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Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Lire et commenter un argument platonicien : le problème des supposés sophismes de Socrate

Séminaire Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 10 novembre 2023
Complément date

12h00 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Séance 4 du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Anthony Bonnemaison (docteur, UGA).

Anthony Bonnemaison est docteur en philosophie. Il travaille plus particulièrement en philosophie ancienne, notamment sur Platon et la tradition sophistique. Son intervention portera sur le champ lexical de l'éristique chez Platon.

À travers l'étude de la douzaine d'occurrences du terme dans le corpus, il s'agira de montrer que Platon fait un usage souple et complexe du signifiant « éristique », puisqu'il le fait varier tant du point de vue de sa signification que de son extension, allant jusqu'à en faire une conséquence possible de l'enquête philosophique.

Répondant : Florian Barrière

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Aristophanes redivivus : les Nuées et ses premiers lecteurs occidentaux

Séminaire Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 24 novembre 2023
Complément date

12h00 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Séance 6 du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Micol Muttini (chercheuse postdoctorale, Litt&Arts).

La présente étude s’inscrit dans l’histoire, en grande partie encore inédite, de la fortune humaniste des Nuées d’Aristophane, l’une des comédies les plus populaires dans les siècles XVe et XVIe.

Aristophane est un auteur absent en Occident au Moyen Âge latin : ce sont précisément les humanistes qui ont redécouvert le texte grec comique, au début du XVe siècle, et l’ont rendu à la culture européenne moderne. Les versions latines et les commentaires ont été la principale forme sous laquelle Aristophane a été introduit dans la culture latine de l’Europe occidentale.

L’histoire de la redécouverte d’Aristophane à la Renaissance reste encore à écrire, car nombre de ces textes se trouvent inexplorés dans les manuscrits humanistes, tandis que certaines premières traductions imprimées manquent encore de recherches systématiques.

Ma recherche contribue à analyser deux témoignages, sous-étudiés et encore inédits, de la fortune humaniste des Nuées. Elles méritent l’attention en raison de leur importance pour la réception et l’interprétation du dramaturge antique en Occident au XVe siècle.

Micol Muttini est diplômé en Philologie, Littérature et Histoire de l’Antiquité à l’université d’État de Milan. Elle a ensuite obtenu un doctorat en Sciences de l’Antiquité et Archéologie à l’université de Sienne. Actuellement chercheuse postdoctorale dans le cadre du projet « Translatoscope » à l’UGA, elle travaille, sous la direction de Malika Bastin-Hammou (Litt&Arts), sur les traductions latines humanistes d’Aristophane, transmises par les manuscrits du XVe et XVIe siècles. Son projet a pour but l’exploration et la réalisation des éditions critiques numériques des traductions inédites du Ploutos et des Nuées. Ses intérêts de recherche portent principalement sur l’histoire de la transmission des textes grecs et latins, sur la réception des classiques à Byzance et en Occident, sur l’ecdotique et la critique textuelle, sur l’ancienne comédie attique.

Répondant : Mathieu Ferrand

Contact

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Romantismes et contemporanéités : une contre-archéologie du contemporain

Journée d'étude Centre É.CRI.RE, Recherche Le 27 novembre 2023
Complément date

9h00 - 16h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

De l’écopoétique aux imaginaires du terrain en passant par les liens que la littérature entretient avec le politique et l’écriture de l’histoire, cette journée organisée par É.CRI.RE invite à explorer les multiples configurations du romantisme au sein du contemporain.

La constitution d’une histoire du contemporain, de ses généalogies réelles ou fantasmées, est sans doute l’une des tâches les plus nécessaires à son étude, pour amener à le contextualiser plus efficacement et à le décentrer. Sans doute parce qu’il s’est longtemps agi de penser le contemporain en dialogue et en différenciation avec la postmodernité, les tentatives d’historicisation de la notion se sont longtemps centrées sur le nouage entre contemporain et modernité : les livres de Lionel Ruffel (Brouhaha) ou de Patrick Mougin (Moderne / contemporain – Art et littérature des années 1960 à nos jours), en sont certainement les marques les plus emblématiques.

Cette journée se propose de décadrer cette inscription du contemporain pour traquer d’autres rémanences et persistances. Elle s’inscrit dans le sillage d’explorations antérieures de survivances paradoxales : ici on a pu s’interroger sur les « Rémanences de “l'écrire classique” en régime littéraire contemporain, 1980-2020 » lors d’un colloque en Sorbonne Nouvelle de 2022, tandis que Sylvain Santi et Chantal Lapeyre ont pu se pencher sur les persistances de l’esthétique baroque dans les formes contemporaines, de Pascal Quignard à Sylvie Germain.

