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• En savoir plus sur Les fabliaux en réseau

Le 24 novembre 2023 s’est tenue à l’Université Grenoble Alpes une journée d’étude sur les textes au programme de l’agrégation 2024, les Fabliaux du Moyen Âge, dans l’anthologie de Jean Dufournet. Ainsi rassemblés dans un recueil moderne et forcément détachés de leur contexte codicologique, les fabliaux doivent se lire « en réseau », à travers les séries qu’ils créent, dans les effets de similitude et de contraste qu’ils provoquent.

Les contributions rassemblées ici par Corinne Denoyelle et Stéphanie Le Briz-Orgeur montrent la richesse de cette approche qui permet de penser les variations des motifs en synchronie voire en diachronie. Des échos se créent alors entre les versions autour de motifs qui se recomposent d’œuvre en œuvre. L’anthologie au programme invite ainsi ses lecteurs à une lecture non plus seulement syntagmatique des textes mais aussi paradigmatique, nourrie de toutes leurs épaisseurs successives.

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Hommage à Raymonde Moulin – Vol. 2

Date de publication : 08/02/2024

• En savoir plus sur Au-delà de la valeur

Figure tutélaire de la sociologie des arts et de la culture, Raymonde Moulin nous a quittés en août 2019 après avoir produit une œuvre scientifique marquante qui a donné à ce domaine de la sociologie sa dynamique et sa force ainsi qu’une place éminente au sein de la discipline sociologique elle-même.

L’organisation du colloque de Marseille « Sociologie de l’Art » en 1985 (actes publiés en 1986 puis réédités en 1999) a de ce point de vue été un moment essentiel et fondateur qui a donné une structuration solide à la recherche dans cet espace de la sociologie française à la suite des travaux de Francastel, Bastide, Goldmann, Duvignaud, Bourdieu et autres Passeron.

> Voir le site de la revue

Hommage à Raymonde Moulin – Vol. 1

Date de publication : 08/02/2024

• En savoir plus sur Figures d'une pionnière

Figure tutélaire de la sociologie des arts et de la culture, Raymonde Moulin nous a quittés en août 2019 après avoir produit une œuvre scientifique marquante qui a donné à ce domaine de la sociologie sa dynamique et sa force ainsi qu’une place éminente au sein de la discipline sociologique elle-même.

L’organisation du colloque de Marseille « Sociologie de l’Art » en 1985 (actes publiés en 1986 puis réédités en 1999) a de ce point de vue été un moment essentiel et fondateur qui a donné une structuration solide à la recherche dans cet espace de la sociologie française à la suite des travaux de Francastel, Bastide, Goldmann, Duvignaud, Bourdieu et autres Passeron.

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Date de publication : 08/09/2023

• En savoir plus sur Rhétorique

« Le présent volume a un objectif très simple. Il s’agit de donner un aperçu de l’état actuel de la recherche en matière d’études rhétoriques. Un aperçu, en tant que tel, ne prétend pas à l’exhaustivité ; de plus, celui-ci se limite à la seule recherche française. Pareille limitation a au moins un mérite. En France aujourd’hui, la rhétorique est pour l’essentiel l’affaire d’enseignants-chercheurs qui occupent des postes de littérature : littérature (ou stylistique) française, grecque et latine. Cette situation institutionnelle suffit évidemment à justifier la présence d’un numéro « Rhétorique » dans une revue intitulée Littérature, mais il faut rappeler à quel point le rapprochement des deux termes n’a en soi rien d’obligatoire. Aux États-Unis, comme on sait, les départements de Rhetoric correspondent plutôt à la discipline nommée en France « communication ».

