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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

La littérature enfantine : une littérature de l’éveil et du sommeil

Séminaire Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 5 avril 2022
Complément date

14h00 - 16h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle G 209

Cette nouvelle séance du séminaire “Territoires et frontières en littérature de jeunesse” évoquera à travers deux interventions les motifs du sommeil et de l’éveil comme structurants des récits.

Dès la naissance, la vie de l’enfant est rythmée par l’alternance de phases de sommeil et d’éveil. Berceuse, conte, lecture du soir accompagnent l’enfant vers l’endormissement. À son réveil, c’est encore la littérature qui ouvre l’enfant au monde, au savoir, aux autres et à soi : lire, c’est faire une expérience de la vie (Valérie Melin). Il n’est donc pas étonnant que les motifs du sommeil et de l’éveil structurent les récits, du sommeil de la Belle au bois dormant à l’éveil progressif du protagoniste des romans d’éducation. Pourtant, dormir, c’est prendre le risque de faire un cauchemar, qui aura peut-être été préparé par les situations effrayantes et cruelles abondamment mises en scène dans les contes. La littérature n’est pas que didactique : elle est aussi un moyen de s’évader du réel. Alors qu’on nous propose de « prendre la science en conte » (Francine Pellaud, Richard-Emmanuel Eastes, Denise Muths et Bérénice Collet) et que la porosité de la frontière entre conte et science est interrogée (Anne Defrance), cette séance du séminaire « Territoires et frontières en littérature de jeunesse » vous propose de vous pencher sur la littérature enfantine comme littérature de l’éveil et du sommeil.

Intervenants

Laurent Vercueil (Université Grenoble Alpes, CHU Grenoble Alpes, Grenoble Institut Neurosciences)
Ce qui vaut la peine d'être conté. Le Sommeil, irrégularités et régularités dans le cerveau

L'une des propriétés que le cerveau humain a développé à un stade singulièrement avancé est son aptitude à déceler des régularités dans son environnement, c'est-à-dire à détecter des patterns lui permettant de catégoriser les objets et les comportements. Cette catégorisation est un atout crucial pour l'anticipation – une fonction clé du cerveau humain –, et permet une simplification (une réduction) du contexte dans lequel l'être humain évolue. Le récit est le produit de cette simplification, et les contes populaires l'une de ses expressions la plus ancienne et la plus robuste. Néanmoins, cette sensibilité extrême aux régularités expose l'être humain à traiter de façon plus spécifique les irrégularités : précisément ce qui va échapper au prévisible, au commun, au partagé. Du point de vue clinique, l'expérience de la pathologie est une forme d'irrégularité, particulièrement lorsqu'elle touche à la neurologie, le système qui nous met en relation avec autrui et avec le monde. Cette expérience, lorsqu'elle paraît « extra-ordinaire », c'est-à-dire irrégulière, suscite le récit – elle mérite d'être racontée.

Cette présentation va s'appuyer sur l'exemple du sommeil, qui joue un rôle souvent central dans les contes, ici ceux collectés par les frères Grimm, traduits, présentés et annotés par Natacha Rimasson Fertin (José Corti, 2009). Le sommeil fait partie des régularités observables, tels l'alternance jour-nuit, le cycle des saisons, etc. qui ont abondamment nourri les productions culturelles depuis l'aube de l'humanité. À ce titre, le sommeil marque le retour régulier d'un état de vulnérabilité importante, défini par la réduction du « niveau de vigilance », c'est-à-dire la possibilité de réagir à la présence éventuelle d'une menace, telle qu'identifiée dans de nombreux contes. Cette vulnérabilité récurrente constitue nécessairement une préoccupation centrale chez l'être humain encore soumis à la dangerosité d'un environnement sur lequel il n'a développé son contrôle que récemment (pour le meilleur et pour le pire).

Cependant, cette régularité peut laisser apparaître des irrégularités remarquables : la profondeur du sommeil peut être telle que la mort est simulée (hypersomnolence), certains peuvent parler ou bouger dans leur sommeil (parasomnies du sommeil lent), d'autres peuvent se réveiller sans pouvoir bouger (paralysie du sommeil) ou en état de confusion mentale (confusion du réveil). Les contes mettent en scène ces situations cliniques, en leur donnant souvent un pouvoir central, opérateur, dans le récit.