Tag de Victor Hugo sur une façade de bâtiment

Contacts

laurent.demanzeatuniv-grenoble-alpes.fr (Laurent Demanze)
maud.lecacheuratuniv-grenoble-alpes.fr (Maud Lecacheur)

Crises et sortie de crise dans la Chronique Française de Guillaume Cretin

Séminaire Doctorants et doctorantes, MAiGRE, Recherche Le 23 novembre 2023
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Salle 137 (1er étage)

Intervention d'Ellen Delvallée, chargée de recherche CNRS à Litt&Arts, spécialiste de la poésie de cour et de l'historiographie du début du XVIe siècle, dans le cadre de la séance 1 du séminaire doctoral de MAiGRE.

À la demande de François Ier, Guillaume Cretin entreprend en 1515 la rédaction d'une grande chronique de l'histoire de France entièrement en vers. Le poète s'éteint cependant en 1525 en n'ayant achevé que cinq des douze livres projetés. Au fil des livres de la Chronique française, Cretin donne à lire la crise personnelle qu'il traverse : il se rend bien compte que sa vieillesse et la maladie l'empêcheront de terminer son œuvre. Ce constat s'accompagne, dans les prologues des différents livres, d'une autre crise : celle de la cohabitation difficile du vers et de l'histoire, peu usuelle à cette époque et toujours sujette à des justifications diverses.

La communication entend montrer que Cretin, conscient de ces deux crises, envisage une sortie de crise commune : celle d'une réorientation générique de l'œuvre. Prenant acte de l'inachèvement de sa chronique qui se profile, le poète modifie le centre de gravité générique de son texte, qui passe d'une chronique historiographique avec des vers en surcroît, à un poème historique, épopée inédite prenant des épisodes de l'histoire de France comme sujet. La communication montrera que cette bascule du genre de l'œuvre n'est pas sans conséquences sur la diffusion et la réception de la Chronique française et que les deux crises conjoncturelles que sont la maladie du poète et la cohabitation du vers et de l'histoire mettent en crise, en retour, notre perception des catégories structurantes comme le « Moyen Âge » et la « Renaissance ».

En pratique

Séance organisée sur place et en ligne : lien Zoom.

Contacts

jeanne.mousnier-lompreatuniv-grenoble-alpes.fr (Jeanne Mousnier-Lompré)
gt-maigreatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d)gt-maigreatuniv-grenoble-alpes.fr ('organisation)

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Soutenance de thèse d'Hélène Godin – Lettres et arts spécialité Arts du spectacle

Soutenance Centre CINESTHEA, Recherche Le 24 novembre 2023
Complément date

14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (aile Z, RdC)

Les Circuits Perpétuels : le fantasme comme moteur esthétique dans Belle de Jour (1967) de Luis Buñuel et Belle Toujours (2007) de Manoel de Oliveira

Résumé

Cette thèse consiste à se focaliser donc sur les rapports esthétiques qu’entretiennent les films Belle de Jour de Luis Buñuel (1967) et Belle toujours de Manoel de Oliveira (2007) qui font intervenir les personnages issus du roman Belle de jour de Joseph Kessel (1929). Il s’agit de développer les relations impliquées par le traitement du mouvement et du temps dans la confection du fantasme des protagonistes principaux, Séverine Sérizy et Henri Husson. Nous nous attacherons ainsi à déterminer quels procédés de mise en scène, une fois mis en circuit, selon la théorie de Gilles Deleuze, permettent de déployer, à partir d’une image mentale présente en puissance et en train de se construire, une expression actuelle et concrète du fantasme par l’implication du corps humain dans l’espace. À cet effet, nous développons trois circuits principaux.

Le premier est machinique : le fantasme fonctionne de la même manière que la boîte à vitesses mécanique d’une voiture. Nous expliquons ainsi que par un processus à trois vitesses, le fantasme se pré-fabrique au sein du circuit rêveur du protagoniste en tant qu’image virtuelle présente en puissance qui vient s’actualiser dans le quotidien du personnage qui cherche à réaliser son fantasme. La différence avec un circuit mécanique réside dans le fait que le circuit machinique se constitue d’images agglomérées, qui prennent leurs racines à la fois dans des films antérieurs de Buñuel et Oliveira et dans le vide créé par un manque. Constamment actualisées entre elles, ces images contrent l’usure de ce premier circuit et le perpétuent. Le second circuit qui nous intéresse est structurel : il s’agit d’un moteur qui fonctionne comme un kaléidoscope et dont le but est de mettre en place une reconfiguration perpétuelle des images.