Cela posé, rhétorique et littérature ont évidemment des liens très profonds, toutes deux ayant en commun (et se disputant) le même objet inépuisable, le langage, la parole, la magie des mots. Dans les neuf contributions ici réunies, la question de la littérature n’est donc jamais bien loin. »

(Extrait de l'article « Présentation »)

Date de publication : 06/12/2023

• En savoir plus sur Melchior Junius – Sept discours tirés des historiens (1598)

Successeur de Sturm à Strasbourg, Melchior Junius (1545-1604) étudie ici des discours au style direct qu’il prend chez les historiens de son époque. Son analyse rhétorique en identifie chacun des éléments, pas à pas, selon une méthode constante et très pédagogique. Les sept analyses retenues initient à ce mode de lecture oublié mais fructueux, avec des discours tirés de Buchanan (Histoire d’Écosse), de Giovio (Histoire de son temps) et des frères Du Bellay (Mémoires).

Au-delà de l’initiation, ce petit volume a aussi valeur de manifeste : il serait temps de se reposer sérieusement la question des liens entre histoire et éloquence, entre « faits » et « dits ».

Quand la littérature francophone du Maghreb met en fiction la pensée postcoloniale

Date de publication : 27/03/2024

• En savoir plus sur Orientalism Writes Back

L’orientalisme de retour au sein de la création littéraire maghrébine, bien après sa déconstruction saïdienne, signifie ici qu’il y a un enjeu pour ces écrivains à en venir à un « orientalisme au pluriel », à des « expériences et des parcours inédits, des figures peu connues », autant de traces d’une mémoire collective à partager et à discuter – d’où le titre principal – en les insérant dans les fictions afin de requalifier des hybridités culturelles, des minorités « invisibilisées » au sein de rapports croisés de domination (race, classe, genre).

Grand connaisseur de l’histoire de l’orientalisme et des principales figures intellectuelles des XIX^e et XX^e siècles l’ayant incarné en Orient comme en Occident, Ridha Boulaâbi explique parfaitement pourquoi et comment, dans ses composantes savantes, politiques, littéraires, l’orientalisme revisité est au cœur de la stratégie d’écriture et de discours des écrivains maghrébins les plus contemporains. Les intertextes orientalistes des XIX^e et XX^e siècles, notamment arabisants, servent à dénoncer des hiérarchies encore imposées et à tenter, pour certaines et certains, de puiser dans les traditions écrites et orales pour une réconciliation postcoloniale des langues et des cultures. C’est incontestablement un apport majeur de ce livre.

Daniel Lançon

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Il vise à examiner la réception de la comédie ancienne attique d’Aristophane de la Renaissance à l’époque contemporaine. À travers la présentation de traductions du Ploutos réalisées du XV^e siècle à nos jours, les interventions (en anglais) mettront en lumière la façon dont les traducteurs ont abordé, traduit, interprété, adapté et réinventé le théâtre grec antique.

C’est le cinquième colloque d’une série de conférences couvrant la traduction du drame grec ancien du début de la période moderne à aujourd’hui. Cette série est le résultat d’une collaboration entre l’Université Grenoble Alpes, Oxford, Paris XIII et UCL (voir le projet « Translating Ancient Drama »).

En pratique

Lien pour l'inscription
Ce colloque peut être suivi à distance : lien Zoom.

• En savoir plus sur Aristophanes after Babel: Plutus in Translation from the Early Modern Period to the Present Day

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Il s'agira au cours de cet atelier de découvrir les diverses techniques qui permettent d'inventer des concepts de théorie littéraire. On choisira, pour illustrer le propos, d'appliquer ces concepts aux textes relevant du genre de la critique, et l'on revisitera à l'occasion les catégories proposées naguère dans une Poétique de la critique littéraire parue en 2019. Cet atelier d'improvisation intellectuelle ne requiert aucune connaissance théorique préalable.

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Si l’essai a une longue histoire, l’époque contemporaine connaît un renouvellement des pratiques critiques et théoriques : déplacement ludique, lecture hypothétique, exercice d’étrangeté, fragmentation de la notation, les écritures critiques inventent de nouveaux chemins, n’hésitant pas à frayer avec la fiction et à s’aventurer elle-même du côté de l’écriture littéraire. Les frontières entre littérature et savoir critique se font poreuses et invitent à des circulations et des détournements. Ce sont ces nouveaux usages de l’invention critique que le séminaire voudrait analyser cette année.

