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Séminaire

Postures et scénographies auctoriales – séance 1

Séminaire Postures et scénographies auctoriales, Recherche Le 14 octobre 2020
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Intervention de Pascale Roux (Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

L'écrivain-traducteur : postures auctoriales

Pascale Roux s'efforcera d'interroger la notion de « posture auctoriale », ainsi que les outils qui peuvent être mobilisés pour son étude, à travers le cas spécifique des écrivains-traducteurs. Quelques cas seront présentés, ainsi que deux ouvrages : La Signature en partage : Être écrivain-traducteur aux XXe et XXIe siècles (numéro spécial d'été de la Revue des sciences humaines, dir. A. Marchand et P. Roux) et Henri Heine, La Loreley (anthologie de 41 traductions en français du poème, La Pionnière, 2020).

En pratique

Séance organisée en présentiel et en visioconférence.

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laurent.demanzeatuniv-grenoble-alpes.fr (Laurent Demanze)

Bande dessinée et littérature de jeunesse : un “genre” hors champ ?

Séminaire Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 28 avril 2021
Complément date

13h30 - 15h30

À distance

Bien qu'on ait spontanément tendance à ranger la bande dessinée parmi les genres de la littérature de jeunesse, en réalité, le rapport entre ces deux domaines est tout sauf évident.

À l'origine de cette association : un engouement croissant des jeunes lecteurs, depuis 1945, pour les histoires en images découvertes à travers les comics des magazines américains, et qui a conduit à l'émergence de bandes dessinées spécifiquement destinées à cette tranche d'âge.

Les deux interventions permettront d’aborder certains des aspects particuliers de la bande dessinée, en explorant celle qui s'adresse à la jeunesse pour transmettre un contenu historique et celle qui se réapproprie un des recueils phare de la littérature de jeunesse, c’est-à-dire les contes des frères Grimm (même s'il faut noter, là encore, que les contes des Grimm n'étaient initialement pas destinés à la jeunesse…).

Intervenant·es

Nicolas Rouvière (Université Grenoble Alpes, Litt&Arts)
Bande dessinée jeunesse et histoire : l'ère de la maturité

La communication présentera un essai de typologie de la bande dessinée d'histoire, en particulier pour la jeunesse, et proposera de dégager les principales caractéristiques thématiques, narratives, graphiques et plastiques qui marquent l'évolution de cette dernière depuis les années 1990.
Mots-clés : histoire, bande dessinée, narration, graphisme

Natacha Rimasson-Fertin (ILCEA4, Université Grenoble Alpes)
Les contes des frères Grimm en manga : rencontre entre les cultures

En s'appuyant sur le recueil Grimms Manga de Kei Ishiyama, cette communication se propose de revenir sur l'origine de l'engouement pour les contes des frères Grimm au Japon. Elle examinera également la manière dont cette réécriture en manga entre en résonance avec l'oralité propre au genre du conte.
Mots clés : contes, Grimm, manga, oralité, effets sonores, traduction intersémiotique, narration graphique

En pratique

Pour participer en ligne cliquez sur ce lien.

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chiara.rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)

Partenaire

AFFICHE

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Du journal des îles Borromées au Parfum des îles Borromées (un cas d'étude)

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 23 mars 2021
Complément date

18h00 - 19h30

À distance

Cinquième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Élodie Dufour (docteure associée à l'UMR Litt&Arts).

C’est par réécritures successives que quelques notes de voyage, griffonnées sur le vif, deviennent d’abord des récits de souvenirs, puis l’ébauche d’une nouvelle à la première personne, avant d’aboutir à un roman à la troisième personne. De la sorte, les mutations génétiques du Parfum des îles Borromées (1895-1923) de René Boylesve accompagnent ses mutations génériques de manière indissociable. C’est cette intrication de deux préoccupations – génétiques et génériques – que l’on interrogera, en mettant au jour le processus de « dépersonnalisation » qui est à l’œuvre : écrire, pour l’écrivain néo-classique qu’est Boylesve, n’est-ce pas nécessairement se déprendre du texte germé au plus intime, afin de l’offrir au monde ? N’est-ce pas transformer l’effluve individuelle en parfum universel ?

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Quelques réflexions sur les récits de formation et de destruction, sur le Bildungsroman et l’Antibildungsroman

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 9 mars 2021
Complément date

18h00 - 19h30

À distance

Quatrième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Enzo Neppi (Professeur de littérature italienne, Université Grenoble Alpes).