Enfin, le rêve cumule paradoxalement les deux propriétés événementielles : il est régulier, car il accompagne (pas toujours, il est vrai) le sommeil, et irrégulier, car il expose la dormeuse ou le dormeur à une expérience inédite, souvent extraordinaire. Quelques contes font jouer au rêve le rôle d'un révélateur, soit parce qu'il indique la marche à suivre (rêve prescripteur), soit parce qu'il dévoile un fait caché (rêve de dévoilement). Nous verrons combien le « mystère du rêve », hier comme aujourd’hui, dans les contes et notre quotidien, continue de justifier le récit, c'est-à-dire une tentative de simplifier un réel complexe.

Simon Albertino (Université Grenoble Alpes, CESC/ILCEA4)
Dormir pour mieux grandir : le rôle narratif du sommeil dans le conte La Poule noire d'Anton Pogorelski

La Poule noire ou le peuple souterrain est un conte littéraire russe écrit par Anton Pogorelski en 1829. Aliocha, le héros, est un petit garçon qui vit dans un pensionnat situé à Saint-Pétersbourg. Alors qu’il joue dans le poulailler de l’établissement, il sauve la vie d’une poule noire, sans se douter que la nuit-même, celle-ci viendra le réveiller dans sa chambre pour lui proposer de venir avec elle découvrir le monde merveilleux dissimulé sous le pensionnat. Ce conte, méconnu en France, place le sommeil et tout l’environnement qui en découle au cœur d’un récit rythmé entre jour et nuit, et permet de cette manière de l’associer activement à l’éveil du héros enfant.

En pratique

Séance organisée sur place et en ligne.
Pour participer en ligne cliquez sur ce lien.

Contact

chiara.rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

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Œuvres-mémoires au cinéma et dans les arts de la scène – séance 2

Séminaire Doctorants et doctorantes, Recherche, Œuvres-mémoires Le 5 avril 2022
Complément date

14h00 - 16h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

L’objectif de ce séminaire doctoral est d’établir un dialogue entre différents sujets de recherche contemporains ayant trait à la thématique mémorielle dans les arts cinématographiques, visuels et dans les arts de la scène.

Kieran Puillandre (Litt&Arts)
Aller, temps mort, et retour : Mémoires en route chez Abbas Kiarostami

Sitôt qu’on l’examine de près, la notion de mémoire au cinéma raisonne, se dédouble de l’intérieur : comment les images transportent-elles la mémoire ? Comment la mémoire transporte-t-elle les images ? Deux films viennent se croiser au carrefour de ces questions : Abbas Kiarostami, vérités et songes (1994) et Roads of Kiarostami (2005), et se répondent mutuellement : Roads of Kiarostami transporte la mémoire le long de ses routes, et l’épisode de la collection « Cinéastes de notre temps » pérennise l’œuvre du réalisateur. Deux films aux croisements des regards et des mémoires, de la photographie et du cinéma.

Maïwenn L’Haridon (université Lyon 2)
Cité de mémoire dans les Troyennes d’Euripide : mémoire des lieux et traumatisme des crimes, du personnage au spectateur

Les personnages des Troyennes d’Euripide évoquent différents lieux de la cité troyenne qu’ils érigent en lieux de mémoire paradoxaux. S’opère en effet sur scène une déambulation commémorative, quand les personnages, en les nommant, convoquent aussi le souvenir des crimes qui s’y sont déroulés, un souvenir traumatique qui met en mouvement les corps et suscite les cris de désespoir. Toutefois, seul le pouvoir de la parole fait encore subsister ces lieux et la victoire des Grecs les voue à la destruction : les personnages en sont d’ores et déjà exclus, et la dissolution de la cité met aussi en péril la survie de ces lieux dans la mémoire collective. Nous montrerons comment la mémoire traumatique de la disparition de Troie grave le nom de cette cité dans la mémoire des spectateurs qui deviennent à leur tour les garants de son immortalité.

