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L'esthétique incarnée en contexte artistique : définitions, enjeux, applications

Colloque Axe 3, Recherche Du 19 mai 2022 au 20 mai 2022
Complément date

9h30 - 18h00 le 19/05
9h30 - 19h00 le 20/05

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
339 avenue Centrale
– Amphithéâtre pour les conférences
– Live Arts Lab pour les workshops

Ces rencontres internationales, co-organisées par l'Axe 3, ont pour ambition de faire connaître la ligne de recherche, d’expérimentation et de création de l’esthétique incarnée.

Fruit d'un partenariat entre les départements de philosophie et d'arts du spectacle de l'Université Grenoble Alpes, ce projet de recherche en création lauréat de la SFR Création est porté par Alice Dupas et Denis Perrin (IPhiG), Laura Fanouillet et Gretchen Schiller (UMR Litt&Arts). Il a pour ambition de faire connaître la ligne de recherche, d’expérimentation et de création de l’esthétique incarnée. Conférences, performances et workshops de Practice based research seront associés, pour mieux situer ces rencontres internationales à l’intersection de la pratique et de la théorie, de la philosophie et des arts de la scène.

L’esthétique incarnée que nous souhaitons mettre à l’étude et à l’épreuve dans ces rencontres internationales s’entend dans le sens d’une esthétique incarnée forte, qui implémente l’esthétique au-delà du corps cérébral redéfini en un corps sentant, vivant et actif. Cette approche procède d’une théorie générale de la cognition appelée cognition incarnée qui désintellectualise la cognition, au sens où elle ne la considère pas comme étant de part en part intellectuelle et lui reconnaît des dimensions émotionnelle et sensorielle essentielles. Nous souhaitons interroger la conception esthétique qui s’appuie sur ce cadre théorique général, et en particulier les effets et les enjeux de cette esthétique incarnée sur le processus artistique : de la création à la réception d’une œuvre ou d’une performance, en passant par l’élaboration et la transmission d’une pratique. En ce sens, nous souhaitons nous concentrer sur une esthétique incarnée dont la prétention est de rendre compte d’une expérience artistique, afin de soutenir, d’une manière générale, que le corps n’a pas uniquement pour fonction de transmettre du contenu informationnel au cerveau, mais, au contraire, de contraindre, de déterminer et de réguler ce contenu, dont il est aussi le porteur signifiant. Le corps, avec ses sensations, perceptions, affects ou encore sa physionomie propre, est ainsi le principal acteur de l’expérience artistique. Il en résulte que c’est la réalité corporelle de cette dernière qui en justifie les spécificités : le plaisir incarné qu’elle procure, la signification spontanée de l’œuvre dont elle est le vecteur, et peut-être aussi le sentiment de beauté, voire de sublime avec lequel on peut la confondre. La définition la plus générale que l’on puisse donner de l’esthétique incarnée forte pour l’expérience artistique est donc celle-ci : c’est une théorie qui ne détache plus cette expérience du travail du corps et qui affirme que les processus cognitifs mobilisés sont, en partie au moins, constitués par des structures et processus extra-neuraux.

Dans le champ de l’esthétique incarnée, c’est le phénomène de réception artistique qui a été le plus étudié. Une attention particulière sera ainsi portée à la manière dont le spectateur, qu’il conviendra peut-être de redéfinir en un specta-acteur ou en un participant, appréhende une œuvre d’art ou une performance. Comment cette approche incarnée du corps se traduit-elle concrètement dans le processus de réception artistique ? Lorsque ce dernier est revendiqué incarné, c’est le plus souvent parce qu’on l’estime indissociable, certes bien sûr d’un corps extra-cérébral, c’est-à-dire indissociable des propriétés fondamentales du corps sentant, vivant et actif, mais aussi comme indissociable d’un environnement avec lequel elle entre activement en interaction. Ce faisant, le phénomène de réponse artistique incarnée que proposent par exemple Scarinzi, Crowther, Tschacher, Shusterman, Trentini, Johnson, Noë, Gallese ou Di Dio n’est que rarement une expérience purement incarnée au sens étroit d’une liaison essentielle du système cognitif avec un système biologique vivant auto-organisé, auto-poïétique et autonome. Chez Shusterman par exemple, la réponse artistique est une véritable praxis corporelle qui fait du corps esthétisé un « lieu d’expérience et de signification » dans l’action. Chez Crowther, la réception d’une œuvre est incarnée, notamment en raison de la réciprocité ontologique qui se joue entre le participant et le monde dans une perspective écologique. Chez Gallese, Di Dio, Freedberg, Calvo-Merino ou encore Ticini, la réponse artistique est, en partie, incarnée dans la mesure où elle met en activité les centres cérébraux de l’activité sensorimotrice. Chez Noë, la réponse artistique est incarnée car elle est fondamentalement perceptuelle ; et la perception étant une action, la réponse artistique est elle-même considérée comme telle. Chez Scarinzi, on trouve une théorie elle aussi active de la perception esthétique et, plus largement, une approche non seulement incarnée, mais aussi contextuelle et dynamique de la réponse artistique.

