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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Le grec de Juste Lipse

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 21 octobre 2022
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Deuxième séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention d'Isabelle Cogitore et Cécile Jullion (UMR Litt&Arts).

Juste Lipse commente les Annales de Tacite, au cours de plusieurs éditions successives, jusqu'à une édition posthume, très diffusée et qui sert de base à une anthologie publiée en 1608 (sur laquelle reposent les travaux menés sur le site Tacitus On Line). Ses commentaires sont de nature variée et présentent la particularité de faire une bonne place aux auteurs grecs. Une série de questions se posent dès lors : quels sont les auteurs cités ? Comment sont-ils cités ? Sont-ils traduits en latin et comment ? Enfin, à quoi sert le grec ? L'enquête préliminaire proposée ici ouvre ainsi sur des perspectives concernant le monde savant de la Renaissance.

Répondant : Mathieu Ferrand

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Du cinéma burlesque comme autre origine du surréalisme à l'écriture sérielle contemporaine. Ou comment analyser des pratiques à la croisée de plusieurs disciplines ?

Séminaire Recherche Le 18 octobre 2022
Complément date

12h00 - 13h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Live Arts Lab

Pour la première séance de son séminaire recherche, le centre CINESTHEA donne la parole à Charlotte Servel, nouvelle MCF en études cinématographiques au sein de l'UMR Litt&Arts.

Historienne du cinéma, elle a mené une thèse en littérature et cinéma, intitulée « Le Cinéma burlesque, une autre origine du surréalisme. Les pratiques des surréalistes analysées au prisme des films burlesques pendant les Années folles ».

Elle vient d'achever une mission de deux ans pour le CNC qui consistait à sensibiliser les jeunes à l'écriture scénaristique et à concevoir le défi « Écris ta série ».

Elle nous présentera ses recherches passées et à venir en s'intéressant notamment aux notions d'intermédialité et de pratique. 

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didier.coureauatuniv-grenoble-alpes.fr (Didier Coureau)

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> Le séminaire (présentation à venir)

Philosophe ? essaysiste ? romancier ? 1905-1908, les tâtonnements génériques du futur auteur d'À la recherche du temps perdu

Séminaire Recherche Le 18 octobre 2022
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Première séance du séminaire ​CHARNIÈRES avec l'intervention de Françoise Leriche (UMR Litt&Arts).

Le discours génétique de ces dernières décennies (1980-2020) situait l'origine d'À la recherche du temps perdu dans un essai critique, Contre Sainte-Beuve, auquel Proust aurait travaillé de 1908 à 1909. Dans le Carnet 1, on voit en effet l'écrivain s'interroger sur la forme à donner à son projet : « la paresse ou le doute ou l'impuissance se réfugiant dans l'incertitude sur la forme d'art. Faut-il en faire un roman, une étude philosophique, suis-je un romancier » (f° 11r°). « En » désigne les réminiscences. Mais avant même cette note (du début octobre 1908) qui semble marquer le début d'une inspiration nouvelle, celle qui produit le début d'essai « contre » Sainte-Beuve, la redécouverte récente (2018) d'une liasse de soixante-seize feuillets à caractère autofictionnel – qui seront tous repris dans La Recherche (voir Les Soixante-Quinze Feuillets et autres manuscrits, éd. N. Mauriac Dyer, Gallimard, 2021) – témoigne d'une genèse plus complexe encore, le projet d'une écriture mémorielle précédant, de longue date, celui de l'essai théorique anti-beuvien. En plongeant dans les brouillons et la correspondance des années 1905-1908, on tentera de retracer les différentes formes génériques par lesquelles Proust tente de tisser écriture mémorielle et essais de théorie littéraire.

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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Les espaces du contemporain – séance 1

Séminaire Les espaces du contemporain, Recherche Le 12 octobre 2022
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Cette première séance constituera la présentation du séminaire É.CRI.RE articulé autour de la même thématique que l'an dernier.