En pratique

Séance organisée en présentiel et à distance.
Pour participer en ligne : inscription auprès de celia.jerjiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Jerjini) et/ou anais.tillieratuniv-grenoble-alpes.fr (Anaïs Tillier) ; lien disponible le jour même sur « Arts, Savoirs, Indisciplines », le blog des doctorant·es de Litt&Arts.

Contacts

celia.jerjiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Jerjini)
anais.tillieratuniv-grenoble-alpes.fr (Anaïs Tillier)

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Journées doctorales – Prises de parole

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Du 12 avril 2022 au 14 avril 2022
Complément date

9h00 - 17h00 le 13/04
9h30 - 16h00 le 14/04

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
– Amphithéâtre le 13/04
– C5 Live Arts Lab le 14/04

Les doctorant·es de l'UMR Litt&Arts vous invitent à participer à leurs Journées doctorales, articulées autour de la prise de parole sous différents aspects dans différents domaines.

Depuis quelques années se manifeste un intérêt nouveau pour la prise de parole. C’est ce dont témoignent par exemple l’intitulé pouvoirs de la parole du programme de spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie » de la classe de Première générale, la floraison des concours d’éloquence ou encore la nomination aux César du documentaire À voix haute : La force de la parole de Stéphane de Freitas et Ladj Ly. Les formes et les enjeux de la parole dans la recherche et la création ne cessent d’interroger, comme le soulignent les différents séminaires et colloques internationaux organisés ces quatre dernières années. Prochainement, les présidentielles d’avril 2022 mettront immanquablement sur le devant de la scène la question de la prise de parole.

L'ouverture de l'évènement aura lieu le 12 avril à partir de 16h15 avec une projection du documentaire À voix haute : La force de la parole de Stéphane de Freitas et Ladj Ly, suivie d'une discussion avec des membres de l'équipe du film. Les deux autres journées seront consacrées aux différentes communications des jeunes chercheur·euses, ainsi qu'à une table-ronde et à un atelier.

Contacts

JDlitt-artsatprotonmail.com (JD Litt&Arts)

Comité d'organisation :
Léa Andréolety 
Loup Belliard
Lucie Bonnet
Maria Diandra Cristache
Yufei Hu
Mellie Mattana-Basset
Kieran Puillandre
Samuel Saint-Pé

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> « Arts, Savoirs, Indisciplines », le blog des doctorant·es de Litt&Arts

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Rencontre avec l'écrivaine Gabriela Trujillo autour de “L'Invention de Louvette”

Rencontre / Débat Recherche Le 12 avril 2022
Complément date

16h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle G 203

Cette rencontre, “Territoire(s) de création”, est organisée par Laura Reeck, professeure invitée au sein des laboratoires Litt&Arts et ILCEA4.

Née au Salvador, docteure en cinéma, ancienne professeure à l'École du Louvre et à la New York University, Gabriela Trujillo est spécialiste des avant-gardes cinématographiques latino-américaines et européennes et a publié Marco Ferreri, le cinéma ne sert à rien (2021). Elle dirige actuellement la Cinémathèque de Grenoble. L'Invention de Louvette est son premier roman.

« D’après le calendrier précolombien, elle est née le jour du Coyote, maître d’illusion. Son élément est l’obsidienne. Dans ce pays en guerre, l’année n’est pas faste ».

Détail d'une photo de Milan Balog

Contacts

lreeckatallegheny.edu (Laura Reeck)

raul.caplanatuniv-grenoble-alpes.fr (Raúl Caplán)

Partenaire

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Création et accident

Conférence Recherche Le 5 avril 2022
Complément date

11h00 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Pour sa première conférence plénière, l'UMR Litt&Arts invite Daniel Ferrer, directeur de recherche émérite au CNRS – Institut des Textes et Manuscrits modernes (ITEM).

L’étude des traces laissées par le processus de création confirme que l’accident est inhérent à toute invention, présent au point de départ des programmations les plus rigoureuses comme des dérives les plus imprévues. Sous un de ses aspects, il est la résultante inévitable de la collision des impératifs internes contradictoires. Dans une perspective différente, il est la marque de l’autre et de son accueil plus ou moins forcé au sein du même.