Ces rencontres internationales, en associant conférences et workshops en recherche-expérimentation, portent ainsi trois ambitions principales :
 

  1. tenter d’apporter une ou plusieurs définitions de l’esthétique incarnée, qui demeure un champ extrêmement hétérogène en raison de sa jeunesse ;
  2. envisager et sonder les différentes applications de la théorie générale de l’esthétique incarnée dans le milieu artistique – vivant, visuel, littéraire, performatif, etc. ;
  3. expérimenter les enjeux de l’esthétique incarnée, notamment pour comprendre le fonctionnement du processus artistique, depuis la création jusqu’à la réception, en passant par la transmission d’une pratique.

En pratique

Inscription obligatoire aux workshops : lien Weezevent.
Pour participer à distance :
– Lien Zoom
– ID de réunion : 948 6623 6613
– Code secret : 622561

Contacts

laura.fanouilletatuniv-grenoble-alpes.fr (Laura Fanouillet)
gretchen.schilleratuniv-grenoble-alpes.fr (Gretchen Schiller)

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Soutenance de Félicité de Rivasson – Lettres et arts spécialité littératures française et francophone

Soutenance Recherche Le 6 mai 2022
Complément date

14h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (aile Z, RdC)

Roman populaire et tradition populaire : la légende dans l’œuvre narrative de Paul Féval et ses enjeux poétiques, esthétiques et idéologiques

Résumé

Le XIXe siècle constitue une époque de transition de la culture populaire, qui fait se rencontrer l’archaïsme et la modernité. Siècle de redécouverte des traditions populaires – qu’on n’appelle pas encore « folklore » –, il est aussi l’âge d’or du roman, et en particulier d’un certain type de roman qu’on a appelé « populaire ». Si ce dernier, destiné au plus grand nombre, mais non issu du peuple, ne relève pas du même champ du populaire, il témoigne cependant, dans ses structures et ses motifs, de liens de parenté avec la popularité traditionnelle. Cette filiation est essentielle aux yeux d’un des plus célèbres romanciers populaires du XIXe siècle, Paul Féval. Passionné de contes et de légendes de son pays natal, et soucieux d’enrayer le déclin de la transmission populaire, le romancier breton assume en effet complètement l’héritage de la tradition orale, qu’il revendique et réhabilite au long de sa carrière littéraire.

Ce travail de recherche vise à mettre en évidence les relations qu’entretiennent, au XIXe siècle, la littérature orale, dite aussi populaire, et le roman populaire, à travers l’étude de l’utilisation spécifique que Paul Féval fait de la légende bretonne, dans une œuvre au carrefour de la tradition et de la modernité. Il s’agira d’en analyser les enjeux poétiques, esthétiques et idéologiques, selon les trois axes de recherche suivants : la réutilisation de motifs légendaires traditionnels au service d’une inspiration et d’une esthétique romantiques ; une poétique et une stratégie narrative entées sur la légende ; enfin, la fonction idéologique de la légende dans l’œuvre d’un écrivain conservateur qui cherche à échapper aux bouleversements de la modernité en se réfugiant dans les traditions poétiques du passé.

Composition du jury

  • Lise DUMASY (Professeure, Université Grenoble Alpes, Directrice de thèse)
  • Pierre GLAUDES (Professeur, Sorbonne Université, Co-directeur de thèse)
  • Julie ANSELMINI (Professeure, Université de Caen Normandie, Rapporteure)
  • Nelly BLANCHARD (Professeure, Université de Bretagne Occidentale, Rapporteure)
  • Chantal MASSOL (Professeure émérite, Université Grenoble Alpes, Examinatrice)
  • Jacques MIGOZZI (Professeur, Université de Limoges, Examinateur)

Directrice de thèse

Lise DUMASY

Litt&Arts, centre CHARNIÈRES

Un imaginaire apocalyptique du temps. Quelques exemples, XXe-XXIe siècles

Séminaire Imaginaires écologiques, Recherche Le 28 avril 2022
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Grande salle des colloques (aile G, 4e étage)

Ce séminaire organisé par ISA portera sur les imaginaires écologiques et environnementaux, entre angoisse apocalyptique et utopies de nouveaux modes/mondes communs.

