia Gonon)

À l’écoute des voix du cirque. Quand le cirque se raconte à la radio, sous forme de podcasts et d’autres récits audio-numériques

Appel à propositions Recherche Du 19 mai 2021 au 25 juin 2021
Complément date

Date limite d’envoi : 25 juin 2021

Cet appel à contributions concerne la deuxième séance d'un cycle de séminaires consacré aux cultures circassiennes par le biais des récits, de la parole et des voix, organisée les 24 et 25 septembre 2021 au Centre National des Arts du Cirque à Châlons-en-Champagne.

Litt&Arts co-organise avec la Chaire ICiMa un cycle de séminaires thématiques itinérant, Quand le cirque se raconte : paroles et voix plurielles du cirque. Mémoires, histoires, archives (cycle de recherche 2020-2022), consacré aux cultures circassiennes par le biais des récits, de la parole et des voix. Celui-ci s’inscrit dans le cadre des chantiers « Terminologie » et dans la continuité des projets de recherche sur le cirque menés à l’Université Grenoble Alpes : « Poétique des (des)équilibres » soutenu par la SFR Création et Archives plurielles de la scène porté par l’axe 3 de Litt&Arts.



Cette deuxième séance de séminaire, « À l’écoute des voix du cirque. Quand le cirque se raconte à la radio, sous forme de podcasts et d’autres récits audio-numériques », sera consacrée à la façon dont la culture circassienne est racontée et transmise par le biais des voix et des paroles enregistrées dans le cadre de productions radiophoniques, de podcasts ou d'autres productions audio-numériques. Elle permettra d'approfondir la connaissance de l'immense source d'archives orales du cirque que représentent ces productions radiodiffusées et la façon dont elles contribuent à la mémoire et à l'histoire du cirque. Une attention particulière sera accordée aux moyens de productions et d'autoproduction de ces contenus radiodiffusés.



Cette séance sera composée de communications et de tables rondes visant à mettre en dialogue le champ universitaire et le champ artistique et culturel. Elle sera suivie d'un temps d'atelier, afin d'expérimenter par la pratique les sujets de recherche abordés.

Modalités

Les propositions d'intervention ne devront pas excéder 2 500 signes (espaces compris) et devront être accompagnées d'une courte biographie précisant les travaux et textes déjà publiés.

Elles sont à envoyer avant le 25 juin 2021 à cyril.thomasatcnac.fr (Cyril Thomas) et marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez).

Contacts

cyril.thomasatcnac.fr (​)marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez)

cyril.thomasatcnac.fr (Cyril Thomas)

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> L'appel complet

    en anglais

Atelier recherche-action sur les Techniques du Corps Imaginées pour la Parole Multisensorielle

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Rétrospective sur le premier volet du projet TECH'SENS, « Images et Imaginaires technosensoriels : vers de nouveaux Mondes ? », porté par Marie-Agnès Cathiard et Patrick Pajon (composante ISA).

Dans son ouvrage Mondes animaux et mondes humains, le biologiste et éthologue Jacob Von Uexküll (1934) soulignait comment chaque espèce possède son Umwelt, son « Monde Propre », qui lui offre les déterminations auxquelles elle peut donner sens (voir en 2009 : Neurobiology of "Umwelt", dir. Berthoz, 2009). Le projet TECH’SENS se propose d’étudier comment les modifications des perceptions actives par les technologies pourraient déboucher sur la constitution d'imaginaires spécifiques, soit sur l'émergence de Nouveaux Mondes Communs. Dans Le Geste et la parole, en intégrant le concept maussien de techniques du corps, Leroi-Gourhan analysa comment technique et langage ont co-évolué pour tresser le rapport à notre milieu et constituer celui-ci comme « Notre Monde ».