Même les œuvres les mieux planifiées sont sujettes aux accidents : accidents biographiques ou politiques majeurs qui bouleversent ou interrompent le cours de la genèse, infimes accidents graphiques qui infléchissent localement l’écriture… Étudier l’impact de l’accident est le meilleur moyen de comprendre la logique sous-jacente du processus qu’il vient perturber, mais aussi de constater qu’une autre logique est souvent mise au jour par l’accident, à partir de laquelle l’œuvre est réinterprétée a posteriori. Hasard ou déterminisme, c’est une affaire de perspective de la part du critique, mais aussi de celle de l’écrivain au cours de la genèse. Le rôle de la critique génétique est d’étudier le passage de l’accidentel inéluctable de la genèse au « possible nécessaire » du texte.

Daniel Ferrer est directeur de recherche émérite à l’ITEM, qu’il a dirigé de 1994 à 1998 et de 2004 à 2006. 

Il a publié sur Joyce (plus de 70 publications), sur Woolf, Faulkner, Poe, Balzac, Stendhal, Flaubert, Zola, Proust, Barthes et Hélène Cixous, sur la théorie littéraire, la peinture, les humanités numériques et la génétique cinématographique (il a dirigé pendant 15 ans un séminaire sur cette question).

Sur la critique génétique, il a publié les ouvrages suivants : L’écriture et ses doubles. Genèse et variation textuelle, Éditions du CNRS, 1991 ; Genèses du roman contemporain. Incipit et entrée en écriture, Éditions du CNRS, 1993 ; Pourquoi la critique génétique ? Méthodes, théories, Éditions du CNRS, 1998 ; Bibliothèques d’écrivains, Éditions du CNRS, 2001 ; Genetic Criticism. Texts and Avant-textes, Pennsylvania U. P., 2004 ; La Textologie russe, Éditions du CNRS, 2007 ; Logiques du brouillon. Modèles pour une critique génétique, Seuil, coll. « Poétique », 2011.

Il a édité les carnets de Joyce pour Finnegans Wake, contribué aux éditions « Pléiade » et « Folio » de la traduction d’Ulysse et, plus récemment, publié une édition des esquisses de Finnegans Wake sur le thème de Tristan et Iseult (Brouillons d’un baiser. Premiers pas vers Finnegans Wake, Gallimard, coll. « Du Monde entier », 2014). Il s’occupe à présent des carnets de lecture de Virginia Woolf.

Il est directeur de la publication de la revue Genesis, qu’il a fondée en 1992 avec Almuth Grésillon et Jean-Louis Lebrave.

En pratique

Conférence organisée en présentiel et à distance.
Pour participer en ligne :
Lien Zoom
– ID de réunion : 982 6567 7472
– Code secret : 188063

Contact

delphine.gleizesatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Gleizes)

Wagenburg leben in Berlin. Retour épistémologique sur la fabrication d'un film ethnographique

Séminaire Axe 3, Imaginaire & Société, Recherche Le 30 mars 2022
Complément date

14h00 - 18h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Conférence de Christine Louveau de la Guigneraye, maîtresse de conférences HDR en socio-anthropologie à l'université d'Evry Paris-Saclay, dans le cadre du séminaire “Imaginaire & Société : Émotion, Perception, Créativité” proposé par ISA et l'Axe 3.

Ralf Marsault est photographe, les Wagenburgs berlinois ont longtemps été son terrain de prédilection (Résistance à l’effacement, Presses du Réel, 2010 ; avec H. Bastais & É. Lebovici, Ralf Marsault - faintly falling : Berlin years on the Wagenburg. DISTANZ Verlag, 2020). Jean Arlaud était ethnologue, réalisateur d'une vingtaine de films. Leur rencontre, motivée par une inscription en thèse, s'est transformée en fidèle amitié. En 2008, au musée de Kreutzberg, Ralf Marsault a monté une exposition des œuvres punk des Wagenburg. Jean Arlaud s'est rendu au vernissage sans intention de filmer, avec pour seule caméra un petit caméscope grand public pour faire « des images de famille ». Sur place, tout a changé, l'envie de filmer a pris Jean Arlaud, coûte que coûte, même sans le matériel adapté.

Le retour fut le temps du montage, celui où la monteuse en moi se mettait au travail et où l'ethnologue travaillait les matériaux comme des données de terrain. Cette étape fait la plupart du temps partie d'une zone grise contrairement aux autres données de terrain.