Jean-Paul Engélibert (université Bordeaux-Montaigne)
Un imaginaire apocalyptique du temps. Quelques exemples, XXe-XXIe siècles

On s’interrogera sur le temps apocalyptique en deux sens, c’est-à-dire non seulement au sens trivial d’un temps apocalyptique comme période où l’apocalypse emplit l’horizon et supplante les autres attentes, mais aussi, ce qui est lié, au sens d’une structure temporelle particulière qui oppose au chronos de l’histoire le kaïros du moment apocalyptique. On verra alors dans les dystopies et les fictions d’apocalypse, de « The Machine Stops » d’E. M. Forster (1909) à Hors-Sol de Pierre Alferi (2018), une discordance des temps permettant de remettre en cause et peut-être de dépasser le présentisme contemporain aussi bien que le progressisme du début du XXe siècle.

Jean-Paul Engélibert est professeur de littérature comparée à l’université Bordeaux-Montaigne. Il interroge les frontières de l’humain en s’intéressant plus particulièrement à la question de l’animalité de l’homme, au simulacre humain ou aux fictions de la fin du monde. Il est notamment l’auteur de La Postérité de Robinson Crusoé. Un mythe littéraire de la modernité, 1954-1986 (Droz, 1997) ; Apocalypses sans royaume. Politique des fictions de la fin du monde (Classiques Garnier, 2013) ; Fabuler la fin du monde. La puissance critique des fictions d’apocalypse (La Découverte, 2019).

Contact

isabelle.krzywkowskiatuniv-grenoble-alpes.fr (Isabelle Krzywkowski)

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Œuvres-mémoires au cinéma et dans les arts de la scène – séance 3

Séminaire Doctorants et doctorantes, Recherche, Œuvres-mémoires Le 3 mai 2022
Complément date

14h00 - 16h00

À distance

L’objectif de ce séminaire doctoral est d’établir un dialogue entre différents sujets de recherche contemporains ayant trait à la thématique mémorielle dans les arts cinématographiques, visuels et dans les arts de la scène.

Marion Guyez (Litt&Arts)

Répondant à notre invitation, Marion Guyez, maîtresse de conférences, nous parlera de la notion de mémoire dans le contexte du cirque (comment la création est-elle un moyen pour le cirque de travailler et véhiculer sa propre histoire ?) et du spectacle Tôle story, de la Compagnie d’Elles, dont elle est la dramaturge.

Thomas Vallois (université de Strasbourg)
Le traumatisme de la guerre 1937-1945 dans le cinéma japonais : à propos de quelques figures indociles de la mémoire

Si les films réalisés au sortir du conflit, dans un souci de cohésion nationale doublé d’une volonté curative, se tournent vers l’avenir en rejetant dans l’ombre les traces de l’impérialiste d’antan, certaines images semblent porter la marque d’un traumatisme non résolu. À travers des exemples précis, pris à différents moments de l’histoire du cinéma japonais, cette communication essayera de suivre le destin de quelques figures de la mémoire de la guerre en portant une attention particulière à leur manière d’imposer une résistance formelle contre tout récit historique dominant.

En pratique

Séance organisée à distance uniquement : lien Meet UGA.

Contacts

celia.jerjiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Célia Jerjini)
anais.tillieratuniv-grenoble-alpes.fr (Anaïs Tillier)

En savoir +

Agé·e·s et appareillé·e·s : les prothèses dans le vieillissement

Colloque Recherche Du 12 mai 2022 au 13 mai 2022
Complément date

14h00 - 17h30 le 12/05
9h30 - 17h00 le 13/05

Complément lieu

Université Lumière Lyon 2 – Campus Berges du Rhône
Salle des colloques
18 quai Claude Bernard
69007 Lyon

Ce colloque, co-organisé par ISA, se propose d'interroger le rôle, la place, les significations des technologies en général et des objets prothétiques en particulier dans le(s) vieillissement(s).

