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Séminaire

Poétique des (des)équilibres – Endurance #3

Séminaire Recherche Le 26 février 2020
Complément date
14h00 - 17h00
Complément lieu
La Grainerie
61 rue Saint-Jean
31130 Balma

Ce séminaire de recherche-création consacré aux équilibres sur les mains (études circassiennes) propose une restitution de deux journées de recherche théorique et pratique consacrées au rythme et au regard dans les pratiques d'équilibre.

Monter sur les mains, les yeux rivés dans le sol. Le corps, suspendu et flottant, disparaît du champ de vision. Gros plan sur les coudes tendus, les avant-bras contractés, les poignets, les mains étalées sur le sol, les doigts souples et tendus, négociant les rattrapes. Et la texture du sol - tapis, bois, terre, cailloux, sable, eau. Et le vide entre les deux cannes. Et le regard plongeant au bord du vide ...

C'est à la poétique de cette position instable dont le cirque a fait une discipline à part entière, les équilibres sur les mains, à la place qu'elle occupe dans les processus de création contemporains et à ses modalités d'écritures que nous proposons de consacrer une série d'ateliers réunissant artistes, chercheur·e·s et artistes-chercheur·e·s.

Vous êtes convies à la restitution de deux journées de recherche théorique et pratique consacrées au rythme et au regard dans les pratiques d'équilibre.

Tenir en équilibre, c'est plonger le regard vers le sol, dérober son regard de celui des autres, réduire la profondeur de son champ visuel. Nous nous intéresserons à ce que voient les équilibristes dont le regard est tourné vers le sol, au foisonnement de détails des gros plans sur quelques mètres carrés de sol ; et surtout aux mille visions qui habitent l'intériorité d'un corps sur les mains, qui en assurent l'(in)stabilité, qui en dessinent les lignes et qui en nourrissent la densité poétique, acrobatique et scénique jusqu'à une dimension méditative. Quelles images et quels imaginaires meuvent les corps renversés ?

Cette restitution, ouverte à toutes et tous, n'est ni un spectacle, ni un workshop, mais une discussion au sujet de la pratique des équilibres.

> « Poétiques des (dés)équilibres » a été retenu dans le cadre de l’appel à projet « SFR Création » 2019. C'est un projet de recherche consacré aux processus de création du cirque contemporain liés à la pratique des équilibres sur les mains. Il s'agit d’étudier, en articulant des approches théoriques et pratiques et en réunissant artistes et chercheurs, l’itinéraire sensible des corps renversés de la fabrique des corps à l’imaginaire que mobilise cette posture, peu étudiée par les études circassiennes, lorsqu’elle est mise en scène dans les créations contemporaines.

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Séminaire – Femmes d’hier, femmes d’aujourd’hui – 2019-2020 (1)

Séminaire Femmes d'hier - femmes d'aujourd'hui, Recherche Le 12 février 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

"Hélène Gestern dialogue avec Anne-Marie Garat" : à l'occasion de ce séminaire organisé par CHARNIÈRES, la romancière Hélène Gestern évoquera les romans de Anne-Marie Garat, histoires courtes ou longues, énigmatiques ou épiques, ironiques ou tragiques.

Anne-Marie Garat, à de rares exceptions près, a inscrit son œuvre sous le signe du roman : aucun goût, chez elle, pour l’autobiographie, les systèmes autofictionnels ou la dimension ludique qui marquent pourtant fortement l’écriture contemporaine. L’écrivain suit résolument la ligne de « fiction littéraire » (Dans la pente du toit, 1999), mode narratif auquel elle accorde toute sa confiance. Elle prend ainsi le contrepied de l’héritage et du Nouveau Roman et du structuralisme qu’en tant qu’étudiante en lettres, à la fin des années 1970, elle a pourtant bien connu.

À l’opposé de l’écriture dite « blanche », à contre-courant de la culture de l’ellipse et du fragmentaire en vogue depuis le début du XXe siècle, on rencontre la langue baroque, opulente et chargée d’affects, qui caractérise tous les romans de d’Anne-Marie Garat. On croise dans cette œuvre des personnages tourmentés et traversés par des tourments imprévus, des univers instables, de mises en abyme, de fantasmagorie.

