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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Rencontre autour de la traduction littéraire à la BU droit et lettres

Rencontre / Débat Recherche Le 11 mai 2016
Complément date

De 13h00 à 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bibliothèque universitaire droit et lettres
Salle de réunion du 2e étage

Bertrand Vibert (composante ÉCRIRE) animera une table ronde, organisée par le service de l'action culturelle de la bibliothèque, portant sur les questions de traduction littéraire.

Dans le cadre d’un projet soutenu par la Maison de la Création, et à l’occasion de la parution chez Scaneg (Munich) de Die Revolte, la traduction allemande de La Révolte (1870) de Villiers de l’Isle-Adam, est organisée une table ronde portant sur les questions de traduction littéraire.

Celle-ci réunira les auteurs de la traduction, Marc Béghin (CERAAC) et Myriam Geiser (CERAAC), ainsi que les italianistes Emanuela Nanni (GREMUTS) et Filippo Fonio (LUHCIE), qui travaillent à une traduction de la même pièce en italien.

La table ronde sera animée par Bertrand Vibert, professeur de littérature française (XIXe et XXe siècles), auteur d'une édition critique de La Révolte aux ELLUG et coordinateur du projet.

La manifestation est ouverte à toute personne intéressée.

Séminaire CHARNIÈRES – Questions génériques, questions génétiques : vie des formes – 2019-2020 (2)

Séminaire Recherche Le 5 novembre 2019
Complément date
17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Bâtiment Stendhal
Salle F106

Ce séminaire se propose d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création.

Intervenant à cette séance :

> Damien Zanone
, Professeur à l’Université catholique de Louvain (Belgique)
Femmes et roman : d’une affinité de genres supposée par le XIXe siècle

« Il y a quelques lustres, l’usage voulait que les jeunes filles fussent “romanesques”. On entendait par là que ces créatures idéales ne tenaient pas compte des réalités de l’existence ». Ce souvenir amusé qu’Albert Camus rappelle dans L’Homme révolté (1951) tombe juste pour parler du XIXe siècle : ce fut alors l’affaire de toute une littérature de rappeler aux jeunes filles et aux femmes qu’elles avaient là, dans l’inaptitude au réel, un rôle à tenir. Posé comme diagnostic, le mot « romanesque » semblait considéré comme suffisant pour dire un mal moral et aussi son remède, consistant à écarter les romans. Ce discours traditionnel de la critique contre les romans devient, dans les cent années qui précèdent l’intervention décisive de Flaubert dans ce débat avec Madame Bovary, un thème de convention susceptible de représentations ironiques ou pathétiques.
Il importe d’interroger la raison d’être de ces personnages récurrents de la jeune fille et de la femme romanesques, constitués en un type : à quoi servent-ils ? Pourquoi et pour quoi revenir à eux avec tant d’insistance dans les romans même ? Des exemples empruntés à de nombreux auteurs permettront d’essayer de répondre à la question.


> Au travers de différentes interventions, le séminaire s’intéressera à la vie des formes dans une perspective dynamique : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création pose des questions d’intelligibilité, de recontextualisation, de possibilités herméneutiques encore insoupçonnées. C’est donc l’attention aux formes (leur devenir dans le temps, la dynamique de leur reconfiguration et leur dimension processuelle) qui constituera le noyau de cette réflexion, selon une perspective à la fois génétique et générique : génétique s’entend ici comme le processus de transformation qui fait passer d’une forme encore embryonnaire ou hésitante à une autre forme ou comme la remontée vers l’origine d’un genre en constitution. Il s’agira donc d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse.

Cette réflexion s’organisera selon trois directions principales :
 
  • Approche normative, formelle
    Quels sont les traits distinctifs d’un genre littéraire ? Quels sont les critères qui le construisent comme tel et les contraintes qu’il impose ? Y a-t-il dans le processus créatif des moments de réorientations génériques ?
     