Dans le cadre du cycle n° 5 « Corps et prothèses : vécus, usages et contextes 2021-2022 » qui s’intéresse aux rapports entre corps et technologies, ce colloque transdisciplinaire se propose d’explorer la question des prothèses et des objets techniques sous l’angle du vieillissement et, inversement, les problématiques spécifiques du vieillissement au prisme du recours aux technologies et aux aides techniques.



Le vieillissement et les corps vieillissants sont devenus des lieux privilégiés pour les interventions technologiques, et ce à tel point que les outils et aides techniques sont devenus l’un des principaux marqueurs du vieillissement et de la vieillesse. En effet, comme l’ont souligné de nombreuses études anthropologiques et sociologiques, dans nos sociétés à haut niveau de revenus, la vieillesse est appréhendée à travers le prisme de la biomédicalisation, c’est-à-dire de pratiques et de discours qui conçoivent le vieillissement et la vieillesse comme des problèmes nécessitant une intervention biomédicale. Dès lors, les personnes vieillissantes et/ou âgées sont visées par des technologies qui entendent prévenir, ralentir, voire inverser le vieillissement en entretenant, réparant et/ou modifiant le corps. Que l’on pense aux objets techniques portés à même le corps ou implantés dans celui-ci pour le maintenir en bonne santé ou ralentir les effets du vieillissement, tels qu’une paire de lunettes, une canne, un déambulateur, un appareil auditif, un bracelet ou bouton d’appel anti-chute, un compteur de pas ou encore une prothèse de hanche ou du genou, ou que l’on pense aux aides techniques qui s’invitent dans le foyer et l’environnement domestique, tels que la pose d’un sol anti-dérapant dans la salle de bain, de barres d’appui dans les toilettes, d’un siège de douche, d’une cuvette de toilettes réhaussée ou d’une rampe extérieure, l’entrée dans le vieillissement, et plus encore dans « le grand âge », s’accompagne d’une recrudescence d’objets technologiques.



Ainsi, ce colloque se propose d'interroger le rôle, la place, les significations des technologies en général et des objets prothétiques en particulier dans le(s) vieillissement(s). En croisant les regards d’usager·es, de professionnel·les du soin et de la santé, d’anthropologues et de sociologues, il entend explorer la question du vieillissement et les enjeux que soulève l’appareillage technique dans l’expérience et les conceptions du (bien) vieillir.

En pratique

Ces journées sont ouvertes à toutes et à tous les étudiant·es et chercheur·euses universitaires, ingénieur·es, praticien·nes, usager·es, personne·s concerné·s et/ou association·s portant un intérêt à ces questionnements vis-à-vis de la vieillesse, du vieillissement et du rapport corps/technologie.



Elles sont organisées en présentiel (il n'est pas prévu de mode hybride). L'entrée est libre et gratuite, mais sur inscription obligatoire.



La prochaine journée d'étude « Corps et prothèses » aura lieu le vendredi 17 juin 2022 à Paris (Sorbonne Université – Campus Pierre et Marie Curie) : « Prothèses, esthétiques et créativités : Soi prothésé et t'es toi ».

Contact

contactatcorps-protheses.org (Comité d'organisation)

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S’articuler – L’écriture de soi en réseaux

Appel à propositions Recherche Du 13 avril 2022 au 23 mai 2022
Complément date

Date limite d’envoi : 23 mai 2022

Cet appel concerne un atelier en recherche-création, organisé le 31 mai 2022 à l'Université de Grenoble Alpes (MaCI), dont l'objectif sera d’utiliser l’écriture de soi pour penser les différentes façons dont l’individu se définit, s’écrit et s’articule en réseaux, dans toute la polysémie du mot.

Comment penser des individus pris dans l’écosystème socio-technique des médias numériques ? Connexion, réseaux, salons, liens, communautés, forums…, autant de mots qui prennent un double sens, qui évoquent autant le contexte numérique que des sociabilités plus larges. En jouant sur l’ouverture à la polysémie, la pratique de l’écriture poétique peut-elle penser le soi comme entité s’articulant avec les autres avec, dans et en réseaux ? Quelle forme cela peut-il prendre ? On a vu comment l’espace soi-disant ouvert du web 2.0. pouvait en réalité perpétrer des asymétries et des inégalités dans les prises de parole et dans les affirmations de soi et de son identité. D’autres ont noté la façon dont les sites des réseaux sociaux proposaient moins des espaces ouverts pour l’écriture de soi que des cadres stricts et standardisés à travers lesquels l’identité était monétisée. Mais on a aussi vu comment le web avait permis à certaines communautés de s’écrire à travers des espaces plus ouverts et queer. D’autres enfin ont montré la porosité grandissante entre les espaces en ligne et hors ligne, contaminant nos formes de vie et nos possibilités de sociabilités (Hartley).