Être écrivain, c’est d’abord faire des rencontres, celle des textes qui vont nous marquer durablement. Il sera ici question de l’inspiration qu’on peut puiser dans cette façon torrentielle de raconter des histoires : des histoires courtes ou longues, énigmatiques ou épiques, ironiques ou tragiques. Des histoires baignées d’Histoire et de photographie, où les fantômes, depuis la pellicule où ils émergent, viennent hanter les vivants.

Hélène Gestern est l’auteure de plusieurs romans dont Eux sur la photo (Arléa, 2011), Portrait d'après blessure (Arléa, 2014), prix Erckmann-Chatrian et prix Culture et Bibliothèques pour Tous, L'Odeur de la forêt (Arléa, 2016), Feuille d'Or de la Ville de Nancy, et L'Eau qui dort (Arléa, 2018).

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Catherine.Marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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Séminaire – Territoires et frontières en littérature de jeunesse – 2019-2020 (3)

Séminaire Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 7 février 2020
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (RDC, aile Z)

Ce séminaire inter-laboratoires regroupe des chercheurs provenant de l’ILCEA4 et de Litt&Arts autour des questions de territorialités et de limites dans la littérature de jeunesse française et internationale.

Cette séance s'intitule « La frontière entre l’humain et l’animal en littérature de jeunesse ».


Les albums pour enfants, en plus en général les œuvres de jeunesse, regorgent d’un bestiaire merveilleux qui pose la question de la monstruosité et de la porosité de la frontière entre l’humain et l’animal. Du loup-garou au dragon, de nombreuses créatures et animaux peuplent les histoires pour les jeunes, à la fois sur la page et dans les illustrations. Ces animaux peuvent être des guides pour les protagonistes, ou, au contraire, des antagonistes à vaincre ou même à tuer, ce qui questionne le lecteur quand ceux-ci sont humanisés (animaux qui parlent, qui portent des habits, qui ont des us et coutumes civilisés, etc.).


Intervenantes à cette séance :

> Éléonore Hamaide-Jager (Textes et Cultures – Université d’Artois)
Thierry Dedieu, illustrateur animalier ?
À travers ses représentations très différentes de l’animal, Thierry Dedieu offre une palette très riche de questionnements sur la manière de les (mal) traiter, de les regarder. Ancien professeur de biologie, l’auteur-illustrateur s’invente même des pseudonymes pour faire de ses albums des documentaires. Il interroge très régulièrement la frontière entre homme et animal dans différentes cultures, adoptant alors un tracé proche de l’art asiatique ou africain pour donner à voir d’autres manières de vivre avec les animaux.

> Chiara Ramero (Litt&Arts – UGA)
Hommes et animaux dans Les Aventures de Pinocchio
Depuis plus d’un siècle, Les Aventures de Pinocchio fascinent les jeunes lecteurs. Carlo Lorenzini, plus connu sous le pseudonyme de Carlo Collodi, invente un monde où hommes et animaux se croisent, se rencontrent, se retrouvent autour de cet enfant/pantin qui hésite à grandir. Les animaux, à la fois antagonistes et adjuvants de Pinocchio, jouent un rôle fondamental dans l’histoire, en devenant souvent le sujet privilégié de la part des nombreux illustrateurs qui ont raconté, et racontent encore aujourd’hui, ces célèbres aventures à travers les images.

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Chiara.Rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

Partenaire

Séminaire Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité – 2019-2020 (1)

Séminaire Imaginaire & Société, Recherche Le 23 janvier 2020
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (RDC, aile Z)

Marché imaginaire, créativité normalisatrice & imagination radicale. Conférence de Dominique Bouchet, Professeur chercheur à l’université du Danemark Sud et à l’université James Cook en Australie.

Tant de créativité est au service de l’art de la promotion et de la promotion de l’art ! Le marché monopolise-t-il l’imagination et la créativité aux dépens du politique ? Le marketing en tant qu’institution contribue-t-il à faire évoluer le mode de relation entre les acteurs sociaux vers moins de créativité sociale ? Pourquoi et comment distinguer la créativité individuelle quotidienne et la créativité sociale radicale susceptible d’apporter des solutions en temps de crise ? Le marketing est-il violent ? L’art est-il parodié ? En quoi la foi dans le marché constitue-t-elle un frein au renouvellement social ?