Dans cette session 2022-2023 du séminaire É.CRI.RE, il s’agira de déplacer les représentations essentiellement historiques et historiographiques du contemporain, de ce qui nous est contemporain vers ses enjeux spatiaux, géographiques et institutionnels, en articulant le local et le global. Entre textualisation de l’espace et spatialisation du texte, cette réflexion prendra acte d’un tournant spatial de la culture, déjà largement documenté (M. Collot, B. Westphal), pour saisir de manière décentrée et plurielle l’émergence de nouveaux régimes d’historicité de la création littéraire. Contre une conception uniforme du contemporain ou de ce qui fait époque, il s’agira de montrer comment s’inventent des contemporanéités spécifiques selon les aires culturelles et linguistiques, non sans dialogue, circulation ou tension.

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laurent.demanzeatuniv-grenoble-alpes.fr (Laurent Demanze)

Anthologies de poèmes à ciel ouvert : présences concrètes de la poésie dans l’espace public contemporain

Conférence Axe 2, Recherche Le 21 octobre 2022
Complément date

12h30 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Live Arts Lab

À travers cette nouvelle conférence plénière proposée par l'axe 2, Claire Gheerardyn, comparatiste, vous invite à découvrir comment la poésie peut parfois investir les lieux quotidiens, la ville, les paysages…

Depuis les années 1990, de plus en plus de poèmes viennent habiter l’espace public. C’est un là un trait définissant les modes d’existence de la poésie dans notre monde contemporain. Tantôt ces poèmes se traduisent plastiquement, sous la forme d’œuvres d’art qui cherchent à prolonger la poésie par d’autres moyens, tantôt ils prennent la forme de textes s’inscrivant sur les murs ou les sols des villes. Parfois, ils sortent même de la ville pour ponctuer des paysages ouverts, comme la campagne alsacienne ou québécoise, la lande du Yorkshire ou les collines d’Écosse. Beaucoup de ces dispositifs ne se contentent pas de choisir un poème unique mais au contraire rassemblent des textes de plusieurs auteurs, à la manière de petites « anthologies poétiques à ciel ouvert », déployées à l’échelle d’un chemin, d’une rue, d’un quartier ou même d’une ville tout entière (comme par exemple à Leyde, à Sofia, ou à Charlotte en Caroline du Nord).

Ces « anthologies » possèdent une autre particularité, qui peut accroître leur force d’impact : elles choisissent fréquemment de faire coexister plusieurs langues, frottant ces dernières les unes contre les autres. Elles citent souvent les poèmes dans des langues originales variées, sans nécessairement les accompagner de traduction. Les poèmes surgissent au détour du chemin d’un lecteur-promeneur qui ne connaît pas toujours la langue qui se présente à lui. Pour certaines langues souffrant de fragilité, exposées au mépris (en particulier les langues autochtones et les langues dialectales), s’inscrire dans l’espace public consiste alors à revendiquer le droit d’exister et à lutter symboliquement contre une disparition annoncée. Ainsi, en Alsace, une douzaine de « chemins de poètes » ont été frayés depuis une quinzaine d’année afin de donner au lecteur-promeneur la possibilité d’éprouver l’existence d’un arc dialectal varié et subtil, rassemblant diverses expressions de l’alémanique, du francique, etc. 

Ces « anthologies poétiques à ciel ouvert » cherchent à transmettre la poésie (une poésie parfois ardue, fragile, mal connue, mal aimée, voire suscitant la méfiance) auprès de publics variés, souvent éloignés de la littérature. Elles tentent de redessiner la réception de poèmes qui pourraient sinon sombrer dans l’oubli. Elles interrogent l’acte traductif, tout en favorisant les voisinages, l’hospitalité et les interactions entre les langues.