L’objectif de cet atelier en recherche-création sera donc d’utiliser l’écriture de soi pour penser les différentes façons dont l’individu se définit, s’écrit et s’articule en réseaux, dans toute la polysémie du mot.



Notre but sera moins de chercher à créer un objet fini et identifiable, que de donner des occasions de participation créative pour tous les acteurs qui le souhaitent. Pour cela, les conditions d’écriture et de publication feront l’objet d’une attention particulière : les textes/images/sons créés seront ajoutés à différents fils Discord, afin d’explorer différentes modalités d’une parole collective. Une artiste invitée, Priscilla Corda, créera dans la salle Live Arts Lab une installation de sculptures qui organisera l’espace de manière à favoriser les rencontres, les interactions et, à terme, l’appropriation créative de la journée.



Le but est de mobiliser différentes approches de l’écriture de soi en réseaux, d’une manière qui permette aux participants de prendre activement part à l’élaboration de cette recherche. Pour ce faire, la plateforme Discord est d’ores et déjà accessible à ceux qui en font la demande et présente les conditions de participation plus précises, une bibliographie et des salons de discussions pour co-créer cet atelier.



Le projet « S’articuler – L’écriture de soi en réseaux » a reçu le soutien de la SFR Création (Université Grenoble Alpes), TransCrit (Paris 8), EUR ArTeC (Comue Paris Lumières) et Litt&Arts – ISA (Université Grenoble Alpes).

Modalités

Cet atelier d’une journée dispose de 15 places en présentiel et est ouvert aux chercheur·euses et étudiant·es en lettres, art ou sciences humaines et sociales, ainsi qu’à toute personne intéressée et motivée. Il fonctionnera en hybride et intégrera aussi des participants à distance (entre 5 et 10).



Précisez en quelques mots votre motivation et les modalités de votre participation (en présentiel ou en ligne) d’ici au 23 mai 2022 en envoyant un mail sarticuleratgmail.com (au comité d'organisation).

Contact

sarticuleratgmail.com (Comité d'organisation)

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Albert Dubosq, ou les tribulations européennes d'un fonds de maquettes de spectacles

Atelier Recherche Le 11 avril 2022
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
Salle Archives (1er étage)

Atelier animé par Alice Folco, maîtresse de conférences en Arts du spectacle (CINESTHEA), et Bruno Forment, professeur invité de l'Orpheus Institut de Gand.

À l'occasion de cet atelier consacré aux maquettes d'opéra et de théâtre récemment redécouvertes dans les fonds des Bibliothèques municipales de Grenoble, ils présenteront les premiers résultats de leur enquête sur ce fonds décoratifs d'une centaine de pièce qu'ils ont pu récemment attribuer au décorateur Albert Dubosq, en réfléchissant aux enjeux de transmission, conservation et patrimonialisation des archives du spectacle vivant.

Bruno Forment studied music theory and art studies (PhD, UGent, 2007). He was a visiting BAEF and Fulbright fellow at the University of Southern California. The support of FWO-Flanders allowed him to continue his research on 18th-century opera and on illusionistic scenography, and more particularly on the ‘Dubosq’ collection, Europe's largest collection of historical stagesets, which he discovered in Kortrijk and saw recognized as Flemish top heritage. He is the author and editor of (Dis)embodying Myths in Ancient Régime Opera (Leuven UP, 2012), Theatrical Heritage: Challenges and Opportunities (Leuven UP, 2015), Zwanenzang van een illusie (KGOKK, 2016), and Droomlanders: Tovenaars van het geschilderde toneeldecor (Davidsfonds, 2021). He published articles in among others Cambridge Opera Journal, Eighteenth-Century Music, and Early Music, next to book chapters in among others Staging Verdi and Wagner (Brepols, 2015) and Carmen Abroad: Bizet's Opera on the Global Stage (Cambridge, 2020). His work has been awarded by the Schweizerische Musikforschende Gesellschaft, Goldberg Early Music Magazine and the Province of Western Flanders. Since 2016, Bruno Forment has been teaching Contemporary Music Theater at the Royal Conservatoire of Ghent. He is on the editorial board of Eighteenth-Century Music (Cambridge UP). In 2019 he became a research fellow at the Orpheus Instituut, where he is leading the ‘Resounding Libraries’ cluster established around the Ton Koopman collection.