Ce premier volet de TECH’SENS s’est focalisé sur une technique de communication par le corps en déprivation sensorielle auditive : c’est l’usage encore trop peu identifié comme tel de la Langue française Parlée Complétée (dite code LPC). Cette technique corporelle de cognition sensori-motrice, créative d’un Umwelt sensoriel et sémiotique personnalisé pour la communication langagière, peut permettre à des enfants ou adultes malentendants, appareillés ou implantés cochléaires – dont les millions de devenus-sourds avec l’âge –, de récupérer une perception augmentée de la communication parlée. Le locuteur-codeur ajoute, au rythme de la syllabe, sur les mouvements visibles de sa parole, des mouvements de formes de la main (consonnes) sur des points de son visage (voyelles), permettant ainsi de distinguer les « sosies » visuels de sa langue. Son interlocuteur-décodeur peut ainsi utiliser ces désambiguïsations manuelles pour les intégrer avec les informations articulatoires (dont la « lecture labiale » peut être meilleure après entraînement : Cathiard, Gavard-Boitier, Moniot, Rebière & Fluttaz, 2015), et bien entendu avec les informations auditives qu’il peut encore percevoir.

Les exposés introductifs de l’atelier (organisé à l'université Stendhal le 29 octobre 2015) ont rappelé les avancées de la recherche, à l’occasion de la célébration des 50 ans, en juillet 2016, de la création du Cued Speech par Orin Cornett à l’Université Gallaudet (Cathiard, 2016, à paraître). Pour un moyen de communication qu’on pouvait a priori considérer comme un augment « artificiel », le concept de « greffe cognitive » réussie (Cathiard, Attina & Troille, 2011) – dans une phonologie multimodale incorporée, où l’adaptation anticipatrice du corps a su au final gagner sur le code – est une avancée qui a pris, puisque cette « successful cognitive graft » est reprise dans le dernier Oxford Handbook of Deaf Studies in Language: Research, Policy, and Practice (à paraître, citée dans le chapitre de Leybaert et al.). Par ailleurs un exposé avec ce titre en français a été au programme du Colloque Neurosciences et Surdité (le 23 nov. 2015), organisé pour les 50 ans de collaboration entre l’Université Libre de Bruxelles et le Centre Comprendre et Parler.

La mise en questions pratiques des avancées pour cette recherche-action a réuni au total 45 participants : professionnels de la surdité (codeurs LPC, orthophonistes, éducateurs spécialisés, interfaces de communication, audioprothésiste…), membres d’institutions (SEFFIS38, INJS73&74, SSEFIS22, ISTR-Lyon 1…), membres d’associations (parents d’enfants malentendants ADIDA38 et ARIES69, et adultes devenus-sourds ALDSM69 et ARDDS38 ; avec la Rédaction de 6 Millions de Malentendants) et étudiants-codeurs. À cette occasion a eu lieu la présentation, par la directrice pédagogique de la Licence Professionnelle LPC de l’ISTR-Lyon 1, de la dernière version du Loto ADALO pour le décodage du LPC, après des années de mise au point. Et en fin de journée, un Atelier a été consacré à la pratique du LPC pour adultes et un autre au décodage.

En prospective, il s’agissait de mettre en évidence comment les sujets qui se sont appropriés cette technique du corps sont amenés, pour bénéficier de cet augment sensoriel, à tirer profit de la plasticité cérébrale pour encorticaliser leurs prothèses (quand ils en ont été équipés), mais aussi leurs habiletés sensori-motrices développées indépendamment ou en coordination avec ces autres augments. Le programme exploré s’est déployé de l’humain (sur)doué ou (sur)entraîné à l’extrahumain incorporé, en passant par l’humain à sensorialité substituée. Nous avons ainsi au final suivi trois ensembles cliniques suffisamment différenciés dans leurs développements pour en tester les modes d’existence du point de vue de leurs potentiels de créativité. Pour ce faire nous avons choisi un éventail partant de l’humain parleur multimodal « recouvré », (i) grâce à la Langue française Parlée Complétée, laquelle, en augmentant les performances en lecture labiale, permet un accès plus complet à la phonologie de la parole (Troille, Attina & Cathiard, 2015). Puis du succès, supérieur à la labiolecture du sourd, par la substitution d’une parole tactile (ii) pour le sourd-aveugle avec la méthode TADOMA (récemment testée avec profit en thérapie chez l’aphasique de Broca, Troille & Cathiard, 2014), augmentée par LPC tactile. Jusqu’à l’encorticalisation par l’humain de capacités extrahumaines, propres à d’autres espèces, comme les cas remarquables d’écholocalisation (iii) développés par des aveugles (Thaler et al., 2011 ; Milne et al., 2015).