Claire Gheerardyn (MCF en littérature comparée à l’université de Toulouse II Jean Jaurès, laboratoire LLA-Créatis) est comparatiste, spécialiste des relations entre la littérature et la sculpture sous ses diverses formes ainsi que des circulations de la poésie entre Europe, Russie et Amériques. Sa thèse a porté sur les manières dont les littératures européenne, russe et américaine (XIXe-XXIe siècles) s'emparent des monuments, pour les prolonger, pour les reverser et pour les réinventer à l'opposé de leurs premières missions. La conférence proposée pour le laboratoire Litt&Arts s'inscrit au sein d'un nouveau chantier, concernant les présences concrètes de la poésie au sein de la vie quotidienne. Il s'agit d’observer comment la poésie s'incarne dans des figures (allégories, portraits de poètes, représentations abstraites de la poésie comme une force ou une énergie) et dans des textes inscrits à même les lieux (poèmes in situ, tirant de nouvelles significations de la relation au site qui les accueille).

En pratique

Conférence organisée en présentiel et diffusée en direct sur Zoom : « Zoom meeting invitation - Conférence de Claire Ghëerardyn ».
Pour participer en ligne :
Lien Zoom
– ID de réunion : 582 685 7630

Visuel conférence axe 2
The rough sea, Matsuo Basho, Leiden, The Netherlands © Tubantia via Wikimedia Commons

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agathe.salhaatuniv-grenoble-alpes.fr (Agathe Salha)

Corps pluriels et violence – Regards différenciés en SHS

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Du 27 septembre 2022 au 28 septembre 2022
Complément date

14h00 - 17h30 le 27/09
10h30 - 17h30 le 28/09

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Complément lieu

MSH-Alpes
Amphithéâtre

À l'occasion de leurs journées annuelles organisées par ISA, les jeunes chercheur·euses en socio-anthropologie vous invitent à réfléchir à la notion de corps.

Conduits par une pensée anthropomorphique, nous avons une propension à identifier immédiatement le corps au corps humain en omettant alors la pluralité des formes que le corps peut revêtir. Or l’homme n’est pas l’unique dépositaire de la corporéité. Il pourrait désigner ce « qui est et ce qui n’est plus, à l’être et au non être » (C. Jaquet, « Chapitre I. Le corps ou les corps ? », dans C. Jaquet, Le corps, Paris, PUF, coll. « Philosopher », 2001, p. 21-79).

Ce sujet reste encore aujourd’hui au cœur des débats politiques, sociaux et des recherches. Le mouvement est tout autant produit par le(s) corps que perçu, et peut être compris au sens de déplacement physique, de capacité d’action sur le plan individuel ou social, symbolique ou matériel.

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Viviane.Tribyatuniv-grenoble-alpes.fr (Viviane Triby)

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La constitution de corpus en diachronie longue : méthodologies, objectifs et exploitations linguistiques et stylistiques

Colloque Axe 1, Recherche Du 13 octobre 2022 au 14 octobre 2022
Complément date

9h00 - 16h00 le 13/10
9h00 - 16h15 le 14/10

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Complément lieu

MSH-Alpes
Amphithéâtre

L’objectif de ce colloque, co-organisé par l'UMR Litt&Arts (axe 1) et le LIDILEM, est d’interroger d’une part les choix constitutifs des corpus en diachronie longue, d’autre part les objectifs linguistiques mais aussi stylistiques ou littéraires qui déterminent leur constitution.

Depuis plusieurs décennies, la numérisation des textes anciens et les progrès du TAL pour les traiter et les interroger ont largement modifié nos habitudes de travail. Il est désormais possible d’obtenir des données quantitatives massives qui affinent notre perception des phénomènes linguistiques ou stylistiques pour des corpus écrits dans des états de langue anciens. Les corpus numériques créés depuis maintenant près d’un quart de siècle permettent d’envisager plus facilement la dynamique du français en diachronie longue dont l’aboutissement, après de nombreuses années de travail, de la Grande Grammaire Historique du Français (Marchello-Nizia et al., 2020) constitue un bel exemple. Nous définissons un corpus en diachronie longue comme un corpus périodisé, regroupant des textes choisis pour leur caractère représentatif des états de langue (de l’ancien français au français contemporain) des périodes couvertes par le corpus.