© Albert Dubosq, Maquette pour Aida de Verdi

Contact

alice.folcoatuniv-grenoble-alpes.fr (Alice Folco)

The Lifeblood – Lecture théâtralisée de la traduction française

Table ronde Recherche, Culture Le 6 avril 2022
Complément date

10h00 - 17h00

Complément lieu

Université Sorbonne Paris Nord
Salle de La Chaufferie
99 avenue Jean Baptiste Clément
93430 Villetaneuse

L’occasion de faire découvrir le texte transposé en français, mais aussi de réunir chercheur·euses et artistes dans un riche programme de discussion autour de la traduction en vers pour la scène contemporaine.

La traduction collective de The Lifeblood, pièce de théâtre de l’auteur britannique Glyn Maxwell, mettant en scène les dernières heures de la vie de Mary Stuart, fait l’objet d’un travail de recherche et d’interprétation depuis janvier 2021 à l'Université Grenoble Alpes. 



Ateliers de traduction et d'interprétation – rassemblent artistes, étudiants et universitaires – se sont tenus régulièrement, à distance puis en présentiel à la MaCI, avec le soutien de l'ILCEA4, de Litt&Arts, du Conseil scientifique, du Performance Lab, de la SFR Création et en compagnie d'artistes professionnels.



Lise Dumasy et Pascale Roux, membres de Litt&Arts, et Estelle Rivier-Arnaud, professeure à l'ILCEA4, spécialiste du théâtre anglophone, accueillie cette année en délégation à l'UMR Litt&Arts, font notamment partie de l'équipe du projet.

Programme

— 10h30

Lecture théâtralisée et bord de scène (Compagnie du Héron, dir. Gaspard Legendre), avec Raphaël Magnabosco, Anne Rodier, Alexandre Martin Varroy, Joëlle Thollot, Estelle Rivier-Arnaud. Prologue présenté par Susan Blattès



— 14h00 - 15h30

Table ronde (modération : Claire Hélie), « L'importance de la mise en voix et en espace des traductions pour le théâtre », avec Glyn Maxwell, Marie Nadia Karsky, Agathe Torti-Alcayaga, Susan Blattès, Gaspard Legendre, Estelle Rivier-Arnaud



— 15h30 - 17h00

Table ronde (modération : Estelle Rivier-Arnaud), « Traduction collaborative de The Lifeblood, bilan et perspectives », avec Marie Nadia Karsky, Agathe Torti-Alcayaga, Susan Blattès, Annie Peeters, Claire Hélie, Raouf Daouadi



Cette journée se fera en présence de Glyn Maxwell, l'auteur de la pièce en question.



À NOTER

Une lecture théâtralisée de la traduction française de The Lifeblood sera également donnée lors de la journée « Autour de la pièce The Lifeblood de Glyn Maxwell » organisée le 8 avril à l'université de Lille (programme).

Contact

estelle.rivier-arnaudatuniv-grenoble-alpes.fr (Estelle Rivier-Arnaud)

La constitution de corpus en diachronie longue : méthodologies, objectifs et exploitations linguistiques et stylistiques

Appel à propositions Axe 1, Recherche Du 30 mars 2022 au 1 juin 2022
Complément date

Date limite d’envoi : 1er juin 2022

Ce colloque, co-organisé par le LIDILEM et l'UMR Litt&Arts (Axe 1), se tiendra à Grenoble les 13 et 14 octobre prochains.

L’équipe du projet « PhraséoRoChe » (Phraséologie du roman de chevalerie, XIIIe-XVIIe siècles, IRGA « Phraséo 13-18 »), dirigé par Julie Sorba (UGA, LIDILEM), organise un colloque sur « La constitution de corpus en diachronie longue : méthodologies, objectifs et exploitations linguistiques et stylistiques ». Cette manifestation vise à interroger, d’une part, les choix qui président à la constitution de corpus de textes en diachronie longue et, d’autre part, les objectifs linguistiques mais aussi stylistiques ou littéraires qui déterminent leur constitution.

