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À la croisée des genres (II) : intergénéricité du merveilleux aux XVIe-XVIIIe siècles

Féeries, n° 20 / 2024

Revue Recherche
Informations complémentaires

Auteur·es Emmanuelle Sempère et Stéphane Macé (dir.)
Éditeur UGA Éditions
Date de parution 27 mai 2024
ISBN 9782377474936



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Date de publication :

Les contributions de ce numéro étudient ce phénomène aussi bien chez les auteurs majeurs du conte, comme Perrault, et les genres fondamentalement liés au merveilleux, comme l’opéra, que dans des textes aussi divers que le théâtre marivaudien ou le récit à vocation scientifique.

Si l’hybridité du conte, sa porosité générique, est une caractéristique fondamentale du genre, l’intergénéricité du merveilleux, qui la favorise, n’en est pas le seul corollaire. Cette dernière contribue en effet, plus largement, à la mobilité des thématiques et à l’inventivité fictionnelle de l’ensemble des genres de la période classique. Le merveilleux, dont le concept fut sinon inventé du moins s’est vu profondément renouvelé à l’aube du classicisme, s’invite dans tous les genres mais se voit également convoqué, comme catégorie esthétique ou mode de pensée, du théâtre au roman, dans des textes extrêmement divers. C’est pourquoi une telle enquête, qui vient en amont de celle menée par le numéro de 2015, se devait d’être menée sur la période des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, qui a vu le merveilleux à la fois se constituer et se spécifier, mais aussi se fondre et se mêler à toutes les formes du discours littéraire.

Toutes les contributions sont en accès libre et intégral sur le portail OpenEdition Journals.

L'instable du style

Conférence Axe 1, Recherche Le 26 novembre 2024
Complément date

12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Conférence plénière de l'Axe 1.

Communément défini comme ce qui assure la continuité langagière d’un texte, le mot style évoque la stabilité. Or, les pratiques rédactionnelles ne sont jamais stables, et bien des œuvres sont travaillées de tensions stylistiques que l’analyse ne perçoit qu’en suspendant le principe de cohérence. C’est ce que cette conférence tentera de montrer à l’aide de nombreux exemples, parfois célèbres, parfois moins repérés, parfois spectaculaires, lorsque la tension est vive, parfois plus discrets, lorsqu’il s’agit de simples tiraillements. On verra notamment que les phénomènes d’instabilité s’expliquent par le fait que les œuvres mêlent des pratiques héritées, des pratiques au sommet de leur rendement et des pratiques en cours d’émergence, mais aussi par le fait que les imaginaires collectifs contraignent les écrivains à chercher un compromis entre des valeurs esthétiques peu congruentes, quand ils ne les soumettent tout bonnement à des injonctions stylistiques contradictoires.

Gilles Philippe est professeur de linguistique française à l’université de Lausanne. Ses travaux portent principalement sur l’histoire des pratiques rédactionnelles et des imaginaires langagiers. Il est notamment l’auteur de Sujet, verbe, complément. Le moment grammatical de la littérature française (2002) ; Le Français, dernière des langues. Histoire d’un procès littéraire (2010) ; Le Rêve du style parfait (2013) ; French Style. L’accent français de la prose anglaise (2016) ; Pourquoi le style change-t-il ? (2021) et Une certaine gêne à l’égard du style (2024).

Contact

delphine.gleizesatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Gleizes)

Deux projets de Litt&Arts lauréats 2024 de la SFR Création

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Notre UMR reçoit toutes les années le soutien de la SFR Création. Mise en lumière du cru 2024 !

Découvrez les deux projets :

> CHOROS – Inventer le chœur comique, du manuscrit au plateau, porté par Malika Bastin-Hammou
> Information écologique par la création, porté par Corinne Denoyelle et Chiara Ramero

L'appel à projet de la SFR Création
Chaque année depuis 2014, la SFR Création lance un appel à projet pour soutenir la recherche en création. Ce dispositif est ouvert aux projets interdisciplinaires qui développent de nouvelles approches de recherche et/ou de formation par la recherche articulées autour des pratiques et processus de création pluridisciplinaires en arts, lettres, langues, sciences humaines, cognitives et sociales.