Dominique Bouchet est Professeur chercheur à l’université du Danemark Sud et à l’université James Cook en Australie. Ses domaines de recherche privilégiés sont les différences culturelles et le changement social. Son approche a toujours été pluri- et transdisciplinaire. Il a publié plus d’une centaine d’articles et une vingtaine d’ouvrages. On peut lire certaines de ces publications dans une dizaine de langues différentes. Il a donné des centaines de conférences en cinq langues dans tous les milieux et à tous les niveaux.

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacterjulie.ridardatuniv-grenoble-alpes.fr ( )Julie Ridard).

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Séminaire doctoral – Penser le Moyen Âge aujourd'hui – 2019-2020 (4)

Séminaire Doctorants et doctorantes, Recherche Le 22 janvier 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B 325

À l'occasion de cette nouvelle séance, les doctorant·es médiévistes de l'UGA accueilleront Marielle Devlaeminck (doctorante en littérature médiévale, Litt&Arts) pour une conférence intitulée « Ésotérisme et dérives sectaires : à qui profite le Moyen Âge ? ».

On a coutume de penser que les spiritualités ésotériques sont une mode nouvelle, à l’avant-garde, réservées à un seul petit nombre d’initiés. Or le « New Age » est en réalité une invention désormais ancienne du XIXe siècle, prenant ses racines dans une peur inspirée par de grandes nouveautés scientifiques et technologiques qui paraissent inexplicables aux yeux du grand public. La science est, en effet, encore affaire de spécialistes et peu valorisée à un cercle plus large. Ces courants spiritualistes du XIXe siècle choisissent d’expliquer autrement ces nouveaux phénomènes que sont, par exemple, l’électricité. Pour ce faire, ils en appellent à des forces invisibles, Dieu, l’alchimie, ou, plus simplement, le savoir ancien. Et quelle meilleure période pour incarner cet ancien monde plein d’une sagesse perdue que le Moyen Âge ? Dès lors, les savoirs médiévaux, leurs codes de représentation picturale ou théâtrale, leur vision du monde, enfin, sont récupérés par ces chantres d’un nouvel ésotérisme. C’est de ce courant du XIXe siècle que nous sommes aujourd’hui les héritiers.

Cette conférence se propose d’évoquer les doctrines ésotériques du XIXe siècle à nos jours en les confrontant aux sources médiévales dont elles prétendent s’inspirer, et d’étudier quelques cas extrêmes de dérives sectaires contemporaines issues de ces doctrines.

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Qu’est-ce qu’être un jeune chercheur ou une jeune chercheuse médiéviste aujourd’hui ? Quels outils sont les leurs ? Quelles démarches les guident ? De quels travaux sont-ils les héritiers·ères ? Depuis 2017, les doctorant · e · s médiévistes de Grenoble tâchent de réunir historien·ne·s, historien·ne·s de l’art, philosophes et littéraires de l’université de Grenoble autour de cet objet commun qu’est le Moyen Âge. Ils s'intéressent autant à la période que qu'ils travaillent toutes et tous qu’à leurs pratiques de recherches, avec la conviction que la mise en commun de leurs savoirs, de leurs sources et de leurs méthodes de travail ne peut qu’être bénéfique.

> Retrouvez plus d'informations sur MAiGRE (Moyen âge interdisciplinaire à Grenoble), le carnet fédérant les recherches menées par les spécialistes du Moyen Âge issus de diverses disciplines travaillant dans les laboratoires de l’Université Grenoble Alpes.

Sur le web

Séminaire CHARNIÈRES – Questions génériques, questions génétiques : vie des formes – 2019-2020 (3)

Séminaire Recherche Le 21 janvier 2020
Complément date
17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Bâtiment Stendhal
Salle B107

Ce séminaire se propose d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création.

Intervenante à cette séance :

> Delphine Gleizes
, Professeure à l’Université Grenoble Alpes
Image graphique et genèse du récit chez Victor Hugo

La communication s’attachera à étudier le rôle de l’image, envisagée à travers sa dimension visuelle et graphique, dans le processus créatif chez Victor Hugo. Elle s’intéressera en particulier à la façon dont le dessin contribue à l’élaboration des formes narratives. L’image, que l’on trouve en abondance dans les carnets de travail et les manuscrits de l’écrivain, peut-elle en ce sens devenir un marqueur de généricité ? En quoi entre-t-elle notamment dans le fonctionnement descriptif et narratif caractéristique du domaine romanesque ? Tout en cherchant à cerner les spécificités du geste créateur hugolien en regard des caractéristiques sémiotiques du lavis et du croquis, la communication tentera également d’identifier les biais par lesquels l’image permet à l’écrivain de questionner les limites du genre narratif et d’en rendre la définition tout à la fois plus riche et plus instable.