On situe la naissance du Bildungsroman en tant que genre littéraire à la fin du XVIIIe siècle, avec la publication des Wilhelm Meisters Lehrjahre de Goethe (1795-1796). Et c’est seulement au début du XIXe siècle que ce genre fut défini et théorisé par Dilthey dans son ouvrage Das Erlebnis und Dichtung. Lessing, Goethe, Novalis, Hölderlin (1907). Il semblerait donc légitime d’affirmer que le roman de formation est un genre typiquement moderne, qui a son âge d’or au XIXe siècle (pour en avoir la preuve il suffira de songer à des ouvrages classiques tels que Le Rouge et le Noir, Le père Goriot, Pride and Prejudice, Jane Eyre, David Copperfield, etc.), tout en reconnaissant qu’il est inséparable, dès son apparition, de sa parodie ou de son renversement, l’Antibildungsroman : rentrent dans cette catégorie à juste titre Lebens-Ansichten des Katers Murr de E.T.A. Hoffman (1819-1821), Die Verwirrungen des Zöglings Törleß de Robert Musil (1906) et Der Verschollene (Amerika) de Kafka (1914). Plus récemment il a été proposé de considérer le Bildungsroman, mais aussi le Erziehungsroman et le Künstlersroman comme des catégories d’un genre plus vaste incluant tous les récits, toutes les « histoires » ayant pour sujet principal ce que les anthropologues désignent comme le « passage à l’âge adulte », le « coming of age ».

Mais certains éléments du roman de formation ne sont-ils pas présents dans les littératures de toute les époques, aussi bien dans le conte merveilleux (tel qu’il a été défini par Propp) que dans les récits bibliques, la nouvelle médiévale, l’épopée grecque et latine, la tragédie, ancienne et moderne, sans oublier le roman chevaleresque, la Divine Comédie, La Recherche du temps perdu ?

Que peut-on apprendre en particulier de la comparaison entre la définition aristotélicienne de la tragédie et la définition moderne du Bildungsroman ? Et qu’en est-il de romans très récents tels que La figlia oscura d’Elena Ferrante ou Un amour impossible de Christine Angot ? Sont-ils des récits de formation ou de destruction, voire les deux à la fois ? Quelle place occupent-ils dans l’histoire de ce genre ? Voilà quelques-unes des questions qui seront posées dans cette conférence, à défaut de pouvoir y apporter une réponse.

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 944 2668 2428
> Code secret : 391170

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Formes vives / formes mortifères dans Le Consentement de Vanessa Springora

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 17 novembre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

À distance

Troisième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Stéphane Chaudier (Professeur à l'université de Lille, spécialiste de Proust et de littérature contemporaine).

Si les formes sont vives, c’est bien parce qu’elles s’inscrivent dans un contexte déterminé et parce qu’elles font l’objet d’une appropriation subjective. Les formes littéraires relèvent aussi bien du genre que du détail stylistique ; elles concernent la conduite du récit comme le choix d’un patron phrastique voire d’un simple mot ; mais elles sont aussi des processus de subjectivation (Foucault, Hadot) ; elles contribuent à façonner une conscience et une figure de sujet (mot qui indique à la fois la soumission et l’initiative). En quoi ces constats un peu triviaux et généraux peuvent-ils s’appliquer à un texte comme Le Consentement, phénomène littéraire et social, exemple d’empowerment féminin et féministe ? À quelles conditions une forme vive contemporaine peut-elle devenir une « arme » que construit une auteure (ou actrice) contemporaine pour la mettre à la disposition de ses lectrices et de ses lecteurs ?

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 975 5232 2272
> Code secret : 461853

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Vers un imaginaire iconographique du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 10 novembre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

À distance

Deuxième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Camille Page (doctorante, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

À travers l'étude de l'Édition Nationale des Œuvres complètes de Victor Hugo (1885-1895), objet au centre de notre thèse, nous souhaiterions réfléchir et développer la notion d'imaginaire iconographique du genre littéraire compris comme ensemble de représentations mentales et visuelles qui éclosent à la croisée des regards d'une multiplicité d'instances : « sujets lisant et écrivant » mais également sujets éditant et illustrant. De quelles manières l'illustration négocie-t-elle avec les catégories génériques qui informent à la fois la structure macroscopique des œuvres complètes et la réception de l'œuvre hugolienne ? Et plus encore, dans quelles mesures la succession des gravures témoigne-t-elle et façonne-t-elle des représentations fortes attachées à un genre littéraire en particulier ? Au sein du livre illustré, l'expérience générique pourrait ainsi se comprendre comme expérience visuelle sensible dont les caractéristiques restent à circonscrire.

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 913 1465 1583
> Code secret : 148034

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Genèse du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 20 octobre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B101

Première séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Chantal Massol (Professeure émérite, UMR Litt&Arts).

On soutiendra que le genre littéraire s'invente, pour l'essentiel, au XIXe siècle, et particulièrement à partir de l'époque romantique – l'affirmation peut paraître paradoxale, tant le romantisme a manifesté son aspiration à s'affranchir des « genres ». Mais la notion de genre littéraire, on tentera de le montrer, ne recoupe pas exactement celle de genre. On insistera sur l'historicité de ces catégories, et sur la nécessité d'éviter leur assimilation hâtive. On donnera un aperçu de la genèse, qui semble assez longue, de cette notion de genre littéraire, qui, si intemporelle qu'elle puisse à présent nous paraître, ne s'installe que progressivement, pour devenir un concept fondamental. On essaiera, concurremment, de faire apparaître les modalités (et les lieux) de sa construction, et de dégager les enjeux liés à son apparition, au moment où la  littérature entreprend de se redéfinir dans ses pourtours, ses fonctions, ses catégories.

