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Poétiques de la filiation

Clément Marot et ses maîtres : Jean Marot, Jean Lemaire et Guillaume Cretin

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Informations complémentaires

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Auteure Ellen Delvallée
Éditeur Droz
Date de parution 15 septembre 2021
ISBN 9782600062633
Nombre de pages 976
Format 17,5 x 24,8 cm

 
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Date de publication :

Ce livre remet en question l’idée d’une “révolution marotique”, qui déterminerait, autour de 1530, en poésie française, la frontière entre Moyen Âge et Renaissance.

En étudiant l’esthétique de Clément Marot sous l’angle de sa dette envers trois Rhétoriqueurs de la génération précédente, ce livre remet en question l’idée d’une « révolution marotique », qui déterminerait, autour de 1530, en poésie française, la frontière entre Moyen Âge et Renaissance. Les deux premières parties, consacrées à la poésie épidictique de circonstance (déplorations funèbres et propagande historiographique), montrent comment les œuvres des trois Rhétoriqueurs sont en résonnance avec les changements qui affectent la culture et les devoirs attachés aux milieux de cour, changements qui annoncent et nourrissent les innovations de leur successeur. La dernière partie porte sur le témoignage que Marot donne lui-même de cette évolution, à travers des hommages réguliers aux trois maîtres, dans lesquels il manifeste sa dette ou s’en écarte, mais jamais de façon polémique. Par d’indéniables mutations des genres poétiques et par le récit personnel qui les met en évidence et leur prête parfois un sens rétrospectif, les poèmes de Marot construisent des scénarios et des poétiques de la filiation, qui se distinguent par la variété et la subtilité plutôt que par la rupture, qui caractérisera, à la génération suivante, la Pléiade.

Crise et Culture : les Arts face à la crise – séance 1

Séminaire Crise et culture, Doctorants et doctorantes, Recherche Le 19 janvier 2022
Complément date

12h00 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Petite salle des colloques (aile G, 4e étage)

Interventions de Charlotte Blanchard (ILCEA4) et Alexis Pignol (UMR Litt&Arts – É.CRI.RE).

Charlotte Blanchard (ILCEA4)
Quand la contre-culture s’approprie la Guerre Civile espagnole : le regard des fanzines de la Transition

La contre-culture lors de la Transition espagnole offre un territoire en marge pour découvrir une autre histoire dessinée de la Guerre Civile. Ces dessins démontrent que la jeune population s'exprime lors d'un moment de crise, le passage de la dictature à la démocratie, alors que le récit officiel la désigne comme désabusée ou apolitique face au conflit.

Alexis Pignol (UMR Litt&Arts – É.CRI.RE)
Des écrivains français en terrain russe : une traversée des crises contemporaines

Aux yeux de certains écrivains français, la Russie semble être un lieu privilégié pour faire l'expérience des crises contemporaines (historique et politique, économique et sociale, écologique). À partir de trois œuvres très différentes – Un roman russe d'E. Carrère, Baïkal-Amour d'O. Rolin et Terminus radieux d'A. Volodine –, il s'agira de réfléchir à l'incarnation russe de ces crises, et à la compréhension qu'en apportent les écrivains, entre géographie sensible et savoir littéraire.

En pratique

Séance organisée en présentiel et à distance.
Pour participer en ligne :
— Lien Zoom
— ID de réunion : 914 4511 4893
— Code secret : 903263

Contact

celia.mugnieratuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Mugnier)

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Crise et Culture : les Arts face à la crise

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Ce séminaire, proposé par les doctorant·es de Litt&Arts, a pour vocation d’examiner les imaginaires de la crise dans les arts.

Il s'agira dans ce séminaire de questionner le rapport entre les arts et les périodes de crise. La pandémie de Covid-19, mais aussi la catastrophe écologique en cours, nous incitent à repenser les liens entre culture et crise. 

En quoi le monde de la culture peut-il fournir un contrepoint intéressant au monde politique pour dépeindre les crises ?

L'on pourra s'interroger sur les rapports d’action et de rétroaction entre crise et culture. Si les crises ont un impact indéniable sur la production culturelle, celui-ci est-il forcément négatif ? Quelles sont les modalités mises en œuvre par les artistes pour s’adapter à la crise, pour la contourner ou, au contraire, s’y confronter directement ? Et, à l’inverse, les arts peuvent-ils avoir un impact sur les crises en cours, et de quelle façon ?