  • Approche pragmatique
    Qu’est-ce qui fait qu’un genre est reçu comme tel d’abord par l’écrivain lui-même face à son manuscrit ? À quel moment naît pour lui la conscience d’un genre littéraire ? Comment l’écriture acquiert-elle progressivement une densité générique ?
     
  • Approche historique
    Il y a une histoire des genres : comment un genre se construit-il dans le temps ? Comment la notion de généricité évolue-t-elle au cours de l’histoire de la littérature ?

ANNULÉ - Séminaire Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité – 2019-2020 (4)

Séminaire Imaginaire & Société, Recherche Le 26 mars 2020
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Petite salle des colloques (4e ét., aile G)

"Ambiance et composition" : conférence de Henry Torgue, chercheur et compositeur.

À la croisée des deux activités menées par Henry Torgue, la pratique musicale et la recherche scientifique sur les vécus de l’urbanité, se retrouvent deux notions : l’ambiance, comme situation à la fois matérielle et sensible, conçue et éprouvée ; et la composition, comme modalité de configuration d’images, de pensées et d’espaces. C’est en puisant dans ses diverses expériences professionnelles qu’Henry Torgue construit une réflexion transversale qui, à partir de ces deux notions, propose une mise en dynamique de l’imaginaire contemporain.

Henry Torgue est chercheur et compositeur. Passionné par tout ce qui s’écoute, il mène une double vie : compositeur pour la danse contemporaine et l'audiovisuel (notamment pour Jean-Claude Gallotta, Carolyn Carlson, Philippe Genty, Raoul Ruiz…), il a enregistré 20 albums édités et interprété son récital de piano solo dans plus de 30 pays. Sociologue, diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble, docteur en Études Urbaines, HDR en Aménagement, il a écrit plusieurs ouvrages sur les ambiances sonores de l’environnement urbain, devenant un spécialiste de ce champ de recherche. De 2006 à 2015, il a dirigé l'UMR CNRS Ambiances architecturales et urbaines au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. Toujours curieux des rencontres entre artistes et scientifiques, il est associé depuis près de vingt ans aux productions du groupe artistique Laboratoire qui édite la revue Local.contemporain sur les images et les temporalités de notre époque et a développé le cycle Paysage>Paysages. Son dernier ouvrage paru est Le sonore, l’imaginaire et la ville. De la fabrique artistique aux ambiances urbaines (L’Harmattan, 2012), et le dernier album paru, Place Tahrir (avec le conteur Jihad Darwiche, CD audio, Oui'Dire, 2016).

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter julie.ridardatuniv-grenoble-alpes.fr (Julie Ridard)).

Contact

florent.gaudezatuniv-grenoble-alpes.fr (Florent Gaudez)

Séminaire ÉCRIRE – Postures et scénographies auctoriales – 2019-2020 (5)

Séminaire Postures et scénographies auctoriales, Recherche Le 18 mars 2020
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Ce séminaire traitera cette année des postures et scénographies auctoriales de l'écrivain contemporain.

 

Intervenantes à cette séance :

> Pascale Roux (UGA, Litt&Arts)
Ethos et posture de l'écrivain-traducteur

> Maud Lecacheur (ENS Lyon)
« Écrivain public » : une posture pour la littérature contemporaine ?
Des années 1980 à nos jours, de nombreux écrivains contemporains recueillent les témoignages et récits de vie de populations peu visibles dans l’espace public et médiatique. De Jean-Paul Goux à François Beaune en passant par Jean Hatzfeld et Olivia Rosenthal, il s’agira de se demander si écrire les voix des autres n’engage pas une posture d’« écrivain public » qui se manifeste à la fois par le désir d’écrire pour l’autre, au nom de l’autre, et par une intervention croissante des écrivains dans l’espace public. Cette séance sera l’occasion de revenir sur cette hypothèse pour en déplier les implications esthétiques, éthiques et politiques, mais aussi de pointer les difficultés et les limites à parler d’une nouvelle « posture ».