> Au travers de différentes interventions, le séminaire s’intéressera à la vie des formes dans une perspective dynamique : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création pose des questions d’intelligibilité, de recontextualisation, de possibilités herméneutiques encore insoupçonnées. C’est donc l’attention aux formes (leur devenir dans le temps, la dynamique de leur reconfiguration et leur dimension processuelle) qui constituera le noyau de cette réflexion, selon une perspective à la fois génétique et générique : génétique s’entend ici comme le processus de transformation qui fait passer d’une forme encore embryonnaire ou hésitante à une autre forme ou comme la remontée vers l’origine d’un genre en constitution. Il s’agira donc d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse.

Cette réflexion s’organisera selon trois directions principales :
 
  • Approche normative, formelle
    Quels sont les traits distinctifs d’un genre littéraire ? Quels sont les critères qui le construisent comme tel et les contraintes qu’il impose ? Y a-t-il dans le processus créatif des moments de réorientations génériques ?
     
  • Approche pragmatique
    Qu’est-ce qui fait qu’un genre est reçu comme tel d’abord par l’écrivain lui-même face à son manuscrit ? À quel moment naît pour lui la conscience d’un genre littéraire ? Comment l’écriture acquiert-elle progressivement une densité générique ?
     
  • Approche historique
    Il y a une histoire des genres : comment un genre se construit-il dans le temps ? Comment la notion de généricité évolue-t-elle au cours de l’histoire de la littérature ?

Séminaire – Territoires et frontières en littérature de jeunesse – 2019-2020 (2)

Séminaire Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 13 décembre 2019
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle F 107

Ce séminaire inter-laboratoires regroupe des chercheurs provenant de l’ILCEA4 et de Litt&Arts autour des questions de territorialités et de limites dans la littérature de jeunesse française et internationale.

Cette séance s'intitule « Le territoire de la nouvelle en littérature de jeunesse ».


La nouvelle est un genre traditionnellement associé à la littérature adulte : nouvelle policière, nouvelle fantastique, nouvelle réaliste, etc., mais cette forme se retrouve aussi en littérature de jeunesse. Ce récit court développe souvent une intrigue raccourcie et propose une chute originale et surprenante. De Kipling à Rodari et Bernard Friot, de nombreux auteurs jeunesse ont développé l’art de la nouvelle pour les enfants et cette séance sera l’occasion de se pencher sur ce sujet.


Intervenantes à cette séance :

> Éléonore Cartellier (ILCEA4 – UGA)
Le territoire de la nouvelle anglophone pour la jeunesse : quelles particularités pour ces children’s short stories ?

> Sylvie Martin-Mercier (ILCEA4 – UGA)
Métamorphoses de la nouvelle : les grands nouvellistes italiens contemporains pour la jeunesse

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Partenaire

Séminaire ÉCRIRE – Postures et scénographies auctoriales – 2019-2020 (4)

Séminaire Postures et scénographies auctoriales, Recherche Le 11 décembre 2019
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Ce séminaire traitera cette année des postures et scénographies auctoriales de l'écrivain contemporain.

Intervention de Mathilde Roussigné (EHESS / Paris 8)
Ancienne élève de l’ENS Lyon, agrégée de Lettres modernes, Mathilde Roussigné est doctorante en littérature contemporaine et sociologie (Paris 8 - EHESS). Ses recherches portent en particulier sur les notions d'enquête et d'intervention en littérature contemporaine, les rapports entre politique et littérature et l'institutionnalisation des résidences et ateliers d'écriture.

Les essais de Jérôme Meizoz ont su montrer que la littérature n'était pas seulement une somme de textes, mais aussi des présences médiatiques, des stratégies de champ, des mises en scène de l'écrivain. Ces postures ont pris une ampleur considérable depuis l'avènement de la modernité et des outils de reproduction à grande diffusion. Ce sont de telles mises en scène de l'écrivain contemporain que l'on voudrait étudier cette année, entre analyse littéraire et perspective sociologique.

Une bibliographie sélective sera distribuée lors de cette première séance introductive, en forme d'atelier de lecture critique autour de la notion de posture.

