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Séminaire

La conception et les règles de l'amour profane auprès des Arabes dans les traités d'amour

Séminaire Doctorants et doctorantes, MAiGRE, Recherche Le 11 décembre 2025
Complément date

17h30 - 19h30

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle C307

Séminaire MAiGRE (Moyen Âge interdisciplinaire à Grenoble) – séance 1
Intervention de Monica Balda-Tillier (LUHCIE, UGA)

Pour la conférence inaugurale du séminaire axé cette année sur l'apprentissage au Moyen Âge, l'équipe de recherche MAiGRE accueillera Monica Balda-Tillier, MCF HDR en Langue arabe à l’Université Grenoble Alpes (LUHCIE), Ses intérêts de recherches se concentrent sur la prose et la poésie amoureuse arabe prémoderne et, plus récemment, sur l’écriture de soi. 

L’arrivée de l’islam dans la péninsule arabique a causé un changement progressif des valeurs dans la conception de l’amour profane, qui se reflète sur la poésie amoureuse et l’élaboration des récits en prose contenant les histoires des amants chastes. La passion absolue que ces amants vouent à une créature de ce bas monde enfreint les la doctrine islamique en se présentant comme concurrent de l’amour divine et en remettant en question les règles de la vie en société par sa connotation d’excès. L’exigence d’endiguer cette émotion et son expression littéraire ont donné naissance au genre littéraire des traités d’amour, qui théorisent les préceptes de l’amour « courtois » et l’encadrent par des codes de comportement à suivre. Une quinzaine nous sont parvenus, sur une période allant du IXe au XVIIe siècle. L'intervention retracera la naissance de ce genre littéraire et son insertion dans la pensée islamique.

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom (code : 724290).

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jeanne.mousnier-lompreatuniv-grenoble-alpes.fr (Jeanne Mousnier-Lompré)
gt-maigreatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d'organisation)

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Analyses d’analyses – Séminaire 14

Séminaire Analyses d'analyses, Axe 3, Recherche Le 1 décembre 2025
Complément date

16h00 - 17h00

Complément lieu

La Cinémathèque française
Salle Musidora
51 rue de Bercy
75012 Paris

Organisé dans le cadre du programme “Collimateur” (cinquante ans d’analyses esthétiques de films) porté par l'Axe 3, ce séminaire a pour objectif la divulgation de textes d'analyses de films inconnus, méconnus ou oubliés, et s’interroge sur les gestes singuliers qu'ils mettent en œuvre.

« Cinémathèque de poche » : la collection « Long métrage » (éditions Yellow Now) dans les années 1980
Conférence de Pierre Jailloux (Litt&Arts)

Chaque ouvrage de la collection se consacre à l’analyse d’un film, dans un canevas immuable : « un essai original, un cahier de photogrammes, des documents rares ou inédits », lit-on en exergue. Des Vacances de M. Hulot à Voyage en Italie, en passant par Gertrud ou À nos amours, plus de dix films sont mis à l’honneur durant la décennie 1980, qui sera au cœur de cette conférence. Il s’agira de comprendre ce que l’architecture du livre permet de dire des films, mais aussi de s’arrêter sur quelques textes précis, en dialogue avec les séquences correspondantes. Et de voir ainsi comment émerge, de cet ensemble d’analyses, ce qui s’autoproclame « cinémathèque de poche ».

––
Pierre Jailloux est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université Grenoble Alpes. Ses travaux portent notamment sur le cinéma fantastique. Il est l’auteur de deux ouvrages, sur Virgin Suicides de Sofia Coppola (Vendémiaire, 2018) et Passe montagne de Jean-François Stévenin (Yellow Now, 2023). Il participe au programme de recherche Collimateur, consacré à l’analyse esthétique des films.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Affiche en N&B : femme agenouillée près d'un piano
“Lettre d'une inconnue” de Max Ophuls, par Philippe Roger

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fabienne.costaatuniv-grenoble-alpes.fr (Fabienne Costa)

Le faussaire dans ses œuvres. Sous le charme du traducteur

Séminaire Centre CINESTHEA, Pourparlers, Recherche Le 3 décembre 2025
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
339 av. Centrale
Salle de cinéma - Sonimage (2e étage)

Séminaire du centre CINESTHEA : “Pourparlers” – séance 3
Dialogue entre Guillaume Bourgois (Litt&Arts, UGA) et Pascale Roux (Passages XX-XXI, Lyon 2)