Côté techniques du corps imaginaires, ces performances sensori-motrices bien réelles sont plus ou moins créativement fictionnées dans le monde des marvels. À côté des hyperacousies d’oreilles impossibles, l’écholocalisation s’implique dans une thèse encadrée par M.-A. Cathiard, où les superhéros restent significativement dépassés, butant sur nos contraintes intuitives, de Batman à Daredevil, pour une faculté qui nous reste contre-intuitive (Nagel, 1974) ; alors que Superman n’a aucun problème à atteindre le niveau sur-intuitif du vol onirique aptère (Pelissier, 2015 : voir Nodier, dans Bachelard, 1943). Car dans quelle mesure « Le réel doit être fictionné pour être pensé » (Rancière, 2000, p. 61) reste clairement, pour notre nouvelle anthropologie neuro-cognitive de l’expérience − héritière de Victor Turner, développée dans une autre thèse (Cathiard & Armand, 2014, dans Pajon & Cathiard, Les imaginaires du cerveau) – une question empirique de cognition imaginée.

Contacts

marie-agnes.cathiardatuniv-grenoble-alpes.fr (Marie-Agnès Cathiard)

Patrick Pajon

Le Projet Épopée

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Fondé en 2015 à l’Université Grenoble Alpes, le Projet Épopée a pour ambition de fournir aux chercheurs et chercheuses qui travaillent sur l’épique à la fois des études inédites dans sa revue, une large bibliographie évolutive et des actualités.

Le Projet Épopée a pour ambition de fournir aux chercheurs des outils pour l'étude comparatiste de l'épopée qui manquaient en France : une bibliographie évolutive multilingue et un lieu de publication ouvert et structuré.

La Bibliographie comparatiste du Projet Épopée

Cette bibliographie prend la suite de celle qui s'était constituée depuis quelques années sur épopée.eu puis epopee.org. Grâce à la mise en place d'un mini-réseau de collègues étrangers, elle recense désormais 500 titres en six langues publiés sur le genre de l'épopée depuis 1997, et 120 thèses en français. On y trouve également les liens vers 50 autres sites qui donnent accès à des textes épiques complets, des ressources audio et vidéo, des études d'épopées particulières, des revues, des articles ou thèses disponibles en ligne.

Le Recueil Ouvert

Publié sous licence Creative Commons, le Recueil Ouvert est un ouvrage qui se constitue peu à peu. Les livraisons successives – qui comportent soit des articles individuels soit des journées d'études – relèvent toujours de quatre rubriques, qui concernent toutes l'étude de l’épopée comme genre, et qui ont vocation à structurer le recueil :

  • Théories générales de l'épopée : travaux récents ou classiques qui invitent à une nouvelle conception du genre.
  • Définition de l'épopée : par ses marges et ses traits définitoires, que le comparatisme remet en question.
  • État des lieux de la recherche : orientation des recherches actuelles ou classiques dans un pays particulier, mais aussi conseils aux jeunes chercheurs qui s'intéressent à l'étude de l'épique dans une région du monde.
  • Thèses et travaux en cours : doctorants et chercheurs confirmés sont chaleureusement conviés à présenter leur projet ou leurs premières conclusions.

Une première livraison a été mise en ligne au moment de la création de l'UMR Litt&Arts. Elle publie la Journée d’études du REARE (Réseau Euro-Africain de Recherches sur les Épopées) du 17 octobre 2014. Des comparatistes et des spécialistes d'épopées particulières, africanistes, hellénistes et spécialistes de l'épopée brésilienne vivante ont fait le point sur les études de l'épique dans leur domaine.

En juin 2016, une deuxième livraison présentera une douzaine d'articles sur l'ensemble des rubriques. La troisième, en mars 2017, publiera les actes de la journée d'études qui se tiendra à l'EPHE-Mondes sibériens le 29 avril 2016.

Dans le cadre d'une collaboration avec le CIMEEP (Centro Internacional e Multidisciplinar de Estudos Épicos, Université fédérale de Sergipe, Brésil), la plupart des articles pourront être publiés en traduction portugaise ou anglaise par la revue en ligne Revista Épicas.