La première étape dans la construction d’un corpus, comme le rappellent Reppen (2010 : 31) et Nelson (2010 : 53), est de savoir précisément quel est l’objectif poursuivi. Par exemple, la sélection de sources comparables pour permettre des analyses quantitatives homogènes est essentielle et la temporalité prise en compte dépend des phénomènes que l’on veut observer (GGHF 2020 : 43). Ensuite, la construction d’un corpus est le fruit de choix raisonnés qui visent à satisfaire le principe de la représentativité. Celui-ci recouvre des réalités diverses en fonction des objectifs visés par celles et ceux qui construisent les corpus : les lexicographes qui souhaitent rendre compte du sens d’unités lexicales n’auront pas les mêmes exigences de représentativité que les linguistes et stylisticiens qui travaillent sur la caractérisation d’un genre textuel. Certains posent comme essentiels le fait de recourir exclusivement à des textes intégraux (Rastier, 2011 : 33), d’autres rappellent qu’un corpus ne peut être qu’un échantillon et qu’à ce titre, il peut être construit à partir d’échantillons (Renouf, 1987 ; Biber, 1993).

Le colloque ConCorDiaL2022 s'inscrit dans le cadre du projet « PhraséoRoChe » (Phraséologie du roman de chevalerie, XIIIe-XVIIe siècles, IRGA « Phraséo 13-18 »), dirigé par Julie Sorba (UGA, LIDILEM).

En pratique

L'inscription au colloque est obligatoire pour toutes et tous, et payante sauf pour les étudiant·es de l'UGA et les membres des laboratoires organisateurs.
Elle a lieu sur la plateforme AzurColloque, en cliquant sur ce lien
Le paiement par CB doit être réalisé sur cette même plateforme, tout de suite après l'inscription.
Toutes les informations sont disponibles en ligne sur le site du colloque.

Visuel colloque diachronie
© Iris Fabry

Contacts

corinne.denoyelleatuniv-grenoble-alpes.fr (Corinne Denoyelle)
julie.sorbaatuniv-grenoble-alpes.fr (Julie Sorba)

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AFFICHE

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Soutenance de thèse de Laura Fanouillet – Lettres et arts spécialité Arts du spectacle

Soutenance Recherche Le 7 octobre 2022
Complément date

14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
339 av. Centrale
Live Arts Lab

La fabrique de l'oratoire - Recherche-transmission en danse, training et lieu de vie

Résumé

Le training du danseur et sa transmission est une voie d’entrée privilégiée dans les champs de la connaissance incarnée et de l’histoire orale. Il vient questionner un art quotidiennement renouvelé, une culture du geste faisant place aux imprégnations lentes et aux transformations silencieuses. Menant une enquête au long cours guidée par la pratique du danseur butō Imre Thormann et du danseur flamenco José Suarez El Torombo, je me suis intéressée au caractère proprement initiatique de leur enseignement in situ, au sens d’une connaissance révélée sur place, par l’effectuation du geste dansé. Pourquoi l’air à leurs côtés se chargeait-il d’inconnu ? Dansant avec eux, nous nous trouvions en présence d’une expérience habitée du geste dont la pensée se faisait réellement parlante. Le suivi de ces deux danseurs-pédagogues, la récolte de leurs paroles et la reconstitution de leurs pensées par motifs m’ont conduite à approcher la transmission de leur danse depuis l’élaboration d’une philosophie vivante, à travers le concept d’ « oratoire ». En tant que lieu du travail (labor), le laboratoire du danseur accueille une recherche continue qui œuvre tant à façonner nos attentions et nos relations qu’à percevoir nos visions et nos valeurs. Il est en ce sens un lieu de fabrique non seulement d’une danse, mais de la personne qu’est le danseur, des communautés et des environnements avec lesquels il vit, rêve et agit. La dimension orante (orare) qui lui est intriquée permet quant à elle de nous disposer à l’écoute d’une parole conduisant le geste dansé, depuis un corps devenu surface de résonances et instrument d’accord. En convoquant les présences d’Imre Thormann (butō), de José Suarez El Torombo (flamenco) et de Raymond Ruyer (panpsychisme), cette recherche tente ainsi d’approfondir les pouvoirs que le rythme, le chant et l’image confèrent à la danse, puis d’aborder l’art du mouvement sous la forme d’une connaissance symbolique par participation.