Ce séminaire pourra aussi être l’occasion de s’interroger sur la nature même de la crise, et de ce qu’elle représente dans les imaginaires artistiques et littéraires. Qu’est-ce qui peut être défini comme crise, quels critères permettent de considérer que « nous sommes en crise » ? Cette réflexion pourra être menée à la fois sur le plan politique, et sur le plan esthétique : est-il légitime de parler de crise du roman, du théâtre, de la poésie ? La « crise » peut-elle être appréhendée de façon neutre, ou est-elle toujours déjà idéologique ? Par opposition à quoi la crise est-elle définie ?

En somme, ce séminaire a pour vocation d’examiner les imaginaires de la crise dans les arts. Point de bascule entre la perception de la fin d’un monde (voire de la fin du monde), et la perspective eschatologique d’un renouveau, la crise pose avec une acuité toute particulière le lien entre esthétique, et engagement politique et social.

Séances 2021-2022

Contact

celia.mugnieratuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Mugnier)

Le questionnement des valeurs dans les manuels de français de collège

Journée d'étude Recherche Le 19 janvier 2022
Complément date

8h15 - 17h15

Complément lieu

INSPÉ de Caen
Auditorium
186 rue de la Délivrande
14000 Caen

Cette journée, organisée par LITEXTRA, porte sur le questionnement des valeurs dans les manuels de français de collège.

Cette journée d’étude, qui porte sur le questionnement des valeurs dans les manuels de français de collège, s’inscrit dans un projet de recherche qui regroupe les membres de dix laboratoires (CELLF, EDA, FoReLLIS, IHRIM, LASLAR, LIDILEM, LIRDEF, Litt&Arts, TELEM, Textes et Cultures). Publié au journal officiel du 21 juin 2015, les programmes de français pour les cycles 3 et 4 du collège associent explicitement l’étude de la littérature à la formation de la personne et organisent son enseignement à travers de grandes entrées thématiques universalistes à portée éthique. Parallèlement, le programme d'enseignement moral et civique (EMC), pour l'école et le collège, accorde une place inédite à l'éducation à la sensibilité, ce qui a pour corrélat une attention renouvelée à l'expression artistique des émotions, ainsi qu'aux récits fictionnels pour questionner les valeurs.



Les manuels de français de collège correspondant aux programmes de 2015 inaugurent-ils une nouvelle période des liens entre l’enseignement de la littérature et la formation de la personne ? Comment construire une grille d’analyse axiologique des manuels de français, en ce qui concerne l’enseignement des textes littéraires ? Au regard de l’histoire et de l’épistémologie des liens entre Littérature, enseignement et morale (Laroque & Raulet-Marcel, 2017 ; Puidoyeux, 2018 ; Rouvière, 2018, 2019), l’hypothèse est que les manuels scolaires de collège aborderaient le fait moral plutôt en termes de perplexité et de questionnement ouvert. Ils porteraient davantage attention à la subjectivité de l’élève comme l’indice d’une perception de valeurs et comme propédeutique au questionnement moral et civique. Ils formeraient également les élèves à l’éthique de la discussion. Après une période oscillant entre l’abstentionnisme et une conception procédurale de la morale, articulée à la maîtrise des discours, la morale scolaire dont ils seraient l’expression correspondrait à un substantialisme faible (Prairat, 2016, 2019), une morale du juste et non du bien, orientée vers une éducation au pluralisme des valeurs (Leroux, 2016). L’objectif de la recherche est de voir ce qu’il en est dans un corpus de six collections de manuels.



Le but plus général est de créer à terme une grille d’analyse axiologique des manuels scolaires qui prenne en compte entre autres :

 

  • l’affichage des liens entre l’enseignement littéraire et la formation de la personne,
  • les hiérarchies culturelles dans le choix des textes et l’arrière-plan idéologique dans le traitement des thèmes abordés,
  • la problématisation axiologique de la lecture et les situations de débat,
  • l’articulation entre la contextualisation socio-historique et la lecture actualisante,
  • les composantes empathique, sémiotique, appréciative et pré-philosophique de la lecture,
  • la formation pré-civique à l’éthique de la discussion,
  • l’articulation entre la lecture axiologique et l’écriture,
  • l’articulation entre l’apprentissage lexical et l’apprentissage notionnel.

En pratique

Journée d'étude organisée en présentiel et à distance.