C’est ici non seulement le mouvement du fantasme, mais surtout la trajectoire du mouvement qui nous occupe, dans toutes ses variations. Après avoir déterminé que le fantasme impliquait le fonctionnement d’une machine, nous nous proposons dans la seconde partie d’en disséquer, pour ainsi dire, le moteur. Notre argument principal se focalise sur le fait que ce moteur est un kaléidoscope : un « tube » dans lequel à partir d’une trajectoire lumineuse, des images se reconfigurent en permanence, à l’infini. À partir de la définition de ce que Jean-Louis Leutrat considère comme un « piège à regards » nous analysons les trois piliers principaux du fonctionnement du kaléidoscope : la répétition, la ligne, et le pli. Le but de ces quatre chapitres centraux est de décrypter de manière strictement optique et « trajectorielle » comment l’espace est envisagé par les personnages une fois la machine mise en route et comment elle replie ces derniers sur le fonctionnement de leur corps : un système viscéral et sensible. Le dernier circuit est purement spatial et sensible ; depuis la « carte mouvante, géologique » de Bergson, nous considérons le récepteur sensoriel principal, le corps humain, comme un atlas, selon Guy Di Méo, soit une surface qui possède différents niveaux de profondeur. À partir d’une étude précise de l’utilisation des cinq sens dans les deux films de notre corpus, nous aboutissons à un système d’expérimentation sensorielle qui procède au renouvellement d’une œuvre, et à l’ouverture de circuits possibles par le fantasme. Il nous appartient donc, tout au long de notre étude, d’envisager le corps humain comme un territoire d’expérimentations du fantasme qui par un mouvement machinique et selon des trajectoires kaléidoscopiques, se reconfigure perpétuellement, et renouvelant ainsi, par le fantasme, son système de perception de l’espace et du temps.

Composition du jury

  • Didier COUREAU, Professeur, Université Grenoble Alpes, Directeur de thèse
  • Guillaume BOURGOIS, Maître de conférences, Université Grenoble Alpes, Co-encadrant de thèse
  • Mathias LAVIN, Professeur, Université de Poitiers, Rapporteur
  • Suzanne LIANDRAT-GUIGUES, Professeure émérite, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, Rapporteure
  • Sonia KERFA, Professeure, Université Grenoble Alpes, Examinatrice
  • Angel QUINTANA, Professeur, Universitat de Girona, Examinateur

Directeur de thèse

Didier Coureau
Litt&Arts, centre CINESTHEA

Langues anciennes et spectacle vivant sur les scènes universitaires contemporaines

Journée d'étude Centre TRANSLATIO, Culture scientifique, Recherche Le 23 novembre 2023
Complément date

9h30 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Amphithéâtre (1er étage)

Dans le cadre de cette journée d’étude organisée par TRANSLATIO, il s’agira de se demander ce que l’oralisation en langues anciennes fait au spectacle vivant – et inversement.

Dans le prolongement du colloque « Fabula agitur », organisé à Grenoble en janvier 2015, les contributeurs sont invités à présenter des études de cas, à partir de leur propre pratique des spectacles en langues anciennes et/ou de leur réflexion théorique, dans un cadre universitaire : quels sont les contextes de création ? Quels sont les objectifs pédagogiques, scientifiques, artistiques de ces expériences ? Quelles furent les difficultés rencontrées ? Quels dispositifs, enfin, ont été mis en place, et pour quels résultats ?

La liste de ces questions reste naturellement ouverte.

Les interventions porteront également sur des questions plus théoriques ou techniques : déclamation/lecture des vers en ancien français, latin ou grec, recherches sur l’actio, intégration des outils numériques, etc. 

——
À cette journée est associée un atelier de recherche-création, « Jouer le Pathelin en latin », avec Charles di Meglio (Compagnie Oghma), proposé par Mathieu Ferrand le mercredi 22 novembre 2023, de 14h00 à 17h00, dans la salle 213 de la MaCI.

L’atelier et la journée d’étude poursuivent un double objectif, théorique et pratique : partager diverses expériences en matière de mise en scène en langues anciennes (latin, grec, mais aussi ancien et moyen français) ; amorcer le travail autour de la création d’une pièce bilingue français/latin du XVIe siècle.