Information écologique par la création

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Dans une démarche de recherche création, Corinne Denoyelle et Chiara Ramero, porteuses du projet, souhaitent participer au développement d’un imaginaire à même de penser le changement climatique sans être forcément dystopique.

Ce projet s’inscrit dans la continuité du colloque « Littérature et écologie » organisé à la MaCI les 18 et 19 avril 2024. Désirant compléter la simple dimension descriptive des discours écopoétiques ou écocritiques, l'objectif est en effet de faire dialoguer sur ces questions des spécialistes de divers domaines littéraires pour observer comment des artistes et des sociétés se saisissent de ces enjeux.

Après les ateliers d’écriture créative[1] encadrés par Kevin Pelladeaud, doctorant à Litt&Arts, et Damien Bouëvin, directeur du Biolab Nemeton de Grenoble qui ont accueilli pendant un semestre un public d’étudiant·es de diverses disciplines, le projet consiste cette fois à accueillir un auteur, Laurent Contamin pour une résidence d’écrivain, pendant un mois cet automne.

Laurent Contamin est un auteur écrivant principalement pour la jeunesse dont le travail intègre le souci environnemental comme en témoignent, parmi d’autres, ses recueils Cent Haïkus pour le climat ou Contes botaniques.

Sur le plan de la pédagogie, ce projet impliquera à nouveau la participation des étudiant·es, à la fois dans le cadre des cours de licence et de master du Département de Lettres et/ou d’Arts du spectacle, mais aussi en dehors des cours où leur engagement sera sollicité. Sur le plan de la recherche, il viendra renforcer et diversifier certaines des thématiques développées dans l’Axe 3 « Expérience de la création » de l’UMR Litt&Arts, avec l’ambition de lier l’imaginaire à l’écologie.

À l’heure où se pose de manière urgente la question de la mobilisation des citoyens et des décideurs face au changement climatique, la réponse médiatique passe souvent par la diffusion de travaux en sciences naturelles, dont on a pu montrer qu’ils étaient peu propices à une prise de conscience, quand ils n’entraînaient pas un sentiment d’impuissance et d’écoanxiété. En revanche, le monde de la culture, et celui de la littérature en particulier, peut relayer la mobilisation écologique et ainsi aider à construire un autre discours sur notre relation à la planète, plus concerné, suggérant éventuellement des pistes concrètes d’actions.

 

[1] Les récits imaginés à cette occasion ont donné lieu à une exposition présentée les 18 et 19 avril 2024 à la MaCI, lors du colloque « Littérature et écologie », puis déplacée dans divers lieux de Grenoble. Ils sont actuellement visibles à la Capsule à Grenoble.

Article rédigé par Corinne Denoyelle et Chiara Ramero, avec la collaboration de Julie Ridard

Route vue d'en haut

Calendrier

  • Janvier-mars 2024 – Atelier d’écriture
  • Les 18 et 19 avril 2024 – Colloque international “Littérature et écologie : entre fin du monde et résilience” (28 communications)
  • Automne 2024 – Résidence d’écrivain : accueil de Laurent Contamin

Contacts

corinne.denoyelleatuniv-grenoble-alpes.fr (Corinne Denoyelle)
chiara.rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

CHOROS – Inventer le chœur comique, du manuscrit au plateau

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Le projet CHOROS s'intéresse au chœur antique et vise à articuler recherche, création et pédagogie autour de la question du chœur comique, à partir d’un travail sur une comédie d’Aristophane “Ploutos” – ou “l'Argent”, qui en est largement dépourvue.

L’historien de l’Antiquité Paul Veyne louait jadis les vertus de « l’anachronisme contrôlé ». Le projet CHOROS, au-delà même du reenactment, revendique cet anachronisme et vise délibérément à « faire dialoguer des temps hétérogènes » (Anne Bénichou), pour mieux comprendre aussi bien le temps présent – qu’est-ce que faire chœur aujourd’hui ? – que le passé – comment, pourquoi le quotidien des Athéniens du Ve siècle s’articulait-il autour de ce dispositif collectif ? L’approche par la création permet en effet de faire de l’histoire du théâtre autrement. Loin de la reconstitution historique, de toute façon illusoire, l’accent est mis sur l’artificialité du processus, stimulant ainsi le regard critique ; cela passe notamment par l’entremêlement des langues, grec ancien et langues parlées aujourd’hui.