> Les contributions sont soumises au Comité scientifique du Recueil Ouvert, elles sont à envoyer à flgoyet.universiteatgmail.com (Florence Goyet).

Contact

flgoyet.universiteatgmail.com (Florence Goyet)

Mutos, une action-recherche sur l'oralité narrative

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Quand deux enseignants-chercheurs racontent leur approche du récit oral et ses enjeux anthropologiques au travers de multiples applications dans la Société…

Mutos est une action-recherche sur l’oralité narrative menée depuis 2013 par deux enseignants-chercheurs qui ont longtemps pratiqué la narratologie littéraire : François Gramusset (LITT&ARTS – composante ISA) et Laurence Garino-Abel (CERHIUS-ILCEA4).



Points de départ théoriques



Dès le début du XXe siècle (1914-1918), et plus rapidement avec la télématique dans le dernier quart du XXe siècle, la pratique narrative orale qui se déploie dans la présence dite « physique » s’est brutalement raréfiée. Sur ce sujet, Walter Benjamin a écrit un essai marquant, Der Erzähler. Pour Benjamin, la raréfaction du récit oral s’est lentement opérée au profit de l’information d’une part et du roman d’autre part, jusqu’à la crise globale de la culture européenne issue de la Grande Guerre. L’élaboration collaborative et dialogale de l’expérience transmissible est devenue problématique (voir Giorgio Agamben lisant et développant Benjamin, dans Enfance et Histoire. Dépérissement de l’expérience et origine de l’histoire), alors même que les compétences de réception/consommation de récits spectaculaires se développaient (Guy Debord, La Société du spectacle).



Aujourd’hui la pratique populaire et ordinaire du récit oral est redécouverte et les sociétés contemporaines d’Europe de l’Ouest prennent conscience de ses enjeux anthropologiques considérables. Mais son exercice au XXIe siècle exige des conditions nouvelles : temporalité, verbalité, relations, postures subjectives et intersubjectives... Notre hypothèse est que la pratique du récit oral ordinaire déstabilise les lieux communs contemporains et répond à plusieurs aspects de la crise sociale, et qu’elle offre aujourd’hui, à condition d’être réinventée, de multiples applications d’une efficacité insoupçonnée, révélant en retour l’impensé contemporain du langage automatisé ou bien affectivisé (pépiant : twitting).



Les étapes de nos pratiques et avancées depuis 2013

  • 2013-2014. En collaboration avec deux artistes, une conteuse, Claudie Rajon (Grenoble) et une chorégraphe, Colette Priou (Grenoble), et avec deux professeures des écoles, Isabelle Malago et Anne Wantellet (École Élémentaire Ampère de Grenoble), nous avons travaillé sur la mémoire et sur le corps dans l’énonciation du récit oral (filmage et analyse de performances d’élèves de CP et de CM2) ;
  • 2014-2015. Nous avons travaillé, en collaboration avec un plasticien, Eduardo Abarca (graphiste et photographe à Barcelone), sur le jeu et la coopération narrative : conception graphique, élaboration et expérimentation filmée du Loto Mutos, jeu destiné à l’invention/écoute/partage de récits collectifs en petits groupes d’élèves de CP et de CM2. La journée d’étude sur le récit oral et ses applications, « Théoriser, pratiquer, faire pratiquer l’oralité narrative », organisée le 11 mars 2015 à l'université Stendhal-Grenoble 3, a été une réussite et sera mise en ligne sous peu ;
  • 2015-2016. Nous travaillons sur la mémoire, la sociabilité et la compétence verbale avec les personnes âgées de l’EPHA Saint-Bruno, en collaboration avec l’équipe de gestion, de soins et d’accompagnement.