Les axes de recherche proposés peuvent se situer dans une perspective à la fois rétrospective (quel a été l’apport des corpus diachroniques ? comment valoriser les corpus constitués au cours des dernières décennies ?) et prospective (quels sont les défis théoriques et méthodologiques qui attendent la recherche en diachronie à l’ère des humanités numériques et des corpus outillés ?). Les réflexions pourront s’appuyer sur des corpus en langue française ou en langue étrangère :

  • Axe 1 : La constitution d’un corpus
  • Axe 2 : Effectuer des recherches avec les corpus constitués

Comité d’organisation (Université Grenoble Alpes) : LIDILEM (Iris Fabry, Olivier Kraif, Adam Renwick, Julie Sorba) & UMR Litt&Arts (Corinne Denoyelle, Cécile Lignereux, Mellie Mattana-Basset, Pascale Mounier).

Modalités

La durée des présentations sera de 30 minutes suivies d’une discussion de 10 minutes. Le colloque se déroulera en mode hybride. Les langues de communication acceptées sont le français et l’anglais.

Les résumés doivent être compris entre 300 et 500 mots (sans compter les références bibliographiques), et être déposés en deux versions, une version anonymisée et une version précisant le nom et l’affiliation de l’auteur, sur le site du colloque, avant le 1er juin 2022.

Contacts

corinne.denoyelleatuniv-grenoble-alpes.fr (Corinne Denoyelle)
julie.sorbaatuniv-grenoble-alpes.fr (Julie Sorba)

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Consulter

Le Projet Réticence. Explorations des brouillons de Jean-Philippe Toussaint

Journée d'étude Axe 1, Recherche Le 13 avril 2022
Complément date

9h30 - 17h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Organisée par l'Axe 1, cette journée d’étude se propose à la fois d’exposer les résultats de la première campagne de fouilles et d’ouvrir la réflexion sur le devenir du chantier, une fois les brouillons restitués à leur auteur.

Mettre en ligne les brouillons d’un roman pour permettre à chacun d’accéder aux archives de la création littéraire, de les décrypter, et de s’en emparer pour de nouvelles recherches ou de nouvelles créations : tel est l’objectif du projet élaboré depuis 2015 à partir des brouillons du quatrième roman de Jean-Philippe Toussaint, La Réticence (Éditions de Minuit, 1991).

Confié par l’écrivain à l’UMR Litt&Arts (UGA / CNRS) sous la responsabilité scientifique de Brigitte Ferrato-Combe, ce fonds d’archives réunit la totalité des documents préparatoires du roman, depuis les premières notes jusqu’aux épreuves et correspondances avec l’éditeur et autres documents accompagnant la publication.

Les 2 700 pages de tapuscrit comportant une abondante annotation manuscrite, en dépôt au Service Interuniversitaire de Documentation, y ont été numérisées afin d’être mises intégralement à disposition du public sur le site du Projet Réticence. L’accès est ainsi donné, selon le vœu de l’auteur, à la fabrique de l’œuvre.

La transcription à l’aide de la plateforme de transcription collaborative TACT facilite la lecture des annotations manuscrites et permet à qui le souhaite d’observer au plus près la genèse de l’écriture, entre tâtonnements et fulgurance.

L’exploration des brouillons a ainsi permis de mettre au jour des personnages, objets, situations, anecdotes ou formulations disparus du roman publié en 1991 – mais réapparus, parfois, au fil de l’œuvre qui se poursuit.

Cette journée d’étude, à laquelle participera Jean-Philippe Toussaint, se propose à la fois d’exposer les résultats de la première campagne de fouilles et d’ouvrir la réflexion sur le devenir du chantier, une fois les brouillons restitués à leur auteur.

EN PARALLÈLE

— Rencontre
Rencontre avec Jean-Philippe Toussaint autour des dernières œuvres parues : 12 avril 2022 – 18h30 – Librairie du Square, 2 Square Docteur Martin, 38000 Grenoble.

— Théâtre
La Disparition du paysage, texte de Jean-Philippe Toussaint, interprété par Denis Podalydès, mise en scène et scénographie d’Aurélien Bory : 11 et 12 mai 2022 – Annecy, Scène nationale de Bonlieu.

En pratique

Cette journée est organisée en présentiel, mais une connexion Zoom est possible :
– Lien Zoom
– ID de réunion : 962 5115 8537
– Code secret : 071747

Le Projet Réticence

Contact

brigitte.combeatuniv-grenoble-alpes.fr (Brigitte Combe)

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