La tradition manuscrite n'a transmis que quelques rares parties chorales de cette comédie tardive : le travail mené avec les étudiant·es du séminaire « Réception de l'Antiquité » du Master ALC parcours Sciences de l'Antiquité (UGA) a consisté à en créer de nouvelles, à la manière d'Aristophane, à partir de l’observation des chœurs conservés d’autres comédies et de l’analyse des réalisations scéniques auxquelles ils ont donné lieu depuis l’Antiquité. Puis, au cours d'ateliers scéniques menés par Magdalena Bournot (post-doctorante GATES UGA), Laure Lehmann et Matteo Capponi (université de Lausanne), nous avons travaillé sur le collectif et ce que c'est que de « faire chœur » en scène. Une première séance a été consacrée à la Parodos, ou entrée du chœur, et une seconde à la Parabase, ce moment caractéristique de la comédie ancienne qui voit le chœur s’adresser au public pour aborder, parfois avec une certaine brutalité, des questions politiques mais aussi poétiques. Entre Gilets jaunes, réformes des retraites, crise des agriculteurs et références à Baudelaire, le texte élaboré combine plusieurs colères très contemporaines et malmène avec facétie les spectateurs.

Une première représentation du spectacle issu de ce travail, Ploutos dieu du pognon, a eu lieu à l’université de Lausanne le 1er mai 2024 dans le cadre du Festival étudiant Fécule 2024. Le chœur grenoblois a été accueilli par les comédien·nes étudiant·es de la compagnie TALMA, qui travaillaient également sur le Ploutos depuis janvier avec Matteo Capponi ; le texte mêlait la réécriture de Matteo Capponi aux parties chorales inventées à Grenoble. Le 30 mai, une seconde représentation a eu lieu à Grenoble, à l'occasion du colloque « Aristophanes after Babel », consacré aux traductions et mises en scène du Ploutos depuis le XVe siècle.

Le projet CHOROS est piloté par Malika Bastin-Hammou à l’UGA et Matteo Capponi à l’UNIL. Il est financé par la SFR Création, l'Axe 3 de l'UMR Litt&Arts et l'UNIL.

Article rédigé par Malika Bastin-Hammou

 

Le manuscrit de Ravenne, qui indique la place de parties chorales

dont le texte ne nous est pas parvenu

Le chœur des étudiant·es grenoblois·es (Photo Malika Bastin-Hammou)

La Parabase (Photo Michel Morin)

Contact

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin-Hammou)

NEWTextMining 2 : État de l’art pour la fouille et l’analyse des corpus textuels

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Cette école thématique et interdisciplinaire sur les nouvelles méthodes de fouille et d’analyse des corpus textuels aura lieu du 30 septembre au 4 octobre 2024 au domaine du Lazaret à Sète. Organisée pour le compte de l'IFSeM (Service mutualisé d'Ile-de-France) et du CNRS, elle sera animée notamment par Anne Garcia-Fernandez, ingénieure de recherche CNRS et chargée de traitement et analyse des données au sein d’ELAN, le pôle d’ingénierie en humanités numériques de Litt&Arts.

Après une première édition en 2022, l'édition 2024 sera orientée sur l'utilisation – ou pas – du langage Python[1] pour la fouille textuelle, resituant ainsi son usage face aux demandes actuelles.

Ayant considérablement augmenté ces dernières années, la production de corpus textuels pour les SHS a rendu interrogeable par API[2] le gigantesque fond documentaire de Gallica, ou encore par les corpus de tweets ou les bases d'archives patrimoniales. Parallèlement, en particulier grâce à l'intelligence artificielle (machine learning, deep learning), des méthodes originales de fouille textuelle (text mining) et des outils logiciels beaucoup plus accessibles ont modifié les problématiques principales que sont la recherche d’information, la classification des textes, l’annotation linguistique et sémantique, et l’extraction d’information et analyse quantitative. L'analyse des données textuelles en masse est donc désormais possible par de multiples moyens : plateformes (GarganTex), outils individuels (le logiciel R et ses bibliothèques), instruments (Google Ngram Viewer). Et ce sont les nouvelles perspectives pour la recherche offertes par ces solutions et ces corpus que cette école souhaiterait explorer. La possibilité accrue de fouilles de textes est aussi en train d'impacter de nombreuses disciplines scientifiques travaillant sur des corpus de sources. Il s’agit alors d’ancrer dans ces disciplines des habitudes de méthodes d’analyse et d’exploitation de grandes masses de corpus textuels, tout en intégrant les attendus des principes FAIR[3] et de la science ouverte, tant dans la mise à disposition de ces corpus que des résultats de la recherche.