L’une de nos préoccupations est également d’identifier, cerner et acquérir nous-mêmes ces compétences nouvelles pour les transmettre (professionnalisation des masters notamment) dans des domaines variés :

  • innovation éducative par la compétence narrative qui facilite la saisie globale des énoncés : initiation précoce aux langues étrangères par le récit oral ; perfectionnement de la pratique orale pour des étudiants avancés ; remédiation langagière ;
  • enseignement de l’histoire et du territoire par la mise en récit et la création de personnages-types : la mise en intrigue favorise la mémorisation des faits historiques et des mouvements dans l’espace géographique ;
  • valorisation du patrimoine : formation au récit oral pour des interprètes-accompagnateurs capables de mettre en récits un itinéraire (l’itinéraire est jalonné de micro-récits à base de culture locale, contes, chansons, modes de vie, économie et histoire régionales, flore, faune, etc.) pour des publics étrangers de toutes langues ;
  • animation culturelle : formation des animateurs du temps périscolaire aux jeux éducatifs ;
  • accompagnement personnel : développer son CV par la mise en récit des compétences et de l’expérience personnelle, en français ou en langue étrangère ;
  • industrie des jeux : développement de jeux créatifs (version française ou étrangère) ciblés sur des publics spécifiques.

D’ores et déjà, des étudiants de Master LLCER Études romanes participent à cette action-recherche sous forme de stages réinvestis dans leurs mémoires de recherche. Cette action-recherche donne également matière à un séminaire de Master assuré par LITT&ARTS – composante ISA.



Par l’acte de raconter (le dire) et par le raconté lui-même (le dit), le récitant et la communauté d’auditeurs constituent leur propre histoire et contribuent à la formaliser. Ainsi le récit témoigne-t-il d’un rapport au monde (sensoriel, spatial, cognitif, social, …), au langage, à la créativité. En tant que geste poétique et en tant que mode de relation il participe activement à une transmission de la culture commune comme valeur, c’est-à-dire à la constitution d’un patrimoine vivant.

Contact

fr.gramussetatnumericable.fr (François Gramusset)

laurence.garino-abelatu-grenoble3.fr (Laurence Garino-Abel)

Les doctorants de Litt&Arts

Recherche

Statut, rôle, implication des doctorants au sein du laboratoire : différents aspects de leur intégration expliqués par Chantal Massol, directrice adjointe de Litt&Arts.

 

Le laboratoire Litt&Arts, créé le 1er janvier 2015, compte plus de 90 doctorants, le plus souvent titulaires d’un master extérieur à l’université Stendhal, et provenant aussi bien d’universités françaises que de nombreuses universités étrangères. Ce nombre et cette diversité témoignent de l’attractivité, nationale et internationale, de notre unité de recherche. L’année 2015 a permis de mettre en lumière la qualité des recherches doctorales menées dans les entités qui ont fusionné dans ce nouveau laboratoire, prochainement associé au CNRS, puisque trois docteurs de l’année précédente ont figuré parmi les lauréats de prix prestigieux : celui de l’Université Grenoble Alpes, délivré par le Collège des Écoles Doctorales du site, et qu’a obtenu Christine Boutevin pour sa thèse, « Le livre de poème(s) illustré. Étude d'une production littéraire en France de 1995 à nos jours et de sa réception par les professeurs des écoles » ; celui du réseau national d’Écoles doctorales CAM (Création, Arts, Médias), attribué à Marion Lyonnais pour sa thèse intitulée « Du théâtre au musée : la scénographie et l'exposition » ; et enfin le Prix Le Monde de la recherche universitaire, décerné tout récemment à Bénédicte Shawky-Milcent pour ses travaux sur « L'appropriation des œuvres littéraires en classe de seconde ».



Les doctorants de Litt&Arts sont répartis dans deux écoles doctorales du CED de Grenoble : l’ED LLSH (Langues, Littératures et Sciences Humaines), lorsque leur recherche relève du champ de la langue et de la littérature françaises, de la littérature générale et comparée, des arts de la scène et de l’écran ; l’ED SHPT (Sciences de l’Homme, du Politique et du Territoire) lorsqu’elle relève de l’histoire ou de la sociologie de l’art.





Intégration dans le laboratoire



Ils sont membres statutaires du laboratoire Litt&Arts pendant toute la durée de préparation de leur doctorat, et sont rattachés à la composante scientifique à laquelle appartient leur directeur de thèse. Ils ont la possibilité d’en rester membres non statutaires, à titre individuel, après l’obtention de leur grade de docteur, le temps d’être recrutés dans l’enseignement supérieur, et de se prévaloir de cette appartenance pour leur activité scientifique. Ils doivent, pour cela, adresser une demande (écrite, à laquelle doivent être joints un CV et une liste de publications) au directeur de Litt&Arts, M. Francis Goyet, et être parrainés par un membre de l’unité.