En pratique

Séance organisée en présentiel et à distance : lien Zoom.

• En savoir plus sur Inventions critiques – séance 7

Programme

— 14h00
Accueil des participants et du public
Présentation du séminaire

— 14h15
Guillaume Bourgois, « D'où écoute-t-on un film ? À partir d’un chapitre de Sur écoute. Esthétique de l'espionnage de Peter Szendy (Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2007) »

— 15h15
Discussion

— 15h30
Pause

— 15h45
Laurent Guido, « De l'héritage idéaliste à l'ancrage mécanique : analyser la frontière musicale au cinéma. À propos de “Bridging the Gap: Reconsidering the Border between Diegetic and Nondiegetic Music”, Jeff Smith, Music and the Moving Image, vol. 2, n° 1, printemps 2009, p. 1-25 »

— 16h45
Discussion

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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Guillaume Bourgois est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Grenoble Alpes, actuellement en délégation CNRS au sein de l'UMR THALIM (Université Sorbonne Nouvelle). Il travaille principalement sur le cinéma portugais, les films de Jean-Luc Godard, le cinéma américain et les séries télévisées. Il a notamment publié un ouvrage consacré à l’analyse de films, Regards et Écoutes : Ray, Godard, Visconti & friends (L'Harmattan, 2019) et un essai sur L’étrange affaire Angélica de Manoel de Oliveira (De L’incidence éditeur, 2013). Il prépare depuis 2020 une Habilitation à Diriger des Recherches, parrainée par Peter Szendy, consacrée aux puissances du faux deleuziennes.

Laurent Guido est professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle. Ses travaux historiques portent sur les rapports entre cinéma, corporéité et musique, ainsi que sur la question du spectaculaire dans les médias audiovisuels. Il est notamment l'auteur de L'Âge du rythme (Payot, 2007, rééd. L’Âge d’Homme, 2014) ; Mythologies du film musical (Presses du réel, 2016, avec M. Chabrol) ; De Wagner au cinéma (Mimesis, 2019) ; et Cinéma, mythe et idéologie (Hermann, 2020).

• En savoir plus sur Analyses d’analyses – Séminaire 9

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Comment les livres pour les enfants et les adolescents parlent du handicap (ou bien des handicaps) ? Quelles sont les représentations qui le (ou les) concernent ? En d’autres termes, comment penser la relation qui existe entre littérature de jeunesse et handicap et selon quelle perspective ?

Intervenantes

Eléonore Cartellier (ILCEA, UGA) et Chiara Ramero (Litt&Arts, UGA)
Quelles représentations pour quels lecteurs ?

Un point commun à la plupart des livres contemporains qui présentent un ou plusieurs personnages atteints de handicap est que ce dernier est présenté comme une caractéristique du personnage et non comme un manque, l’idée étant de véhiculer des sentiments comme la solidarité et la tolérance, de transmettre le respect envers la différence et de stimuler l’inclusion.

À travers des exemples variés de la littérature contemporaine de jeunesse, nous nous proposons de délimiter les contours de ces représentations du (des) handicap(s).

Laurence Joselin (Grhapes/INSEI)
Les personnages avec TSA dans les albums jeunesse : quelles relations d’amitié ?

Si les études s’accordent sur la difficulté des enfants avec des troubles du spectre de l’autisme à créer et maintenir des relations d’amitié, l’intervention s’attache à discuter de la façon dont cette difficulté se traduit dans les albums jeunesse.

Illustré par des exemples d’albums récents, il s’agit de découvrir les caractéristiques des personnages avec TSA, de leurs amis, et les relations mises en scène dans les trames narratives, exposant une tension entre « créativité » et « didactique ».

En pratique

Séance organisée sur place et en ligne : lien Zoom.

• En savoir plus sur Littérature de jeunesse et handicap