Série « Le faussaire dans ses œuvres » proposée par Guillaume Bourgois

Si Deleuze explique dans Cinéma 2. L’Image temps (1985) que le faussaire est le « personnage-même du cinéma » vue la complexification des rapports entre le vrai et le faux et leur hybridation à l'ère des images-temps, ne faudrait-il pas dire qu'il est devenu le personnage de notre époque ? À l'heure où circulent les fake-news et où des mémoires de Master sont rédigés à l'aide de ChatGPT, le faux et le faussaire se sont confortablement et durablement installés dans nos vies. Faisant le pari que le non-vrai sous toutes ses formes (l'artifice, le mensonge, la fiction, la simulation…) ne doit pas être uniquement réduit à l'utilisation oppressive qu'en font les figures de pouvoir contemporaines, et qu'il faut l'interroger par-delà les barrières territoriales, les rencontres « Pourparlers » réuniront des spécialistes de diverses disciplines (Littérature, Arts du spectacle, Histoire de l'art, Philosophie). Ils et elles uniront leurs forces dans une volonté commune de questionner leurs objets d'étude et leurs pratiques à l'aune du faux et des faussaires, et ce afin de comprendre et de donner à comprendre en quoi les « puissances du faux » évoquées par Deleuze en s'inspirant de Nietzsche ouvrent des trajectoires de recherche nouvelles à même de faire apparaître de joyeuses modalités de penser et d'existence.

Dans cette nouvelle séance, Guillaume Bourgois, maître de conférences en Études cinématographiques, dialoguera avec Pascale Roux, professeure en Langue française et Stylistique.

Sous le charme du traducteur

La traduction est un acte de communication régi par des cadres discursifs, régulé par des dispositifs de diffusion qui attribuent un rôle au traducteur, même s’il demeure souvent dans l’ombre, qui lui présupposent des compétences et assignent à son activité une finalité. Mais il arrive que le traducteur tire avantage de ces règles du jeu pour duper le lecteur. En nous appuyant sur quelques cas de traducteurs faussaires, nous développerons une réflexion plus large sur le statut du texte traduit et aborderons quelques textes fictionnels qui le questionnent.

La Charmeuse de serpents : tableau de Henri Rousseau
© Henri Rousseau, La Charmeuse de serpents, 1907, Musée d'Orsay

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fabienne.costaatuniv-grenoble-alpes.fr (Fabienne Costa)

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Dire je et introduction à l’égologie : le cas de l’hybridation du sujet lyrique

Séminaire Centre CHARNIÈRES, Recherche, “Je” pluriels, “je” hybrides Le 9 décembre 2025
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Séminaire du centre Charnières : “« Je » pluriels, « je » hybrides (XVIIIe siècle-premier XXe siècle)” – séance 2
Interventions de Nicolas Mazel (doctorant, Lyon 2 / Université de Genève) et Vianney Dubuc (doctorant, ENS Lyon)

L’intervention s’organisera en deux temps. Seront d’abord présentés deux projets de recherche menés à Lyon. Le premier est un séminaire interdisciplinaire intitulé « Dire je : du Moyen Âge à nos jours » qui s’est tenu à l’université Lyon 2 et à l’ENS de Lyon durant l’année 2023-2024. Le second consiste en la publication (en cours) de deux numéros intitulés « Égologie : ce que je veut dire » dans la revue Itinéraires. Vianney Dubuc et Nicolas Mazel développeront l’approche pluridisciplinaire qui a été la leur et l’utilité de croiser différentes méthodologies pour cerner l’expression du pronom de première personne.

Ils proposeront, ensuite, d’expliquer les causes de leur intérêt pour ces questions égologiques en exposant certaines des réflexions qu’ils mènent dans le cadre de leurs recherches doctorales. Ils exposeront deux études de l’hybridation de la subjectivité lyrique.

Nicolas Mazel interrogera, dans un premier temps, la transposition en français des marques de première personne dans l’étude des traductions des Héroïdes d'Ovide : comment le Moyen Âge, jusqu'aux portes de la modernité, restitue-t-il le je des amants et des amantes ? La présentation s'appuiera principalement sur deux œuvres : Le Roman de Troie en prose, dit Prose 5, et les XXI Epistres d'Ovide d'Octovien de Saint-Gelais. Il s'agira de voir que le je ovidien, originellement élégiaque, s'inscrit dans des dynamiques de reconfiguration qui remettent en jeu la simple expression d'une voix lyrique et que ce je français n'est plus uniquement le support de pures variations d’un cœur amoureux.