Visuel de l'affiche de la journée

Contact

mathieu.ferrandatuniv-grenoble-alpes.fr (Mathieu Ferrand)

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Atelier de recherche-création “Jouer le Pathelin en latin”

Atelier Axe 3, Culture scientifique, Recherche Le 22 novembre 2023
Complément date

14h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Salle 213

Cet atelier, proposé dans le cadre du programme de recherche “AnaDrame” de l'Axe 3, sera animé par Mathieu Ferrand et Charles di Meglio, comédien et metteur en scène spécialiste du théâtre dit ancien (XVe-XVIIe s.).

Lors de cette demi-journée, il s’agira d’adopter une démarche expérimentale autour du texte retenu pour une future mise en scène à l’Université Grenoble Alpes : le Veterator, traduction néo-latine de la Farce de Maître Pathelin.

Les organisateurs de l’atelier souhaitent ainsi lancer la réflexion sur les modalités d’une expression en latin, en comparant cette pratique à celle du texte en langue originale (ici, le moyen français). Dans quelle mesure le choix de la langue détermine-t-elle la diction, le jeu et la communication ? Une attention particulière sera accordée à la question de la déclamation du texte versifié, dans toute ses dimensions (vocale et gestuelle).

Inscription obligatoire auprès de mathieu.ferrandatuniv-grenoble-alpes.fr (Mathieu Ferrand).

——
Cet atelier est associé à la journée d’étude « Langues anciennes et spectacle vivant sur les scènes universitaires contemporaines », organisée par Mathieu Ferrand le jeudi 23 novembre 2023, de 9h30 à 17h00, dans l'Amphithéâtre de la MaCI.

L’atelier et la journée d’étude poursuivent un double objectif, théorique et pratique : partager diverses expériences en matière de mise en scène en langues anciennes (latin, grec, mais aussi ancien et moyen français) ; amorcer le travail autour de la création d’une pièce bilingue français/latin du XVIe siècle.

Montage d'une gravure et d'une photo

Contact

mathieu.ferrandatuniv-grenoble-alpes.fr (Mathieu Ferrand)

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La bibliothérapie de jeunesse | La littérature russe de jeunesse en Italie

Séminaire Centre LITEXTRA, Recherche, Territoires et frontières en littérature de jeunesse Le 24 novembre 2023
Complément date

15h30 - 17h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Amphi 5

Cette nouvelle séance du séminaire “Territoires et frontières en littérature de jeunesse” approfondira la réflexion sur les circulations internationales des textes, et ouvrira de nouvelles pistes de réflexion sur leur pragmatique.

Après l’intervention de Dorena Caroli sur « Gianni Rodari et les ouvrages publiés en Italie à l’occasion du centenaire de sa naissance » en 2021, Giulia De Florio proposera un panorama de la réception de la littérature de jeunesse russe en Italie. Quant à Sandy Bartosik, elle mettra en lumière le potentiel thérapeutique de certaines œuvres auprès de personnes touchées par l’anorexie mentale.

Intervenantes

Sandy Bartosik (ITI Lethica, université de Strasbourg)
La bibliothérapie de jeunesse dans un contexte d’anorexie mentale

L’Ogrionne anorexique de Pef et Christian Poslaniec, La Chair de l’araignée de Hubert et Marie Caillou, Sobibor de Jean Molla… Trois œuvres bien différentes mais avec un sujet commun : l’anorexie mentale. Facilitée par la représentation littéraire de ce trouble des conduites alimentaires, le processus bibliothérapeutique peut se mettre en place. Les jeunes lecteurs malades peuvent trouver à travers la littérature de jeunesse des ressources pour faire face à leur trouble alimentaire.

Giulia de Florio (università di Parma)
La littérature russe de jeunesse en Italie : histoire et perspectives

L’intervention est dédiée à l’étude de la littérature russe pour enfants publiée en Italie entre 1945 et 1991. D'une part, l'analyse tient compte du contexte historique, social et littéraire de l'Italie d'après-guerre, dans lequel les livres ont été publiés. D'autre part, une analyse textuelle d’une sélection de volumes est menée dans le cadre théorique des études de traduction et d’adaptation.

L'ouvrage vise à combler une lacune dans les études slaves, qui ont jusqu'à présent traité la littérature de jeunesse de manière discontinue, ainsi qu’à inclure la littérature de jeunesse russe dans l'histoire de l'édition italienne et à fournir quelques observations préliminaires concernant l'image de la littérature de jeunesse russe créée en Italie entre l'après-guerre et l'effondrement de l'URSS.