Alternant entre présentations théoriques et ateliers pratiques d’expérimentation des outils, le programme aura pour objectif de proposer un état de l’art de techniques novatrices pour les pratiques et les outils d’analyse des données textuelles ; un questionnement sur l'utilisation de langages informatiques comme Python pour répondre aux besoins actuels de fouilles de textes ; un espace de rencontres et de controverses entre spécialistes des techniques et spécialistes des contenus.

Cette école thématique est ouverte aux chercheur·euses, enseignant·es-chercheur·euses, ingénieur·es d’étude et de recherche, doctorant·es, post-doctorant·es, CNRS ou universitaires, français·es ou étranger·es, intéressé·es par les problématiques de la recherche d’information, la classification, l’annotation et l’extraction d’informations propres aux Humanités numériques. Des connaissances de base sur l’encodage des documents, les principes généraux de la programmation et un premier contact avec le langage Python sont recommandés.

 

[1] Python est un langage de programmation puissant et facile à apprendre. Il dispose de structures de données de haut niveau et permet une approche simple mais efficace de la programmation orientée objet. Parce que sa syntaxe est élégante, que son typage est dynamique et qu'il est interprété, Python est un langage idéal pour l'écriture de scripts et le développement rapide d'applications dans de nombreux domaines et sur la plupart des plateformes. (source : docs.python.org)

[2] Une API (application programming interface ou « interface de programmation d’application ») est une interface logicielle qui permet de « connecter » un logiciel ou un service à un autre logiciel ou service afin d’échanger des données et des fonctionnalités. (source : cnil.fr)

[3] Les principes FAIR (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable) décrivent comment les données doivent être organisées pour être plus facilement accessibles, comprises, échangeables et réutilisables. (source : ccsd.cnrs.fr)

Contact

anne.garcia-fernandezatuniv-grenoble-alpes.fr (Anne Garcia-Fernandez)

Les Romantismes de Rimbaud

La Revue des lettres modernes, série “Arthur Rimbaud”, n° 5, 2024/4

Revue Recherche
Informations complémentaires

Auteur Adrien Cavallaro (dir.)
Éditeur Minard/Classiques Garnier
Date de parution 22 mai 2024
ISBN 9782406167334
Nombre de pages 218


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Date de publication :

Ce premier numéro de la nouvelle série “Arthur Rimbaud” de “La Revue des lettres modernes” est consacré au romantisme présent dans l'œuvre du poète, en privilégiant résolument les approches d’ensemble.

La mise au jour du substrat politique de l’œuvre de Rimbaud a fait l’objet de travaux considérables, les lectures parnassiennes de Rimbaud ont été bien étudiées, et l’on a ponctuellement mis en lumière les liens qu’entretenait le poète avec d’illustres aînés, comme Hugo. L’exploration métrique de l’œuvre a situé l’œuvre en vers dans son siècle, en tempérant les perspectives téléologiques de libération formelle qui ont longtemps prévalu. Ces travaux ont diversement exploré un domaine qui n’a pourtant jusqu’ici pas fait l’objet d’une approche historique et esthétique globale : il s’agit de ce romantisme si présent dans la seconde lettre dite « du voyant », et dont l’œuvre entière est pénétrée en profondeur. Le premier numéro de la nouvelle série « Arthur Rimbaud » de La Revue des lettres modernes y est consacré, en privilégiant résolument les approches d’ensemble.