Composition du jury

  • Gretchen SCHILLER (Professeure, Université Grenoble Alpes, Directrice de thèse)
  • Anne BOISSIÈRE (Professeure, Université de Lille, Présidente)
  • Grazia GIACCO (Maîtresse de conférences HDR, Université de Strasbourg, Rapporteure)
  • Marina NORDERA (Professeure, Université Côte d’Azur, Rapporteure)
  • Yvon BONENFANT (Professeur, University College Cork Ireland, Examinateur)
  • Anne CAYUELA (Professeure, Université Grenoble Alpes, Examinatrice)
  • Julie PERRIN (Maîtresse de conférences HDR, Université Paris 8, Examinatrice)

Directrice de thèse

Gretchen SCHILLER

Litt&Arts, centre CINESTHEA

Pourquoi Pharos ?

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 23 septembre 2022
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Première séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Laurence Vianès (UMR Litt&Arts).

The Letter of Aristeas reinterprets a pre-existent Jewish festival which took place on the island of Pharos for practical reasons. It gives justifications for the spot by pretending  the Septuagint had its origin on Pharos itself. By narrating all the deeds of the translators between their arrival in Alexandria and the day the newly completed Septuagint was presented to the community, the Letter also proposes an easy way of calculating the date of the festival, especially helpful as several calendars conflicted in Egypt in the middle of the Hellenistic period. Finally, the celebration of the Septuagint experienced by Philo may have coincided with the winter solstice.

Répondant : Frédéric Junqua

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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La famille et le droit dans les littératures de langue française (XIXe-XXIe s.) : de l’analyse critique à la discussion littéraire en classe

Colloque Recherche Du 12 octobre 2022 au 13 octobre 2022
Complément date

8h00 - 18h00 le 12/10
9h00 - 16h15 le 13/10

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

– Le 12/10
MSH-Alpes
Amphithéâtre

– Le 13/10
Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Ce colloque, organisé par LITEXTRA, se propose de mettre en regard les sphères culturelles et les époques pour étudier les représentations, les formes et les enjeux qui découlent de l’inscription du droit civil, en particulier le droit de la famille, dans la littérature en langue française du XIXe au XXIe siècle.

Le colloque se propose de mettre en regard les sphères culturelles et les époques pour étudier les représentations, les formes et les enjeux qui découlent de l’inscription du droit civil, en particulier le droit de la famille, dans la littérature en langue française du XIXe au XXIe siècle. Il se donne aussi pour ambition de penser les conditions de possibilité et les modalités d’une transposition didactique de ces ressources, pour les classes du second degré. Car l’enjeu éducatif est d’importance. La famille, en tant que « médiatrice entre l’individu et la cité » (Bernard, 2007), parle directement aux adolescents et questionne leur construction identitaire. La mise en perspective des textes littéraires devrait aider à penser des « imaginaires théoriques » (patriarcal, paternaliste, progressiste, démocratique), par rapport aux bouleversements juridiques dont les œuvres sont contemporaines (Bernard, 2007). Inversement, les textes déjouent et reconfigurent les catégories pré-établies. Étudier comment, dans les textes du passé, les relations humaines, publiques et privées, mais aussi les formes de l’amour, conjugal et parental, jusqu’aux sentiments les plus intimes (Knibieheler, 2007), se trouvent affectés, pourrait favoriser une forme d’auto-réflexivité du lecteur sur sa propre situation personnelle et historique.

Contact

nicolas.rouviereatuniv-grenoble-alpes.fr (Nicolas Rouvière)

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