Pour participer en ligne :

Lien Zoom

– ID de réunion : 644 816 7706

Contacts

nicolas.rouviereatuniv-grenoble-alpes.fr (Nicolas Rouvière)

anne.schneideratunicaen.fr (Anne Schneider)

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Œuvres-mémoires au cinéma et dans les arts de la scène

Appel à propositions Doctorants et doctorantes, Recherche Du 17 décembre 2021 au 5 février 2022
Complément date

Date limite d’envoi : 5 février 2022

Cet appel à contributions concerne un séminaire doctoral en arts de scène et cinéma, ouvert à tous·tes les doctorant·es en arts de la scène et en études cinématographiques, ainsi qu'aux doctorant·es en arts visuels et performatifs, ou en histoire de l'art.

Cinéma, théâtre, cirque ou danse ont un lien très fort avec l’Histoire. Or, l’écart entre le dit et le montré, entre discours et figurations, représentations et infigurabilité au cinéma comme dans les arts de la scène, permet de questionner la puissance des images en tant que vectrices de mémoires. Elles sont partages d’un sensible discontinu à la faveur « d’une expérience partagée d’un ‘‘monde en commun’’ » (Sylvie Rollet, Théo Angelopoulos, au fil du temps, revue Théorème n° 9, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2007, p. 8). Qu’il s’agisse d’œuvres constituées à partir d’archives, de récits à la première personne, ou bien encore de gestes chorégraphiques, les créations que nous aborderons au cours de ce séminaire doctoral appartiennent à ces œuvres-témoignages ainsi qu’à ces œuvres-déchirures à la dimension historico-critique.

Les corps recomposés et décomposés, le découpage, l’assemblage, les mises en contact traumatiques participent du dévoilement, du geste d’ouverture qui nous offre à un monde éclaté autant qu’il nous déchire. Ces œuvres-mémoires s’ouvrent à nous et se referment sur nous dans la mesure où « [elles] suscitent en nous une expérience intérieure marquée par […] la béance » (Georges Didi-Huberman, L’image ouverte, motifs de l’incarnation dans les arts visuels, Paris, Gallimard, 2007). Entrer dans ces théâtres et ces cinémas des ordres précaires, les dévoiler afin de rendre compte des mémoires qui les habitent et qui nous habitent, nous hantent, est l'objet de ce séminaire.

Comment appréhender ces expériences ouvrantes ? Comment concevoir ces œuvres-mémoires et leurs déchirures ? Quels transports mémoriels engendrent-elles ? 

Ces questionnements s'inscrivent plus largement dans une actualité artistique et politique qui interroge notre rapport aux images et à leurs réemplois. Alors que nous assistons à une mise en concurrence des mémoires dans nos sociétés hyper-modernes où explosent le nombre d’images et de témoignages co-existants, que faire aussi du régime d’images « amateur » postées sur le net, et de leurs réceptions par d'autres potentiel·les actant·es de l’Histoire ? Quelle(s) place(s) leur accorder ? Comment appréhender l’excès de mémoires et les déchirures qu’il provoque ? Et que faire des voix des témoins qui s'invitent sur scène ? Comment les appréhender ? Que faire aussi du réemploi de ces images et de ces voix au théâtre et au cinéma, où la répétition brouille l’authenticité ?

Modalités

Ce séminaire doctoral organisé au sein du laboratoire Litt&Arts est plus largement ouvert à tous·tes les doctorant·es en arts de la scène et en études cinématographiques, ainsi qu'aux doctorant·es en arts visuels et performatifs, ou en histoire de l'art.

Les séances d’une durée de 2h se dérouleront sur le campus de l’Université Grenoble Alpes, une fois par mois à partir de la fin février 2022. Compte tenu de la reprise épidémique du Covid, une forme dématérialisée du séminaire reste envisageable.

Les propositions d’intervention, de 300 mots environ, sont à envoyer d’ici le 5 février 2022 à celia.jerjiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Jerjini) et anais.tillieratuniv-grenoble-alpes.fr (Anaïs Tillier).

Contacts

celia.jerjiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Jerjini)
anais.tillieratuniv-grenoble-alpes.fr (Anaïs Tillier)

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Prises de parole

Appel à propositions Doctorants et doctorantes, Recherche Du 15 décembre 2021 au 15 février 2022
Complément date

Date limite d’envoi : 15 février 2022

Les doctorant·es de l'UMR Litt&Arts vous invitent à participer à leurs prochaines Journées doctorales, organisées les 13 et 14 avril 2022, et articulées autour de la prise de parole sous différents aspects dans différents domaines.