Les essais de Jérôme Meizoz ont su montrer que la littérature n'était pas seulement une somme de textes, mais aussi des présences médiatiques, des stratégies de champ, des mises en scène de l'écrivain. Ces postures ont pris une ampleur considérable depuis l'avènement de la modernité et des outils de reproduction à grande diffusion. Ce sont de telles mises en scène de l'écrivain contemporain que l'on voudrait étudier cette année, entre analyse littéraire et perspective sociologique.

Une bibliographie sélective sera distribuée lors de cette première séance introductive, en forme d'atelier de lecture critique autour de la notion de posture.

Contact

laurent.demanzeatuniv-grenoble-alpes.fr (Laurent Demanze)

Séminaire CHARNIÈRES – Questions génériques, questions génétiques : vie des formes – 2019-2020 (4)

Séminaire Recherche Le 17 mars 2020
Complément date
17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Bâtiment Stendhal
Salle F 317

Ce séminaire se propose d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création.

Intervenante à cette séance :

> Chantal Massol
, Professeure émérite à l’Université Grenoble Alpes
Genèse du genre littéraire

On soutiendra que le genre littéraire s'invente, pour l'essentiel, au XIXe siècle, et particulièrement à partir de l'époque romantique – l'affirmation peut paraître paradoxale, tant le romantisme a manifesté son aspiration à s'affranchir des « genres ». Mais la notion de genre littéraire, on tentera de le montrer, ne recoupe pas exactement celle de genre. On insistera sur l'historicité de ces catégories, et sur la nécessité d'éviter leur assimilation hâtive. On donnera un aperçu de la genèse, qui semble assez longue, de cette notion de genre littéraire, qui, si intemporelle qu'elle puisse à présent nous paraître, ne s'installe que progressivement, pour devenir un concept fondamental. On essaiera, concurremment, de faire apparaître les modalités (et les lieux) de sa construction, et de dégager les enjeux liés à son apparition, au moment où la  littérature entreprend de se redéfinir dans ses pourtours, ses fonctions, ses catégories.


> Au travers de différentes interventions, le séminaire s’intéressera à la vie des formes dans une perspective dynamique : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création pose des questions d’intelligibilité, de recontextualisation, de possibilités herméneutiques encore insoupçonnées. C’est donc l’attention aux formes (leur devenir dans le temps, la dynamique de leur reconfiguration et leur dimension processuelle) qui constituera le noyau de cette réflexion, selon une perspective à la fois génétique et générique : génétique s’entend ici comme le processus de transformation qui fait passer d’une forme encore embryonnaire ou hésitante à une autre forme ou comme la remontée vers l’origine d’un genre en constitution. Il s’agira donc d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse.

Cette réflexion s’organisera selon trois directions principales :
 
  • Approche normative, formelle
    Quels sont les traits distinctifs d’un genre littéraire ? Quels sont les critères qui le construisent comme tel et les contraintes qu’il impose ? Y a-t-il dans le processus créatif des moments de réorientations génériques ?
     
  • Approche pragmatique
    Qu’est-ce qui fait qu’un genre est reçu comme tel d’abord par l’écrivain lui-même face à son manuscrit ? À quel moment naît pour lui la conscience d’un genre littéraire ? Comment l’écriture acquiert-elle progressivement une densité générique ?
     
  • Approche historique
    Il y a une histoire des genres : comment un genre se construit-il dans le temps ? Comment la notion de généricité évolue-t-elle au cours de l’histoire de la littérature ?

Séminaire Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité – 2019-2020 (2)

Séminaire Imaginaire & Société, Recherche Le 5 mars 2020
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Dissonances patrimoniales. Autour de l'héritage populaire et social. Conférence de Alain Chenevez, Docteur en sociologie et Maître de conférences à l’université de Bourgogne.