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Séminaire doctoral – Penser le Moyen Âge aujourd'hui – 2019-2020 (3)

Séminaire Doctorants et doctorantes, Recherche Le 4 décembre 2019
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B 325

À l'occasion de cette troisième séance, les doctorant·es médiévistes de l'UGA accueilleront Hélène Jager (doctorante en histoire de l’art médiéval, LUHCIE) pour une conférence intitulée « L’hybridité implicite dans l’art et la littérature (XIIIe-début XVIe siècle) ».

L’hybridité est un phénomène complexe : ce n’est pas uniquement une association d’éléments humanoïdes ou zoomorphes. Dans des textes et des images, certains accessoires (fuseau, quenouille, mors) et certains comportements ou gestes (allaitement, marche quadrupède, port d’un objet dans la bouche ou port de vêtement en peau animale) humaniseraient l’animal ou, a contrario, animaliseraient la femme.

Qu’est-ce qu’être un jeune chercheur ou une jeune chercheuse médiéviste aujourd’hui ? Quels outils sont les leurs ? Quelles démarches les guident ? De quels travaux sont-ils les héritiers·ères ? Depuis 2017, les doctorant · e · s médiévistes de Grenoble tâchent de réunir historien·ne·s, historien·ne·s de l’art, philosophes et littéraires de l’université de Grenoble autour de cet objet commun qu’est le Moyen Âge. Ils s'intéressent autant à la période que qu'ils travaillent toutes et tous qu’à leurs pratiques de recherches, avec la conviction que la mise en commun de leurs savoirs, de leurs sources et de leurs méthodes de travail ne peut qu’être bénéfique.

> Retrouvez plus d'informations sur MAiGRE (Moyen âge interdisciplinaire à Grenoble), le carnet fédérant les recherches menées par les spécialistes du Moyen Âge issus de diverses disciplines travaillant dans les laboratoires de l’Université Grenoble Alpes.

Sur le web

Poétique des (des)équilibres – Endurance #2 – Im-mobilité

Séminaire Recherche Le 4 décembre 2019
Complément date
10h00 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Maison de la création et de l’innovation
Live Arts Lab (rdc)
339 av. centrale

Ce séminaire de recherche-création consacré aux équilibres sur les mains (études circassiennes) propose une restitution de deux journées de recherche théorique et pratique consacrées à la notion d’immobilité, plus précisément aux mobilités subtiles qui traversent l’immobilité.

S’appliquer à poser délicatement les deux mains sur le sol, ajuster l’alignement des doigts et les tendre, sentir la qualité de la matière du sol sous la surface des paumes de main, aligner les épaules au-dessus des poignets, inspirer par le nez, pousser dans les jambes et stabiliser le corps renversé au-dessus des membres antérieurs…

C’est à la poétique de cette position instable dont le cirque a fait une discipline à part entière, les équilibres sur les mains, à la place qu’elle occupe dans les processus de création contemporains et à ses modalités d’écritures que nous proposons de consacrer une série d’ateliers réunissant artistes, chercheur.es et artistes-chercheur.es.

Vous êtes conviés à la restitution de deux journées de recherche théorique et pratique consacrées à la notion d’immobilité, plus précisément aux mobilités subtiles qui traversent l’immobilité. En effet, tenir en équilibre et rester le corps renversé sur les mains, c’est souvent faire l’expérience d’une im-mobilité intense. Comment les corps souples, mobiles et vivants s’acclimatent-ils à cette extrême stabilité ? Comment réajustent-ils les déséquilibres ? Nous nous proposons de détailler la densité de mouvements qui habite les corps immobiles et nous discuterons de la façon dont les flux sanguins, les flux du souffle, les battements, la tension et le relâchement des tissus, jusqu’au flot de la pensée structurent tant l’espace scénique que l’imaginaire du déséquilibre dans l’immobilité.

> « Poétiques des (dés)équilibres » a été retenu dans le cadre de l’appel à projet « SFR Création » 2019. C'est un projet de recherche consacré aux processus de création du cirque contemporain liés à la pratique des équilibres sur les mains. Il s'agit d’étudier, en articulant des approches théoriques et pratiques et en réunissant artistes et chercheurs, l’itinéraire sensible des corps renversés de la fabrique des corps à l’imaginaire que mobilise cette posture, peu étudiée par les études circassiennes, lorsqu’elle est mise en scène dans les créations contemporaines.

Contact

marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez)
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