En tant que membres de l’unité de recherche, ils sont représentés au sein de son conseil de laboratoire, qui se réunit au moins trois fois par an et joue un rôle consultatif auprès du directeur. Ils participent aux assemblées générales des membres de l’unité, convoquées au moins une fois par an. Les représentants des doctorants au conseil sont au nombre de deux : il s’agit, actuellement, de Laurence Doucet et de David Sierra. Ces représentants portent la parole des doctorants au sein du conseil, et plus généralement jouent un rôle de relais entre eux et les instances dirigeantes du laboratoire : ils sont donc amenés à se faire l’écho, par exemple, des éventuelles difficultés rencontrées par les doctorants dans leur quotidien de chercheurs (hors celles qui tiennent à leur recherche même, et qui réclament l’attention de leurs directeurs de thèse).



Les doctorants sont, de même, incités à participer aux activités de l’unité (séminaires, etc.), et à organiser chaque année leurs propres journées doctorales. Celles de l’année en cours, qui seront les premières, auront lieu les 4 et 5 avril 2016 à la MSH-Alpes. Une AG des doctorants de Litt&Arts est également prévue, notamment pour préparer cette journée, le 16 décembre 2015 à 17h00 dans la Salle des Actes de l’université Stendhal. La participation des doctorants à ces manifestations scientifiques (interventions, organisation), et à celles qui sont mentionnées ci-dessous, peut leur être créditée en heures de formation : les demandes sont étudiées au cas par cas par les écoles doctorales (rubrique « La formation doctorale » sur le site de l'ED LLSH).





Aides financières



Le laboratoire leur apporte, dans la mesure de ses possibilités, une aide financière pour qu’ils puissent participer en outre à des colloques et journées d’étude, en France et à l’étranger. L’aide accordée, destinée à couvrir (au moins partiellement) les frais de déplacement, peut être complétée par une aide de l’École doctorale (qui n’intervient, en principe, du moins en ce qui concerne l’ED LLSH, que si le laboratoire a lui-même décidé d’une subvention, et à hauteur de 200 € au maximum). Chaque doctorant a droit à une prise en charge par année civile (rubrique « Le doctorat » sur le site de l’ED LLSH).



Le laboratoire apporte également son aide financière, dans la mesure de ses possibilités, aux colloques, journées d’étude et journées doctorales organisés par les doctorants eux-mêmes, sur présentation d’un projet comportant notamment un budget détaillé et chiffré, élaboré avec l’aide du laboratoire. Un dossier du même type est à déposer auprès de l’École doctorale qui subventionne également, au vu du projet et en fonction des crédits disponibles, et à hauteur de 900 € maximum, les colloques de doctorants. Il faut pour cela que des démarches préalables aient été entreprises auprès d’autres financeurs externes (comme Grenoble-Alpes Métropole).



L'ED SHPT propose le même système de financement que l'ED LLSH ; seul varie le montant des subventions octroyées.



Il arrive que les doctorants soient amenés à effectuer un séjour à l’étranger dans le cadre de leur recherche. Ces séjours scientifiques peuvent être financés par des bourses de mobilité internationale. La Région Rhône-Alpes accorde chaque année des bourses de ce type dans le cadre de son programme CMIRA (bourses « Explora doc »), pour des séjours durant de 3 à 6 mois : l’appel à candidatures est diffusé au cours de l’automne (la date limite de candidature pour 2016 est très proche : c’est le 07/12/2015). L’ED LLSH accorde ses propres bourses de mobilité. Il existe d’autres bourses du même type accordées par différents programmes internationaux (Vinci, DAAD, etc.) : il convient de consulter, pour avoir une idée de leur diversité et des pays qu’elles concernent, le site de l’École doctorale. Une information sur les différents appels à projets est diffusée par l’ED LLSH et relayée par LITT&ARTS : nous ne saurions trop inciter les doctorants à y prêter attention.
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