Vianney Dubuc analysera, dans un second temps, quelques-uns des bouleversements énonciatifs causés par l’insertion de la polyphonie et du plurilinguisme social (notamment de l’argot) dans la poésie des débuts de la Troisième République (1870-1885). La démultiplication des voix et des types de discours dans le poème fait disparaître le je lyrique sous d’autres énoncés et remet en cause sa souveraineté : c’est ce phénomène stylistique que nous proposons de nommer oblitération du sujet lyrique. L’étude de cette relégation du sujet lyrique réclame de combiner différentes approches méthodologiques (stylistique, linguistique de l’énonciation, métrique, histoire, archéologie du sujet et sociocritique).

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jean-christophe.igalensatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean-Christophe Igalens)

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La représentation du Moyen Âge à travers la littérature des siècles postérieurs

Séminaire Doctorants et doctorantes, MAiGRE, Recherche Le 13 février 2025
Complément date

17h30 - 19h30

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Salle 137

Séminaire MAiGRE (Moyen Âge interdisciplinaire à Grenoble) – séance 5
Interventions d'Elena Crocicchia (Université de Sienne) et de Chiara Zambelli (Université Grenoble Alpes)

Elena Crocicchia, doctorante en troisième année à l’université de Sienne en cotutelle avec l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, travaille dans le cadre de sa thèse sur les traductions et réécritures des fables de Straparole en France de la deuxième moitié du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle. Son intervention portera sur « La princesse Alatiel à la cour du Roi Soleil : voyage d’une nouvelle de l’Italie de Boccace à la France de La Fontaine ». Il s'agira d'étudier la réception du Décaméron de Boccace de la part de La Fontaine, en particulier la nouvelle II, 7 et notamment la façon dont l’image du monde médiéval et de ses classes sociales change dans les deux nouvelles selon le différent contexte. Le genre de la nouvelle se prête comme un terrain d’hybridation capable de collecter des éléments saillants de la société dans laquelle elle est produite. L’étude de la réécriture de la nouvelle d’Alatiel permet d’observer des différences entre le Moyen Âge de Boccace et une sorte de « médiévalisme » que l’on peut voir dans la réélaboration de La Fontaine.

Chiara Zambelli est doctorante en Littérature comparée et Études italiennes à l’Université Grenoble Alpes, en cotutelle avec Sapienza Università de Rome et ingénieure d’étude pour le projet ANR PRC « Dante d’Hier à Aujourd’hui en France ». Sa thèse s'intitule « De la philologie romane aux littératures étrangères, étude disciplinaire et méthodologique sur les études italiennes en France et la francesistica en Italie » et porte sur les premières chaires d’italien en France et de français en Italie entre le XIXe et le XXe siècle, qui sont abordées sous un angle théorique et thématique ainsi qu’avec les outils de l’histoire culturelle et de la sociologie de la littérature. Son intervention portera sur les « Médiévalismes et identités nationales au XIXe siècle ». À partir de la notion d’altérité attribuée par Jauss à la littérature médiévale (Jauss, 1989), il s'agira d'analyser l’emploi définitoire de cette dernière dans les études médiévales aussi bien que dans la littérature et les arts en France au XIXe siècle. Il apparaît que l’attribution savante d’un caractère « clos et à jamais révolu » (Bähler, 2004) à la littérature médiévale présente des ambiguïtés qui recèlent des mécanismes d’identification et de projection. Dans ce cadre, l’altérité médiévale est définie, déjà – et, peut-être surtout – au XIXe siècle, en fonction de l’identité contemporaine à privilégier. Dès lors, le Moyen Âge devient une catégorie vaste et souple, que l’on tend sans cesse à manier culturellement, y compris là où elle devrait faire l’objet d’une approche scientifique. 

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom (code : 724290).