Contrairement à l’acception du sens commun, le patrimoine n’est pas qu’une mesure administrative mais de surcroît une valeur qui peut s’intéresser à des artefacts sociaux divers, portée par une dimension politique. Il peut faire l’objet d’émotions, d’inventivité, de prise de parole, d’appropriations, d’engagements citoyens. Il n’est pas un concept uniquement dédié aux catégories cultivées et/ou savantes. C’est un outil communicationnel qui peut dépasser sa dimension paternaliste et faire sens pour des populations, voire être un outil de critique sociale et/ou de démocratie participative. En somme, le patrimoine peut s’insurger contre des situations considérées comme iniques et participer à la redéfinition des mesures de valeur reconsidérées, créer du bien commun, de l’attention et/ou de l’intérêt à différents degrés. Mais, en France ou au Brésil, les échelles de légitimité culturelle, les rapports sociaux inégalitaires, l’économie de l’enrichissement (Boltanski, Esquerre, 2017), plus encore les administrations rendent difficiles, comme nous le constatons souvent, le développement de telles expériences.

Alain Chenevez est Docteur en sociologie et Maître de conférences à l’université de Bourgogne. Ses enseignements et ses recherches interrogent les problématiques urbaines et patrimoniales. Il a travaillé à la saline d’Arc-Senans (Doubs) en tant que chargé de mission de 1998 à 2002. Directeur du Musée Urbain Tony Garnier à Lyon de 2004 à 2009, il a développé un projet de centre d’interprétation sur les cultures de l’urbain. Depuis 2009, il co-dirige un Master de direction de projets et d’établissements culturels et patrimoniaux à l’Institut Denis Diderot de Dijon et il est rattaché au laboratoire Centre Georges Chevrier (UMR 7366). Il a notamment publié « La co-construction dans les mondes du tourisme et du patrimoine. De Lyon, Marseille à Fortaleza (Brésil), dans De la participation à la co-construction des patrimoines urbains (E. Auclair, A. Hertzog et L. Poulot dir., Le manuscrit, 2017), « Les nouvelles causes du patrimoine. L’exemple du Musée Urbain Tony Garnier à Lyon  », EchoGéo [En ligne], 33 | 2015, mis en ligne le 30 septembre 2015, L’invention de la Valeur Universelle : une utopie contemporaine (dir., L’Harmattan, 2015), « Heritage and culture as instruments of qualification of urban spaces », Popular and Visual culture. Design, circulation and consumption (2014), « Le patrimoine dans l’espace urbain », Esthétiques des espaces publics (L’Harmattan, 2014).

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacter ).

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Séminaire – Femmes d’hier, femmes d’aujourd’hui – 2019-2020 (1)

Séminaire Femmes d'hier - femmes d'aujourd'hui, Recherche Le 12 février 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

"Hélène Gestern dialogue avec Anne-Marie Garat" : à l'occasion de ce séminaire organisé par CHARNIÈRES, la romancière Hélène Gestern évoquera les romans de Anne-Marie Garat, histoires courtes ou longues, énigmatiques ou épiques, ironiques ou tragiques.

Anne-Marie Garat, à de rares exceptions près, a inscrit son œuvre sous le signe du roman : aucun goût, chez elle, pour l’autobiographie, les systèmes autofictionnels ou la dimension ludique qui marquent pourtant fortement l’écriture contemporaine. L’écrivain suit résolument la ligne de « fiction littéraire » (Dans la pente du toit, 1999), mode narratif auquel elle accorde toute sa confiance. Elle prend ainsi le contrepied de l’héritage et du Nouveau Roman et du structuralisme qu’en tant qu’étudiante en lettres, à la fin des années 1970, elle a pourtant bien connu.

À l’opposé de l’écriture dite « blanche », à contre-courant de la culture de l’ellipse et du fragmentaire en vogue depuis le début du XXe siècle, on rencontre la langue baroque, opulente et chargée d’affects, qui caractérise tous les romans de d’Anne-Marie Garat. On croise dans cette œuvre des personnages tourmentés et traversés par des tourments imprévus, des univers instables, de mises en abyme, de fantasmagorie.