Depuis quelques années se manifeste un intérêt nouveau pour la prise de parole. C’est ce dont témoignent par exemple l’intitulé pouvoirs de la parole du programme de spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie » de la classe de Première générale, la floraison des concours d’éloquence ou encore la nomination aux César du documentaire À voix haute, la force de la parole de Stéphane de Freitas et Ladj Ly. Les formes et les enjeux de la parole dans la recherche et la création ne cessent d’interroger, comme le soulignent les différents séminaires et colloques internationaux organisés ces quatre dernières années. Prochainement, les présidentielles d’avril 2022 mettront immanquablement sur le devant de la scène la question de la prise de parole.

Définitions

Le terme de parole désigne en général la faculté d’exprimer sa pensée par le langage articulé. Depuis la fin du XIIe siècle, il qualifie également l’enseignement, particulièrement la manifestation de la pensée ou de la volonté de Dieu, telle qu’elle est rapportée par l’Écriture sainte. On parle alors de la Parole de Dieu, et on dit que les prédicateurs prêchent la bonne parole. À partir du XVIIe siècle apparaissent d’autres acceptions plus spécialisées. Elles mettent l’accent d’une part, sur la rhétorique et, d’autre part, sur le droit de parler. Ces deux sens portent en eux l’idée que la parole représente une modalité que l’individu saisit : chacun est susceptible de prendre la parole, et souvent, il peut le faire car on la lui donne. À la fois un don et une prise, la parole est donc un instrument qui doit être protégé, mais aussi régulé en raison de son aspect polémique. Cet acte de s’en emparer ou simplement de la saisir implique déjà une réflexion sur l’engagement du corps et de l’esprit qu’il induit. Force est de constater que la parole ne sert pas uniquement à véhiculer des informations : elle est une arme. La parole est donc étroitement liée à la notion de pouvoir. La parole détient des pouvoirs bénéfiques (en utilisant ce « sport de combat », un·e avocat·e défend son·sa client·e) voire thérapeutiques (grâce à elle, une personne est capable de consoler ou d’aider son interlocuteur·rice, comme en psychanalyse). À l’inverse, la parole peut également représenter un outil de séduction redoutable, au service de la manipulation et de la tromperie (politique, marketing…).

Axes thématiques

  • Paroles dans le processus de création
  • La parole et le corps
  • Paroles politiques
  • La parole médiatique
  • Les limites et les modalités de la parole
  • Paroles dans la recherche

Format des contributions

La question de la parole est complexe et mêle des disciplines variées : la Psychologie, l’Histoire, la Sociologie, la Philosophie, la Littérature, les Arts du Spectacle, la Politique, le Droit, l’Histoire de l’Art, les Sciences du Langage, la Musicologie, etc. C’est pourquoi, les doctorant·es de Litt&Arts sont les bienvenu·es, mais également les doctorant·es et jeunes chercheur·euses (post-doctorant·es et ATER) de tout autre laboratoire et de toute discipline. Ces Journées Doctorales seront composées de communications et de tables rondes. Par conséquent, nous accueillons des communications traditionnelles de 20 minutes, mais nous acceptons également des formats moins conventionnels (performances, projections, ateliers, expositions…).

Modalités

Les propositions d’intervention ne devront pas excéder 300 mots et devront être accompagnées d’une courte biographie (maximum 10 lignes). Elles sont à envoyer mariadiandra.cristacheatuniv-grenoble-alpes.fr (au comité d’organisation) avant le 15 février 2022.

Contact

mariadiandra.cristacheatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d'organisation)

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La corrélation en diachronie longue (1450-1800). Phrase, texte et discours

Colloque Recherche Du 14 janvier 2022 au 15 janvier 2022
Complément date

9h00 - 17h00 le 14/01
9h00 - 12h30 le 15/01

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Ce colloque, co-organisé par RARE, se propose de mettre au jour la contribution du système corrélatif à l’écriture de textes, littéraires ou non, produits avant la Révolution.

