Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Conférence Axe 4, Recherche Le 17 décembre 2019

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Le projet BasNum a deux grands objectifs : la création d’une version numérique de l’édition 1701 du Dictionnaire universel (DU) d’Antoine Furetière et la création d’outils et procédures pour la numérisation et exploitation automatisée des dictionnaires. Le DU est le premier véritable dictionnaire encyclopédique au monde et a influé beaucoup d’autres projets dictionnairiques, directement et indirectement.

Dans le cadre du projet BasNum, il est prévu une édition numérique de l’édition révisée et élargie en 1701, mais également des versions de travail de l’édition d’origine de 1690 ainsi que des éditions ultérieures publiés en 1702, 1708 et 1725-1727. Sera également numérisé le Dictionnaire de Trévoux de 1704 qui est un plagiat créé par les Jésuites afin de contrer la vente des ouvrages protestants. Lors de la communication, Geoffrey Williams traitera des questions propres au montage d’un tel projet ANR et proposera une description de la mise en pratique de la numérisation et des pistes exploratoires sur les contenus.

Cette conférence constitue la séance inaugurale d'un séminaire transversal destiné à tous les membres du laboratoire.

> Inscription obligatoire

• En savoir plus sur BasNum : Pourquoi et comment nous numérisons les dictionnaires historiques

Conférence Recherche Le 22 novembre 2019

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• En savoir plus sur Rumeurs, opinion publique et culture politique dans la République romaine

Conférence Doctorants et doctorantes, Recherche Le 18 avril 2019

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Des doctorant·es de Litt&Arts et du Lidilem s'associent pour proposer une séance spéciale, en complicité avec le séminaire doctoral « Arts, savoirs, indisciplines » et en lien avec Le Mois du Canada, autour des littératures autochtones du Canada. Franck Miroux (Université de Pau et des Pays de l'Adour) parlera des enjeux de la réécriture narrative du traumatisme des pensionnats, à partir de l'étude comparée de deux romans d'écrivains autochtones.

La Commission de Vérité et Réconciliation du Canada (2008-2015) a publié ses conclusions dans un rapport en six volumes qui couvre de manière quasi exhaustive l’histoire des pensionnats autochtones au Canada, ainsi que les enjeux et les répercussions sur les générations futures de ce système. Toutefois, ce rapport ne mentionne pratiquement pas le rôle des pratiques artistiques en tant que moyen de résistance et de reconstruction pour les nombreux artistes autochtones ayant fait l’expérience des pensionnats ou en subissant les conséquences intergénérationnelles.

Cette communication se propose donc de s’intéresser à la manière dont Tomson Highway – romancier, dramaturge et musicien cri – et Richard Wagamese – journaliste et romancier anishinaabe – tentent d’apporter des solutions au traumatisme consécutif à l’expérience des pensionnats dans leurs romans respectifs Kiss of the Fur Queen (1998) et Indian Horse (2013). En étudiant des exemples tirés de ces deux romans à forte dimension autobiographique, il deviendra possible de déterminer les stratégies narratives et langagières mises en œuvre pour combler les creux du récit, qui ne sont ni plus ni moins que la métaphore du vide laissé par les pensionnats. Dans un second temps, il conviendra de s’interroger sur la façon dont Highway et Wagamese réinvestissent ces interstices pour y insérer leur réécriture (un contre récit parfois ?) de l’histoire de la scolarisation forcée des enfants autochtones. Les outils d’interprétation et d’expression originaux qui émanent de ces récits savamment métissés ne constituent-ils pas en fait une contribution significative à la (ré)conciliation dont le Canada fait tellement cas depuis une dizaine d’années ?

• En savoir plus sur Interstices du récit et réécritures de l’histoire des pensionnats autochtones du Canada : l’exemple de Tomson Highway et de Richard Wagamese

Conférence Recherche Le 28 mars 2019

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• En savoir plus sur Rencontre avec Nathalie Piégay

Conférence Recherche Le 11 avril 2018

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Bénédicte Louvat-Molozay nous présentera avec Marc Douguet le travail de la troupe du Théâtre à la Source. Pendant deux ans, une équipe de chercheurs et de comédiens non professionnels a réuni et tenté de traduire en consignes de jeu l’ensemble des sources disponibles pour L’École des Femmes de Molière. Sa mise en scène de la pièce repose sur la conviction que cette œuvre vieille de plus de trois siècles trouve une nouvelle et pleine résonance pour le spectateur d’aujourd’hui dans une démarche qui vise à retrouver les conditions et les techniques de jeu du XVIIe siècle.

Sept chantiers ont ainsi été entrepris :
• Prononciation, diction et débit
• Déclamation et prosodie
• Placements et déplacements
• Gestes et postures
• Le jeu comique
• Les entractes musicaux
• Les costumes
• Les décors

Dans le but de promouvoir un théâtre historiquement informé, ainsi que le premier spectacle issu de cette démarche, deux associations jumelles pour un théâtre « à la source » ont été créées en Suisse (ASTS) et en France (AFTS). L'association française est présidée par Marc Douguet.

Ce programme collectif et international de recherche appliquée a donc abouti à la création d’un spectacle et s’est accompagné de journées d’études et conférences.