Être écrivain, c’est d’abord faire des rencontres, celle des textes qui vont nous marquer durablement. Il sera ici question de l’inspiration qu’on peut puiser dans cette façon torrentielle de raconter des histoires : des histoires courtes ou longues, énigmatiques ou épiques, ironiques ou tragiques. Des histoires baignées d’Histoire et de photographie, où les fantômes, depuis la pellicule où ils émergent, viennent hanter les vivants.

Hélène Gestern est l’auteure de plusieurs romans dont Eux sur la photo (Arléa, 2011), Portrait d'après blessure (Arléa, 2014), prix Erckmann-Chatrian et prix Culture et Bibliothèques pour Tous, L'Odeur de la forêt (Arléa, 2016), Feuille d'Or de la Ville de Nancy, et L'Eau qui dort (Arléa, 2018).

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Catherine.Marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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Séminaire – Territoires et frontières en littérature de jeunesse – 2019-2020 (3)

Séminaire Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 7 février 2020
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (RDC, aile Z)

Ce séminaire inter-laboratoires regroupe des chercheurs provenant de l’ILCEA4 et de Litt&Arts autour des questions de territorialités et de limites dans la littérature de jeunesse française et internationale.

Cette séance s'intitule « La frontière entre l’humain et l’animal en littérature de jeunesse ».


Les albums pour enfants, en plus en général les œuvres de jeunesse, regorgent d’un bestiaire merveilleux qui pose la question de la monstruosité et de la porosité de la frontière entre l’humain et l’animal. Du loup-garou au dragon, de nombreuses créatures et animaux peuplent les histoires pour les jeunes, à la fois sur la page et dans les illustrations. Ces animaux peuvent être des guides pour les protagonistes, ou, au contraire, des antagonistes à vaincre ou même à tuer, ce qui questionne le lecteur quand ceux-ci sont humanisés (animaux qui parlent, qui portent des habits, qui ont des us et coutumes civilisés, etc.).


Intervenantes à cette séance :

> Éléonore Hamaide-Jager (Textes et Cultures – Université d’Artois)
Thierry Dedieu, illustrateur animalier ?
À travers ses représentations très différentes de l’animal, Thierry Dedieu offre une palette très riche de questionnements sur la manière de les (mal) traiter, de les regarder. Ancien professeur de biologie, l’auteur-illustrateur s’invente même des pseudonymes pour faire de ses albums des documentaires. Il interroge très régulièrement la frontière entre homme et animal dans différentes cultures, adoptant alors un tracé proche de l’art asiatique ou africain pour donner à voir d’autres manières de vivre avec les animaux.

> Chiara Ramero (Litt&Arts – UGA)
Hommes et animaux dans Les Aventures de Pinocchio
Depuis plus d’un siècle, Les Aventures de Pinocchio fascinent les jeunes lecteurs. Carlo Lorenzini, plus connu sous le pseudonyme de Carlo Collodi, invente un monde où hommes et animaux se croisent, se rencontrent, se retrouvent autour de cet enfant/pantin qui hésite à grandir. Les animaux, à la fois antagonistes et adjuvants de Pinocchio, jouent un rôle fondamental dans l’histoire, en devenant souvent le sujet privilégié de la part des nombreux illustrateurs qui ont raconté, et racontent encore aujourd’hui, ces célèbres aventures à travers les images.

Contact

Chiara.Rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

Partenaire

Séminaire Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité – 2019-2020 (1)

Séminaire Imaginaire & Société, Recherche Le 23 janvier 2020
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (RDC, aile Z)

Marché imaginaire, créativité normalisatrice & imagination radicale. Conférence de Dominique Bouchet, Professeur chercheur à l’université du Danemark Sud et à l’université James Cook en Australie.

Tant de créativité est au service de l’art de la promotion et de la promotion de l’art ! Le marché monopolise-t-il l’imagination et la créativité aux dépens du politique ? Le marketing en tant qu’institution contribue-t-il à faire évoluer le mode de relation entre les acteurs sociaux vers moins de créativité sociale ? Pourquoi et comment distinguer la créativité individuelle quotidienne et la créativité sociale radicale susceptible d’apporter des solutions en temps de crise ? Le marketing est-il violent ? L’art est-il parodié ? En quoi la foi dans le marché constitue-t-elle un frein au renouvellement social ?