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Les débuts de la Grèce et de Rome selon la Chronique de Jean Malalas (6e siècle), livres 5 et 6

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 29 janvier 2021
Complément date

10h30 - 12h30

À distance

Septième séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Laurence Vianès (MCF en Langue et Littérature grecques anciennes, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

Les chroniques byzantines sont un monde vaste où règnent la répétition et l'emprunt. Celle d'Eusèbe de Césarée au IVe siècle devient la mère de toutes les chroniques postérieures : elle est perdue en grec mais conservée dans sa version latine par Jérôme. Cependant il y en a eu d'autres plus anciennes, également perdues. Jean Malalas est mort en 578. Sa Chronographia se caractérise par une langue simple. Selon certains, il semble être le chef de file dont s'inspirent d'autres plus tardifs : Georges le Syncelle (qui par ailleurs dispose d'une foule de sources), Georges Kédrénos et Syméon le Logothète (le deuxième copiant abondamment le premier). Dans cette séance on abordera successivement les points suivants : la vie de Malalas, le texte de la Chronographia et ses traductions, un aperçu du contenu de la chronique, la variété des recherches à mener sur ce texte (sur les versants grec et latin), quelques extraits du livre V, et enfin les projets de recherche passés et présents sur Malalas (en Australie, à Heidelberg et à Aix-en-Provence).

Répondante : Malika Bastin-Hammou

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom.

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sophie.aubertatuniv-grenoble-alpes.fr (Sophie Aubert-Baillot)

Projet de recherche en didactique en vue d'une audition sur un poste en didactique des Langues et Cultures de l'Antiquité à Louvain

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 8 janvier 2021
Complément date

10h30 - 12h30

À distance

Sixième séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Magdeleine Clo-Saunier (PRAG de Lettres classiques, Université Grenoble Alpes).

Dans les premières réflexions didactiques modernes françaises sur l’enseignement des langues anciennes (Armand, 1997 et Ko, 2000), le latin et le grec ancien sont d’abord et avant tout considérés comme des langues dont l’enseignement linguistique, en ce qu’il permet d’éclairer la langue française, est primordial. Les manuels utilisés actuellement dans le secondaire, accompagnés de cahiers d’exercices, accordent une place très importante à l’apprentissage de la langue comme système linguistique, conformément aux instructions officielles. En ce sens, la didactique des langues anciennes cherche une part de sa légitimité dans la didactique des langues vivantes et s’inspire largement du CECRL pour établir des compétences linguistiques établies dans d’autres domaines. L’approche théâtrale a notamment été étudiée avec certaines méthodes d’apprentissage orales en ce qu’elle permet de rendre vivants les textes et permet de réfléchir par ailleurs sur des éléments culturels (Bastin-Hammou, 2019). D’autres réflexions tendent à mettre les textes et la littérature antique, en « version originale », au cœur de l’enseignement des langues et cultures de l’Antiquité (Augé, 2013). La littérature est envisagée alors comme peut l’être la littérature patrimoniale française, permettant d’élaborer des connaissances littéraires mais aussi d’ouvrir les élèves aux valeurs que véhicule la littérature ancienne. En travaillant sur les instructions officielles et les manuels correspondant aux programmes en vigueur, nous nous interrogerons donc sur cette coexistence de plusieurs systèmes didactiques qui entrent en tension au sein de l’enseignement-apprentissage des littératures, langues et cultures de l’Antiquité dans le discours destiné aux enseignants : quelle place est donnée à l’enseignement du système linguistique complexe du grec ou du latin par rapport à la culture et la littérature anciennes, considérant les objectifs définis par les épreuves proposées au nouveau baccalauréat ?

Répondante : Laurence Vianès

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.

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sophie.aubertatuniv-grenoble-alpes.fr (Sophie Aubert-Baillot)

Spectatrices ! Depuis quand les femmes sont-elles absentes des représentations dramatiques en Grèce ancienne ?

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 13 novembre 2020
Complément date

10h30 - 12h30

À distance

Cinquième séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Malika Bastin-Hammou (Professeure en Langue et Littérature grecques, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

Une opinion largement répandue voudrait que les femmes, à Athènes, n’aient pas eu accès aux représentations dramatiques, contrairement à ce qui se pratiquait à Rome. Il existe une littérature abondante qui examine et discute avec minutie les sources anciennes sur le sujet, et qui ne permet pas de trancher la question. Il ne s’agira pas ici de verser de nouvelles pièces au dossier, mais de faire l’archéologie de cette opinion. Nous partirons donc de l’émergence de cette question, que l’on peut situer dans l’Allemagne du XVIIIe siècle, puis nous examinerons comment elle était abordée auparavant, notamment par les philologues et historiens du théâtre des XVIe et XVIIe siècles. Cela nous amènera à avoir un regard nouveau sur les sources anciennes.

Répondante : Isabelle Cogitore

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom.

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sophie.aubertatuniv-grenoble-alpes.fr (Sophie Aubert-Baillot)

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