> Consultez le numéro consacré à ce projet de recherche dans la revue en ligne bilingue, Arrêt sur scène/Scene Focus, publiée par l'Institut de Recherche sur la Renaissance, l'âge Classique et les Lumières.

• En savoir plus sur Mettre en scène L'École des Femmes à partir des sources historiques

Conférence Recherche Le 18 janvier 2018

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Manifester pour contester : ce phénomène a en France une longue histoire. Au XVIe siècle a explosé une nouvelle forme de communication politique par les spectacles polémiques. De Rouen à Grenoble, en particulier dans les régions gagnées par le protestantisme, des citoyens ont investi leurs villes pour y jouer des pièces engagées. Ils ont fait rire par leurs attaques, ils ont choqué par leurs blasphèmes, ils ont parfois converti, faisant osciller l’espace public de leur temps du débat civique à la guerre civile.


À VENIR

• Jeudi 8 février 2018 – 18h30
Francis Goyet, « Construire la confiance par le discours : de De Gaulle à Mélenchon »

• En savoir plus sur Spectacles et polémiques à Grenoble et ailleurs au XVIe siècle

Conférence Recherche Le 14 novembre 2017

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Jean-Marie Pradier est professeur émérite de l'université Paris 8, où il a codirigé le département Théâtre et coordonné la composante Ethnoscénologie de l'EA 1573. Après des recherches dans le Kurdistan d'Irak, il a été en poste à Istanbul, Montevideo, Rabat. Chercheur du laboratoire d'ethnoscénologie de la Maison des Sciences de l'Homme de Paris-Nord, et membre fondateur de l'International School of Theatre Anthropology, créée par Eugenio Barba. Il est notamment l’auteur de La scène et la fabrique des corps (PUB, 1997).

• En savoir plus sur Rencontre avec Jean-Marie Pradier, chercheur en ethnoscénologie

Conférence Recherche Le 8 novembre 2017

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Dans le cadre des Rencontres-création, Fabienne Costa (Pr en études cinématographiques, CINESTHEA) aura le plaisir d'accueillir le réalisateur Antoine Boutet dont le film Le Plein Pays (2009) sera projeté en ouverture de la rencontre.

Le film raconte cette expérience en marge de la société moderne, affectée par la misère humaine et la perte définitive d’un monde parfait, celle d'un homme qui vit reclus depuis trente ans dans une forêt en France. Il creuse en solitaire de profondes galeries souterraines qu’il orne de gravures archaïques. Elles doivent résister à la catastrophe planétaire annoncée et éclairer, par leurs messages clairvoyants, les futurs habitants.

La séance sera suivie, jusqu'à 20h15, d'une discussion autour des différents processus de création mis en œuvre par le cinéaste dans ses films (depuis Le Plein Pays jusqu'à Sud Eau Nord Déplacer, sorti en 2015).

> Le séminaire « Rencontres Recherche-Création », coordonné par Gretchen Schiller, Fabienne Costa, David Yon et Didier Coureau, et programmé le mercredi de 17h30 à 20h30, est un séminaire ouvert à la multiplicité des approches de la question de la création. Il est guidé par un axe fédérateur : penser les interactions entre la création et la réflexion, la pratique et la théorie, l’oeuvre et ses conditions d’émergence dans la société et la culture contemporaines. Plusieurs intervenants guident le séminaire : un enseignant-chercheur en information-communication, un enseignant-chercheur en arts de la scène, et un enseignant-chercheur en études cinématographiques (répondant aux trois parcours de spécialité du Master 2 Création artistique). Ils invitent des personnalités venues de différents horizons.

• En savoir plus sur Rencontre avec le réalisateur Antoine Boutet

Conférence Recherche Le 18 octobre 2017

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• En savoir plus sur Rencontre avec le cinéaste Dominique Choisy

Conférence Recherche Le 19 octobre 2016

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Gilles Bonnet traitera dans cette conférence de l’obscénité des corps, des comportements et des représentations pantomimiques au XIXe siècle, dans la continuité de son ouvrage La Pantomime noire (1836-1896), paru chez Hermann en 2014.

Cet essai est le premier à aborder la pantomime du XIXe siècle sous l’angle d’une telle périodisation. Il met en lumière le retentissement dans l’histoire du genre d’un fait divers vécu en 1836 par le mime-vedette Deburau, et qui va durablement informer la pantomime française, jusqu’en ses avatars fin-de-siècle.

Gilles Bonnet est Maître de conférences HDR en Langue et Littérature françaises à l’université Jean Moulin Lyon 3. Il est aussi directeur du groupe de recherches MARGES. Il dirige la collection « Cahier de Marge » aux éditions Kimé et « Écrivains francophones d’aujourd’hui » chez Classiques Garnier.

Il a publié douze ouvrages, qui portent principalement sur :

• la littérature contemporaine (François Bon. D’un monde en bascule, La Baconnière, 2012 ; L’Inactualité. La littérature est-elle de son temps ? (dir.), Hermann, 2013) ;
• la littérature du XIXe siècle (L’Écriture comique de J.-K. Huysmans, Champion, 2003 ; Champfleury écrivain chercheur (dir.), Champion, 2006).

> Cette conférence est proposée dans le cadre du séminaire « Corps en scène » conduit par Ariane Martinez (Master Création artistique) et de l’AGIR-POLE « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale ».

• En savoir plus sur Pierrot l’obscène