Dominique Bouchet est Professeur chercheur à l’université du Danemark Sud et à l’université James Cook en Australie. Ses domaines de recherche privilégiés sont les différences culturelles et le changement social. Son approche a toujours été pluri- et transdisciplinaire. Il a publié plus d’une centaine d’articles et une vingtaine d’ouvrages. On peut lire certaines de ces publications dans une dizaine de langues différentes. Il a donné des centaines de conférences en cinq langues dans tous les milieux et à tous les niveaux.

> Public visé : étudiants et chercheurs en anthropologie, architecture, géographie, philosophie, sociologie, littérature, urbanisme ; artistes ; professionnels en ces domaines et plus largement toutes personnes intéressées.
> Modalités d’inscription : séminaire public sous réserve d’inscription (places limitées – contacterjulie.ridardatuniv-grenoble-alpes.fr ( )Julie Ridard).

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Séminaire doctoral – Penser le Moyen Âge aujourd'hui – 2019-2020 (4)

Séminaire Doctorants et doctorantes, Recherche Le 22 janvier 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B 325

À l'occasion de cette nouvelle séance, les doctorant·es médiévistes de l'UGA accueilleront Marielle Devlaeminck (doctorante en littérature médiévale, Litt&Arts) pour une conférence intitulée « Ésotérisme et dérives sectaires : à qui profite le Moyen Âge ? ».

On a coutume de penser que les spiritualités ésotériques sont une mode nouvelle, à l’avant-garde, réservées à un seul petit nombre d’initiés. Or le « New Age » est en réalité une invention désormais ancienne du XIXe siècle, prenant ses racines dans une peur inspirée par de grandes nouveautés scientifiques et technologiques qui paraissent inexplicables aux yeux du grand public. La science est, en effet, encore affaire de spécialistes et peu valorisée à un cercle plus large. Ces courants spiritualistes du XIXe siècle choisissent d’expliquer autrement ces nouveaux phénomènes que sont, par exemple, l’électricité. Pour ce faire, ils en appellent à des forces invisibles, Dieu, l’alchimie, ou, plus simplement, le savoir ancien. Et quelle meilleure période pour incarner cet ancien monde plein d’une sagesse perdue que le Moyen Âge ? Dès lors, les savoirs médiévaux, leurs codes de représentation picturale ou théâtrale, leur vision du monde, enfin, sont récupérés par ces chantres d’un nouvel ésotérisme. C’est de ce courant du XIXe siècle que nous sommes aujourd’hui les héritiers.

Cette conférence se propose d’évoquer les doctrines ésotériques du XIXe siècle à nos jours en les confrontant aux sources médiévales dont elles prétendent s’inspirer, et d’étudier quelques cas extrêmes de dérives sectaires contemporaines issues de ces doctrines.

——
Qu’est-ce qu’être un jeune chercheur ou une jeune chercheuse médiéviste aujourd’hui ? Quels outils sont les leurs ? Quelles démarches les guident ? De quels travaux sont-ils les héritiers·ères ? Depuis 2017, les doctorant · e · s médiévistes de Grenoble tâchent de réunir historien·ne·s, historien·ne·s de l’art, philosophes et littéraires de l’université de Grenoble autour de cet objet commun qu’est le Moyen Âge. Ils s'intéressent autant à la période que qu'ils travaillent toutes et tous qu’à leurs pratiques de recherches, avec la conviction que la mise en commun de leurs savoirs, de leurs sources et de leurs méthodes de travail ne peut qu’être bénéfique.

> Retrouvez plus d'informations sur MAiGRE (Moyen âge interdisciplinaire à Grenoble), le carnet fédérant les recherches menées par les spécialistes du Moyen Âge issus de diverses disciplines travaillant dans les laboratoires de l’Université Grenoble Alpes.

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