La corrélation est un phénomène de langue qui consiste dans une interdépendance, généralement marquée au plan syntaxique, entre deux unités (propositions, phrases ou constituants). Quels sont en l’occurrence les marqueurs et les valeurs de la corrélation de la fin du moyen français au français du XVIIIe siècle ? La tranche chronologique envisagée n’a pas fait l’objet d’une enquête systématique jusqu’à présent. Les enjeux du phénomène se situent à trois niveaux différents, qui méritent d’être abordés de façon à la fois indépendante et combinée : la phrase, le texte et le discours. Le colloque vise à présenter les évolutions marquantes du système corrélatif dans l’histoire de notre langue et, plus fondamentalement, à mettre au jour la contribution du système corrélatif à l’écriture de textes, littéraires ou non, produits avant la Révolution.

En pratique

Colloque organisé en présentiel et à distance avec Zoom.



Liens de connexion :

— Journée du 14

Lien Zoom

ID de réunion : 948 2110 0212

— Journée du 15

Lien Zoom

ID de réunion : 997 0312 0660

Contacts

pascale.mounieratuniv-grenoble-alpes.fr (Pascale Mounier)

mathieu.gouxatunicaen.fr (Mathieu Goux)

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Partenaire

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Soutenance de Marion Labouèbe – Lettres et arts spécialité Arts du spectacle

Soutenance Recherche Le 10 décembre 2021
Complément date

14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Petite salle des colloques (aile G, 4e étage)

La Temporalité du paysage dans l'esthétique d'Andreï Tarkovski

Résumé

À partir d’un corpus composé de l’ensemble des films de Tarkovski (L'Enfance d'Ivan, Andreï Roubev, Solaris, Le Miroir, Stalker, Nostalghia, Le Sacrifice), de ses travaux d’école (Les Tueurs, Il n’y aura pas de départ demain, Le Rouleau compresseur et le violon) et de certains de ses écrits, il s’agit de questionner le paysage chez le cinéaste et de mettre en lien ces observations avec les différentes temporalités présentes dans ses œuvres.

Il est admis, dans les études portant sur Tarkovski, que ses cinq premiers films incarnent le paysage russe, que Nostalghia exprime – dans une certaine mesure – la souffrance à exister dans d’autres paysages, et que Le Sacrifice permet des retrouvailles avec les vastes paysages présents avant l’exil du cinéaste. Cependant, ces constats peuvent être nuancés en parti par une analyse approfondie des techniques utilisées pour filmer ces paysages, qu’ils soient russes, italiens ou d’une nature autre.

La complexité de la perception du paysage appelle l’analyse à prendre en considération les travaux théoriques faits sur le sujet afin d’en voir les limites et les nuances à travers l’esthétique cinématographique. La motivation de ce travail de recherche ne réside pas uniquement dans le fait de savoir si c'est l'homme qui se reflète dans le paysage ou si ce dernier se retrouve en l'homme, mais bien de prendre en considération le fait que c'est cette relation de l'un à l'autre qui intéresse actuellement la pensée du paysage.

Il est donc pertinent d'étudier les œuvres filmiques et écrites de Tarkovski au regard des différentes pensées du paysage et de sa temporalité dans les cultures occidentale et extrême-orientale afin d'établir une réflexion interdisciplinaire qui permet, non seulement une étude du paysage et de la temporalité dans l'image filmique, mais aboutit à l'actualisation d'une pensée philosophique et cinématographique en pleine évolution.

Composition du jury

  • Didier COUREAU (Professeur, Université Grenoble Alpes, Directeur de thèse)
  • José MOURE (Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Rapporteur)
  • Thierry ROCHE (Professeur, Aix-Marseille Université, Rapporteur)
  • Fabienne COSTA (Professeure, Université Grenoble Alpes, Examinatrice)
  • Antoine  DE BAECQUE (Professeur, ENS Paris, Examinateur)

Directeur de thèse

Didier COUREAU

Litt&Arts, centre CINESTHEA

Iris, n° 45 / 2025 – Méthodes de l’imaginaire, folklore et fakelore

Appel à propositions Recherche Du 1 décembre 2021 au 12 avril 2022
Complément date

Date limite d’envoi : 12 avril 2022 → appel prolongé !

Cet appel à contributions réservé aux docteur·es concerne la section “Mythodologies” du numéro 45 de la revue Iris consacré aux théories liant le folklore et les sciences de l’imaginaire.

Pour les cent ans de la publication du Folklore d’Arnold Van Gennep, la section « Mythodologies » du 45e numéro de la revue Iris se concentrera sur les théories liant le folklore et les sciences de l’imaginaire.