À la suite du visionnage de Wagenburg leben in Berlin, cette séance sera l'occasion d'analyser les enjeux du tournage et les questions de montage d'un film marqué par la sérendipité.

Christine Louveau de la Guigneraye est socio-anthropologue à l'université d'Evry Paris-Saclay et chercheuse au Centre Pierre Naville. Elle co-anime le RT 47 Sociologie visuelle et filmique de l’Association française de Sociologie spécialisée en sociologie filmique. Ses recherches actuelles portent sur la relation entre films ethnographiques et archives de terrain.

En pratique

Séance publique sous réserve d’inscription, organisée en présentiel et à distance (pour recevoir le lien Zoom, contacter avant mardi 17h00 Florent.Gaudezatuniv-grenoble-alpes.fr (Florent Gaudez) – Objet du mail : « Conférence Christine Louveau »).

Contact

Florent.Gaudezatuniv-grenoble-alpes.fr (Florent Gaudez)

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Rencontres de l'axe 1 – N° 2

Rencontre / Débat, Réunion Axe 1, Recherche Le 29 mars 2022
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (aile Z, RdC)

Cette nouvelle rencontre de l’axe 1 est consacrée cette année aux « Éditions numériques – Textes et manuscrits ».

Cette séance de travail réunit les membres de l’axe 1 et est ouverte à tous les membres de l’UMR intéressés.

— 14h00
Accueil
 
— 14h15
Ellen Delvallée, « Faire l'édition numérique de la Chronique française de Guillaume Cretin » (20 min)
Discussion 10 min
 
— 14h45
Françoise Leriche, « De l'édition numérique aux Humanités numériques. Corr-Proust : données enrichies et encodages spécifiques pour des recherches multiples » (25 min)
Discussion 10 min
 
Pause
 
— 15h30
Delphine Gleizes, équipe ELAN, « Carto-Hugo : lieux, textes et encodage TEI » (20 min)
Discussion 10 min
 
— 16h00
Bernard Roukhomovsky et Élodie Dufour, « De la recherche à l’édition, et vice versa : le projet ENCHRE » (25 min)
Discussion 10 min

En pratique

Cette rencontre est organisée en présentiel, mais une connexion Zoom est possible :
Lien Zoom
– ID de réunion : 981 3415 4142
– Code secret : 029636
 

Contact

delphine.gleizesatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Gleizes)

Les études de réception : pratiques et enjeux

Journée d'étude Centre CHARNIÈRES, Recherche Le 4 avril 2022
Complément date

9h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Cette journée d'étude, co-organisée par CHARNIÈRES et ISA, visera à élaborer un ensemble d’outils critiques à travers les différents cas exposés par les intervenants travaillant tous dans ce champ, mais avec des objets et des méthodes parfois bien différents.

Cette journée naît d’un double constat : d’une part les études de réception occupent une place considérable dans le champ actuel des études littéraires, d’autre part leur théorisation et leur terminologie a été relativement peu renouvelée depuis l’émergence, à la suite des travaux de Hans Robert Jauss, de ce terme très englobant, pour recouvrir des termes jugés plus impressionnistes (« influence », « fortunes », etc.).

Si un consensus existe sur l’inflation des études de réception, leur part, leur poids, leur place et leur sens demandent à être évalués plus finement. Il s’agit d’en comprendre les raisons, en grande partie liées au tournant historique des études littéraires, et d’aborder frontalement une question délicate que posent Stéphane Zékian et Thierry Roger dans leur introduction au récent dossier « Accuser réception » (2021, en ligne) : « s’intéresser à l’histoire des gestes critiques et des modes de lecture, n’est-ce pas un indice d’épuisement pour des champs disciplinaires n’ayant d’autre objet que leur propre histoire* ? » Tout en gardant ces interrogations et suspicions sur ce « musée des lectures » en arrière-plan du projet, il s’agira plutôt pour nous d’examiner les pratiques des études de réception, qui sont d’une grande diversité, souvent expliquées et justifiées dans les introductions de tel ou tel ouvrage, mais rarement considérées dans leur ensemble et confrontées. Nous voudrions donc procéder de manière inductive, en partant des différents cas exposés par des intervenants qui travaillent tous dans ce champ, mais avec des objets et des méthodes parfois bien différents, pour élaborer un ensemble d’outils critiques.

