Présentation
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Le centre de recherche Imaginaire et Socio-Anthropologie est une nouvelle structure à vocation pluridisciplinaire, née de la fusion du Centre de recherche sur l’imaginaire (CRI, EA 610), fondé par Gilbert Durand, Paul Deschamps et Léon Cellier en 1966, et du Laboratoire de Sociologie de Grenoble Emotion, Médiation, Culture, Connaissance (EMC2-LSG, EA 1967).
Son positionnement est la socio-anthropologie, conçue comme l’étude interdisciplinaire de l'homme en tant qu’être historique et culturel, en relation avec un milieu naturel et social. Fondée sur le constat que l'humain n'existe pas sans imaginaire, sans représentations, sans discours ou désirs (i.e. idéologie), et que c’est un imaginaire partagé qui définit cet Anthropos dans sa dimension interculturelle, la composante s’intéressera, par des approches diachroniques et synchroniques, pluridisciplinaires et pluriculturelles, aux rapports nature/culture, individu/collectif, aussi bien que sensible/intelligible ou affect/intellect.
Point de départ historique de notre composante, le concept d’imaginaire est envisagé dans sa dimension anthropologique, comme image du monde sur lequel se fonde notre perception du réel, c'est-à-dire à la fois comme herméneutique et comme dynamique de création de connaissances et de nouvelles relations au social, au croisement de l’individu et du collectif. Ainsi conçu, l’imaginaire constitue pour la composante un objet « transdisciplinaire », dont elle s’attachera à réinterroger et à approfondir le concept à l’aune des évolutions scientifiques, technologiques et sociales récentes (notamment « culturelles ») et à en mettre en perspective les diverses conceptions, en faisant l’hypothèse d’un repositionnement actuel des ALSHS et des sciences qui empruntent à l’imaginaire pour se refonder / se repenser.
Le centre de recherche se concentrera sur deux processus anthropologiques, la cognition et la création, envisagés dans leurs relations (la symbolisation, la représentation, etc.), en lien avec l’art, mais aussi, plus largement, comme processus, en faisant l’hypothèse du caractère créatif de la production du social. Ceci entraîne une conception de la culture, comme non seulement « matérielle » (techniques, savoir-faire...), mais aussi et surtout comme « symbolique », c'est-à-dire productrice et transformatrice, autrement dit, une pratique.
L’enjeu épistémologique est donc l’étude des modes « alternatifs » de compréhension des constructions et productions de connaissances. Par « modes alternatifs », on entendra l’existence, à côté de la démarche positiviste, d’autres modes de rationalité qui passent par l’imagination (comme faculté de produire mentalement des images, représentations sensibles distinctes des perceptions et des concepts abstraits), le symbolique (comme ce qui est en correspondance avec autre chose qui n'est pas là et ce qui fait « exister » l’imaginaire en création incessante) et le sensible (en tant qu’il participe à la construction de nos valeurs, de nos raisonnements, de notre connaissance).
Thématiques internes
- Arts, sciences, techniques : imaginaire et processus de productions cognitifs
- Espaces communs, cultures communes, création collective
- Le sensible : corps, émotions, sensations, perceptions, affects, altérités
- Mythanalyse et mythocritique
Co-responsables
filippo.foniouniv-grenoble-alpes.fr (Filippo Fonio)
Isabelle Krzywkowski
fleur.vigneronuniv-grenoble-alpes.fr (Fleur Vigneron)
Membres
50 ans du CRI
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