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jeanne.mousnier-lompreatuniv-grenoble-alpes.fr (Jeanne Mousnier-Lompré)
gt-maigreatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d'organisation)

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Où l’accent tombe. Florilèges prosodiques et tradition latine du IXe au XIIe siècle

Séminaire Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 12 novembre 2025
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
339 av. Centrale
Salle 137

Séminaire du centre Translatio : “Translatio” – séance 4
Intervention de Angela Cossu (Université Grenoble Alpes, Litt&Arts)

Dès les IIIe-IVe siècles, la sensibilité des latinophones à la quantité des syllabes s’était progressivement perdue. La connaissance de la prosodie étant cruciale pour la lecture et la composition en latin, les médiévaux conçurent la solution des florilèges prosodiques, des recueils fonctionnels à l’apprentissage, composés de vers latins tirés des auteurs scolaires (Virgile, Ovide, Perse, Juvénal Stace, Prudence, etc.). Instruments à la fois d’enseignement et d’apprentissage, ces florilèges ont été transmis en plusieurs recueils différents à partir du IXe siècle. Cette intervention a pour but leur exploration jusqu’au XIIe siècle, afin d’éclairer la circulation des poètes classiques au Moyen Âge, tout en mettant en lumière les réseaux de la tradition du texte et les pratiques culturelles liées à la poésie. 

Angela Cossu, docteure en études latines (2015-2019, EPHE-PSL / Università di Pisa), ancienne membre de l’École française de Rome (2019-2022) et chargée de recherche FNRS à l’université de Namur (2024-2025), mène des recherches sur la tradition manuscrite des classiques latins, en particulier au prisme des florilèges médiévaux latins et de l’histoire des bibliothèques. Elle est actuellement maîtresse de conférences en langue et littérature latines à l’Université Grenoble Alpes, rattachée au laboratoire Litt&Arts et correspondante scientifique de l’IRHT-CNRS.

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Le faussaire dans ses œuvres. La coexistence du vrai et du faux dans la simulation en santé

Séminaire Centre CINESTHEA, Pourparlers, Recherche Le 12 novembre 2025
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
339 av. Centrale
Salle de cinéma - Sonimage (2e étage)

Séminaire du centre CINESTHEA : “Pourparlers” – séance 2
Dialogue entre Guillaume Bourgois (Litt&Arts) et Pauline Bouchet (Litt&Arts)

Série « Le faussaire dans ses œuvres » proposée par Guillaume Bourgois

Si Deleuze explique dans Cinéma 2. L’Image temps (1985) que le faussaire est le « personnage-même du cinéma » vue la complexification des rapports entre le vrai et le faux et leur hybridation à l'ère des images-temps, ne faudrait-il pas dire qu'il est devenu le personnage de notre époque ? À l'heure où circulent les fake-news et où des mémoires de Master sont rédigés à l'aide de ChatGPT, le faux et le faussaire se sont confortablement et durablement installés dans nos vies. Faisant le pari que le non-vrai sous toutes ses formes (l'artifice, le mensonge, la fiction, la simulation…) ne doit pas être uniquement réduit à l'utilisation oppressive qu'en font les figures de pouvoir contemporaines, et qu'il faut l'interroger par-delà les barrières territoriales, les rencontres « Pourparlers » réuniront des spécialistes de diverses disciplines (Littérature, Arts du spectacle, Histoire de l'art, Philosophie). Ils et elles uniront leurs forces dans une volonté commune de questionner leurs objets d'étude et leurs pratiques à l'aune du faux et des faussaires, et ce afin de comprendre et de donner à comprendre en quoi les « puissances du faux » évoquées par Deleuze en s'inspirant de Nietzsche ouvrent des trajectoires de recherche nouvelles à même de faire apparaître de joyeuses modalités de penser et d'existence.

Pour entamer la série, Guillaume Bourgois, maître de conférences en Études cinématographiques, dialoguera avec Pauline Bouchet, maîtresse de conférences en Arts de la scène et responsable du programme de recherche « Arts-Santé ».

La coexistence du vrai et du faux dans la simulation en santé

La séance s'appuiera sur le récit de dispositifs portés dans le programme « Arts-Santé » (volet Humanités médicales) de simulations en santé mêlant arts de la scène et étudiant·es en médecine (annonce de mauvaise nouvelle, consultations de médecine générale, etc.). Il s'agira de questionner le type de jeu engagé dans ces simulations et leur rapport à la mise en scène de la crise de la mimesis théâtrale. Nous prendrons aussi appui sur un film de Yan Giroux, Programme d’utilisation des patients standardisés, qui invite à réfléchir aux enjeux de réalité et de fiction qui se joue dans la simulation. 