[* Voir aussi pour un point critique et réflexif, L. Arnoux-Farnoux et A.-R. Hermetet (dir.), Questions de réception, Poétiques comparatistes, Nîmes, Lucie Édition, 2009.]

Sculpture d'une enfant posant la main sur un livre

Contacts

adrien.cavallaroatuniv-grenoble-alpes.fr (Adrien Cavallaro)
delphine.rumeauatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Rumeau)

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Littérature de jeunesse et écologie

Colloque Recherche Du 23 mars 2022 au 24 mars 2022
Complément date

8h30 - 18h30 le 23/03
8h30 - 16h30 le 24/03

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MSH-Alpes
Amphithéâtre

Ce colloque international, co-organisé par l'UMR Litt&Arts (LITEXTRA) et l'ILCEA4, tentera d'apporter des éclairages à la question de l'écologie à travers l’étude d’œuvres littéraires traitant de ce thème.

La fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle représentent un tournant dans le rapport de l’homme au monde naturel, et la prise de conscience de son impact sur l’environnement marque les esprits des citoyens, lecteurs tout autant qu’auteurs. La littérature de jeunesse conçue dans cette période a été fortement bouleversée par ces modifications environnementales ainsi que la prise de conscience de leur effet néfaste, et les thèmes qu’elle aborde le reflètent.



Les œuvres pour la jeunesse se voient fréquemment assigner une finalité didactique et édifiante. Il n’est donc pas surprenant qu’elles soient utilisées pour véhiculer un message écologiste, manifestant ainsi une forme d’engagement.



Les conférences et communications présentées lors de ces deux journées scientifiques viendront apporter des éclairages sur ces questions et thématiques à travers l’étude d’œuvres littéraires (francophones ou internationales), tant pour les enfants que pour les adolescents, qui véhiculent un message écologiste.

En pratique

Colloque hybride organisé en présentiel et à distance.



Pour participer en ligne :



Jour 1 – Heure : 23 mars 2022 08:00 AM Paris

Lien Zoom

– ID de réunion : 949 5495 8500

– Code secret : 6789



Jour 2 – Heure : 24 mars 2022 08:00 AM Paris

Lien Zoom

– ID de réunion : 980 5619 8317

– Code secret : 9876

Contacts

chiara.rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

eleonore.cartellieratuniv-grenoble-alpes.fr (Éléonore Cartellier)

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Gabriela Trujillo dialogue avec Jean Rhys

Séminaire Centre CHARNIÈRES, Femmes d'hier - femmes d'aujourd'hui, Recherche Le 23 mars 2022
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (aile Z, RdC)

À l'occasion du séminaire “Femmes d'hier, femmes d'aujourd'hui” proposé par CHARNIÈRES, cette écrivaine d'aujourd'hui a choisi d'évoquer l'écriture de cette écrivaine britannique du XXe siècle.

« Londres est comme un rêve sombre et froid », écrivait Jean Rhys, auteure née dans les Caraïbes. Dans ses livres, de Quatuor (1928) à La Prisonnière des Sargasses (1966), passant par Voyage dans les ténèbres (1934), des femmes déracinées observent le monde. Hantés par la solitude amoureuse, ces personnages féminins incarnent le désespoir avec rage, grâce… et beaucoup d’humour. Alors, très souvent, j’ai eu envie de m’asseoir avec Jean Rhys à la terrasse d’un café. Elle prendrait un brandy et moi… Je ne sais pas encore. On verra.

Née au Salvador, Gabriela Trujillo a choisi le français comme langue d’écriture. Après avoir enseigné à l’École du Louvre et NYU Paris, elle a travaillé à la Cinémathèque française. Récemment elle a pris la direction de la Cinémathèque de Grenoble. Elle a publié, aux Éditions Capricci, l'essai Marco Ferreri, le cinéma ne sert à rien (2021). L'invention de Louvette (Gallimard, 2021) est son premier roman.

Séminaire Gabriela Trujillo
© Francesca Mantovani pour Gallimard

Contact

Catherine.Marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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