Plusieurs grandes questions sont ici explorées : les apports de l’historiographie romantique, dont la découverte récente de la lettre du 16 avril 1874 à Jules Andrieu, citant Quinet et Michelet, a confirmé l’importance essentielle dans les lectures de Rimbaud ; la mise au jour d’orientations en lien avec le romantisme révolutionnaire, perceptibles jusque dans les Illuminations (Suzanne Bernard, en son temps, y avait été sensible dans son édition des Œuvres) ; la perception des pratiques romantiques du vers ; les rapports complexes avec les grands aînés romantiques, dont le dénigrement dans la lettre du 15 mai 1871 a sans doute été pris trop au sérieux. Ce numéro offre ainsi aux lecteurs un point de vue panoramique sur un pan majeur du XIXe siècle de Rimbaud.

“Pour le dire autrement”. Paraphrase et acquisition du lexique en grec ancien

Journée d'étude Centre TRANSLATIO, Recherche Le 28 juin 2024
Complément date

10h30 - 16h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Il s'agit de la journée annuelle de recherche en didactique des langues anciennes organisée par TRANSLATIO dans le cadre du projet ELLASS.

Cette journée annuelle s'inscrit dans la lignée de la journée de 2023, en ce qu'elle reprend la question de la paraphrase et de ses usages pour l'apprentissage du grec ancien, cette fois appliquée à Euripide. Mais il s'agira également d'aborder des questions nouvelles, avec notamment la présentation des travaux menés sur l'acquisition du lexique grec par les jeux sérieux avec le Labex ASLAN, et la première réunion du réseau LaLyGre, validé par l'IFÉ (Institut français de l'éducation), qui vise à mettre en relation professeur·es du secondaire et chercheur·euses des académies de Grenoble et de Lyon autour de questions de didactique des langues anciennes.

Contact

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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En savoir +

Images et textes en humanités numériques

Journée d'étude Recherche Le 24 juin 2024
Complément date

9h00 - 17h00

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Salle 320 – Digital Arts and HUmanities Lab'

L'objectif de cette journée est de montrer à travers différentes études de cas comment le numérique permet de repenser le rapport entre l'image et le texte.

Il s'agira de considérer l'image comme objet d'étude en soi (au-delà des facsimilés et de ce que l'on pourrait qualifier d'illustration autour d'une édition numérique par exemple) et dans ce qu'elle peut apporter au texte selon différentes modalités. À partir des questionnements scientifiques soulevés par les rapports entre image et texte, seront explorés les enjeux et possibilités méthodologiques offertes par les humanités numériques.

En pratique

Journée accessible en visioconférence : lien Zoom

Contacts

ellen.delvalleeatuniv-grenoble-alpes.fr (Ellen Delvallée)
anne.garciafernandezatuniv-grenoble-alpes.fr (Anne Garcia-Fernandez)

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Littérature de jeunesse : territoires et frontières

Revue Recherche
Informations complémentaires

Auteures Laure Thibonnier et Chiara Ramero (dir.)
Éditeur Laboratoire Textes & Cultures (UR4028)  – université d'Artois
Date de parution 1er décembre 2023

Date de publication :

Ce numéro 14 (2) / 2023 de la revue électronique “L’Entre-deux” propose des contributions issues des travaux du séminaire inter-laboratoire “Territoires et frontières en littérature de jeunesse”.

Formé en 2018 à l’Université Grenoble Alpes, ce groupe de chercheurs en littérature de jeunesse réunit des scientifiques affiliés au laboratoire ILCEA4 et à l’UMR Litt&Arts. Il explore la littérature de jeunesse à partir des notions connexes de « frontière » et de « territoire », appréhendées sous des formes diverses et variées : genres littéraires, sujets, destinataires des textes, frontières linguistiques, géographiques ou symboliques. Partout, la frontière s’est révélée floue et poreuse. Des relations, des collaborations et des communications se sont dessinées entre les territoires et les acteurs que ces frontières permettaient d’identifier, sans les séparer irrévocablement. Si la frontière définit le territoire en le délimitant, si elle souligne sa singularité en le séparant d’un Autre différent, elle s’est aussi révélée espace liminaire et lieu de passage. Cette plasticité et cette multiplicité de la frontière se retrouvent dans les contributions offertes ici à l’attention du lecteur.

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