En pratique

Séance organisée sur place et en ligne : lien Zoom.

Contacts

chiara.rameroatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Ramero)
laure.thibonnieratuniv-grenoble-alpes.fr (Laure Thibonnier)

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Partenaire

AFFICHE

Du journal épistolaire à la biographie, comment transformer la trace en récit ? Le cas Juliette Drouet

Séminaire Centre CHARNIÈRES, Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 21 novembre 2023
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Intervention de Florence Naugrette, professeure de littérature française à Sorbonne Université, dans le cadre de la séance 2 du séminaire CHARNIÈRES.

Comment faire entendre la voix de ses personnages quand on est biographe ? Pour écrire Juliette Drouet, compagne du siècle (Flammarion, 2022), Florence Naugrette s'est appuyée, entre autres sources, sur les vingt-deux mille lettres du journal épistolaire adressé par la femme de sa vie à l'auteur des Misérables. Quel statut donner à cette écriture à la fois diariste et épistolaire, dans un récit qui l'utilise et l'admire sans la paraphraser ? Ne peut-on pas légitimement en suspecter non pas l'authenticité, mais la complétude (malgré son abondance), car l'épistolière ne peut tout dire et ne sait pas tout. Inversement, quels scrupules se présentent au biographe lorsque le matériau, trop riche de trop en dire, devient embarrassant ?

Florence Naugrette est professeure de littérature française à Sorbonne Université et y occupe la chaire d' « Histoire et théorie du théâtre (XIXe-XXIe siècles) ». Auteure de nombreux ouvrages sur le théâtre du XIXe siècle, elle dirige actuellement l’édition du journal épistolaire de Juliette Drouet à Victor Hugo (en collaboration avec l’université de Rouen). Elle a publié en 2022 une biographie de Juliette Drouet, Juliette Drouet, compagne du siècle, chez Flammarion.

Contact

catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

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Analyses d’analyses – Séminaire 8

Séminaire Analyses d'analyses, Axe 3, Recherche Le 17 novembre 2023
Complément date

8h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Live Arts Lab - salle C5 (RdC)

Organisé dans le cadre du programme “Collimateur” (cinquante ans d’analyses esthétiques de films) porté par l'Axe 3, ce séminaire a pour objectif la divulgation de textes d'analyses de films inconnus, méconnus ou oubliés, et s’interroge sur les gestes singuliers qu'ils mettent en œuvre.

Cette séance fait partie des nombreux événements organisés du 15 au 22 novembre à la MaCI, dans le cadre de l'exposition Contre-chants.

Programme

— 8h30
Accueil

— 9h00
Barbara Le Maître, « Comment l’analyse compose avec le tableau (Annonciations) »

— 10h00
Discussion

— 10h30
Pause

— 11h00
Jessie Martin, « Les dessous de l’image, inventer par l’écran : À partir de Tablette tactile (Laurent Fiévet, 2019), Le Chef d’œuvre inconnu et la peinture moderniste dans Blow up (Michelangelo Antonioni, 1966) »

— 12h00
Discussion

— 12h30
Fin du séminaire

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

––
Barbara Le Maître est professeur en études cinématographiques à l’université Paris  Nanterre. Elle a écrit Entre film et photographie. Essai sur l'empreinte (2004), Zombie, une fable anthropologique (2015), Image versus médium featuring Mark Lewis (2022), et co-édité divers ouvrages collectifs. Pour l’essentiel, son travail porte sur les relations entre le film et le musée (histoire du médium) ; les empreintes et les formes fossiles au cinéma ; le principe d’une archéologie des figurations ; l’analyse filmique et le discours de la fable. À paraître en 2024 : Moments d’histoire naturelle au cinéma (co-édité avec B.-N. Aboudrar, J.-S. Steyer, et J. Verraes).

Jessie Martin est maître de conférences en esthétique du cinéma à l’université de Lille. Elle est l’auteur de Vertige de la description. L’analyse de films en question (Forum/Aléas, 2011), Décrire le film de cinéma. Au départ de l’analyse (Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2011), Le Cinéma en couleurs (Armand Colin, 2013). Elle a également codirigé les ouvrages collectifs Art-historical Moments in Cinema (Aracné, 2020) et Damiers, Grilles, Cubes. De la théorie de l’art aux fictions du cinéma (Presses Universitaires de Rennes, coll. Interférences, 2023).

Contact

fabienne.costaatuniv-grenoble-alpes.fr (Fabienne Costa)

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