Cet appel à contributions est interdisciplinaire : il concerne les chercheur·euses en anthropologie, en histoire, en philosophie, en littérature, en musicologie, en information et communication, etc.

L’objectif est de réfléchir à la façon dont les méthodes des folkloristes ont alimenté les travaux sur l’imaginaire, de la définition du corpus à son analyse. On pourra envisager l’histoire du folklore et la mise en place d’une méthodologie, en faisant dialoguer cette perspective avec la démarche imaginariste pour voir quels sont les apports et les enjeux de ces échanges entre spécialistes du folklore et de l’imaginaire.

Modalités

Les propositions de contribution, d’environ 500 mots, assorties d’un titre et de quelques lignes de présentation bio-bibliographiques, sont à envoyer à la directrice de la revue au plus tard le 12 avril 2022 à revueirisatuniv-grenoble-alpes.fr (l’adresse de la revue).

Après évaluation des propositions par le comité scientifique, les notifications d’acceptation ou de refus seront communiquées le 8 juin 2022.

Les articles (45 000 caractères espaces comprises au maximum) seront à remettre pour le 13 décembre 2022, puis soumis à une évaluation en double aveugle, avant une éventuelle publication en ligne, en accès libre, dans le numéro 45 d’Iris.

Visuel revue Iris
© Jean-Christophe Monnier (UGA Éditions)

Contact

revueirisatuniv-grenoble-alpes.fr (Revue Iris)

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Quand le cirque se raconte sur les réseaux sociaux. Récits et archives numériques, identités et diffusion artistiques, pédagogie et création

Appel à propositions Axe 3, Recherche Du 18 novembre 2021 au 15 décembre 2021
Complément date

Date limite d’envoi : 15 décembre 2021

Cet appel à contributions concerne la troisième séance d'un cycle de séminaires consacré aux cultures circassiennes par le biais des récits, de la parole et des voix, organisée les 7 et 8 février 2022 à l’Ésacto’Lido à Toulouse.

Litt&Arts co-organise avec la Chaire ICiMa un cycle de séminaires thématiques itinérant, Quand le cirque se raconte : paroles et voix plurielles du cirque. Mémoires, histoires, archives (cycle de recherche 2020-2022), consacré aux cultures circassiennes par le biais des récits, de la parole et des voix. Celui-ci s’inscrit dans le cadre des chantiers « Terminologie » et dans la continuité des projets de recherche sur le cirque menés à l’Université Grenoble Alpes : « Poétique des (des)équilibres » soutenu par la SFR Création et Archives plurielles de la scène porté par l’axe 3 de Litt&Arts.

Cette troisième séance de séminaire sera plus spécifiquement consacrée à l'utilisation des médias numériques par les circassien·nes et à la façon dont cet usage transforme, comme dans d'autres domaines artistiques et sociaux, les pratiques, jusqu'à constituer les archives de la création actuelle.

Durant cette séance de séminaire, il s'agira d'étudier la variété des usages des médias numériques dans le domaine du cirque que la période de confinement du printemps 2020 a démultiplié. Quels sont les voix et récits circassiens qui s'expriment par le biais des médias numériques ? Quels sont les usages pour la création, la diffusion mais aussi l'enseignement du cirque ? Qu'est-ce que le numérique change à la perception du cirque et des artistes qui commentent et présentent leur démarche artistique via les réseaux sociaux ? Les dispositifs qu'offrent le numérique contribuent-ils à transformer, à renouveler ou à renforcer l'imaginaire collectif associé au cirque ainsi que la mise en scène des corps circassiens et les esthétiques déployées par cet art ?

Cette séance sera composée de communications et de tables rondes visant à mettre en dialogue le champ universitaire et le champ artistique et culturel, sur la base de propositions d'artistes et de chercheur·euses académiques.

Modalités

Les propositions d'intervention ne devront pas excéder 2 500 signes (espaces compris) et devront être accompagnées d'une courte biographie précisant les travaux et textes déjà publiés.
Elles sont à envoyer avant le 15 décembre 2021 à cyril.thomasatcnac.fr (Cyril Thomas) et marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez).

Quand le cirque se raconte sur les réseaux sociaux

Contacts

marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (​Marion Guyez)
cyril.thomasatcnac.fr (Cyril Thomas)

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