Une personne et un mannequin allongées sur un lit d'hôpital

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fabienne.costaatuniv-grenoble-alpes.fr (Fabienne Costa)

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Analyses d’analyses – Séminaire 13

Séminaire Analyses d'analyses, Axe 3, Recherche Le 20 octobre 2025
Complément date

16h00

Complément lieu

La Cinémathèque française
Salle Musidora
51 rue de Bercy
75012 Paris

Organisé dans le cadre du programme “Collimateur” (cinquante ans d’analyses esthétiques de films) porté par l'Axe 3, ce séminaire a pour objectif la divulgation de textes d'analyses de films inconnus, méconnus ou oubliés, et s’interroge sur les gestes singuliers qu'ils mettent en œuvre.

« Jusqu'où aller ? » : dialogue avec Charles Tesson
Conférence de Philippe Fauvel et Barbara Turquier

À partir de quelques articles parus au long de la décennie 1980 dans Les Cahiers du cinéma (en tant que revue critique et maison d'édition), on évoquera avec Charles Tesson son approche critique, en s'attardant tout particulièrement sur l'articulation entre opération descriptive et analyse filmique. Si un film plaît, il ne suffit pas de le dire, c'est la manière d'écrire qui fait du regard qu'il est critique. Deux règles simples s'appliquent en découvrant un film : 1/ ce que le film veut de moi en tant que spectateur et 2/ ce qu'il dit du cinéma. Si son parcours universitaire ou ses enseignements de l'analyse à la Fémis lui ont permis de revenir sur les films classiques, la critique fut, pour Charles Tesson, synonyme de découverte de nouvelles cinématographies, jusqu'à se rendre là où les films se font : à Hong-Kong, en Thaïlande ou au Mexique... Jusqu'à apprendre et aimer des conceptions autres, voire contradictoires, du cinéma.

––
Charles Tesson est critique et historien du cinéma. Il a surtout collaboré à partir de 1979 aux Cahiers du cinéma dont il sera le rédacteur en chef (1998-2003). Il a enseigné l'histoire et l'esthétique du cinéma à l'université de la Sorbonne nouvelle et a été délégué général de la Semaine de la Critique, au festival de Cannes, de 2012 à 2021. Il est l'auteur des ouvrages Satyajit Ray (1992), Luis Buñuel (1995), El (1996), Photogénie de la Série B (1997), Théâtre et cinéma (2007) et Akira Kurosawa (2008). Il a dirigé plusieurs numéros spéciaux des Cahiers du cinéma et codirigé l'ouvrage L'Asie à Hollywood (2001).

Barbara Turquier est responsable de la recherche à La Fémis. Diplômée de l'ENS de Lyon, agrégée et autrice d'une thèse sur le cinéma expérimental new-yorkais des années 1960 et 70, ses travaux portent sur le cinéma d'avant-garde, la culture visuelle américaine et plus récemment sur l'histoire de l'enseignement du cinéma. Elle a également été chargée de mission au CNC, réalisatrice pour France Culture, et a dirigé le laboratoire SACRe (PSL) entre 2021 et 2024.

Philippe Fauvel est enseignant-chercheur à l'université Picardie Jules-Verne. Ses travaux, depuis sa thèse de doctorat intitulée « Les films pédagogiques d'Éric Rohmer : un cinéma in vitro. Le cas exemplaire de la littérature », portent sur la Nouvelle Vague et ses marges. Il a co-édité les ouvrages Éric Rohmer. Le Celluloïd et le Marbre (Léo Scheer, 2010) et Jean-Claude Biette. Appunti et Contrappunti (De L'incidence, 2018).

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

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fabienne.costaatuniv-grenoble-alpes.fr (Fabienne Costa)

Transmettre des connaissances : les stratégies des gloses

Séminaire Axe 4, Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 15 octobre 2025
Complément date

10h30 - 12h00

À distance, Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
339 av. Centrale
Salle 137

Séminaire du centre Translatio : “Translatio” – séance 3
Intervention de Franck Cinato (CNRS – HTL)

Franck Cinato, chargé de recherche CNRS au laboratoire HTL (Histoire des Théories Linguistiques) à Paris), spécialiste de la réception de l’œuvre de Priscien, de l'analyse des gloses et de philologie numérique, sera l'invité de cette séance exceptionnelle, croisée entre le séminaire Translatio et l'Axe 4.

La conférence sera suivie d'un temps de discussion.

En pratique

La séance est organisée en présentiel et en distanciel : lien Zoom.

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)
anne.garcia-fernandezatuniv-grenoble-alpes.fr (Anne Garcia-Fernandez)
sarah.orsiniatuniv-grenoble-alpes.fr (Sarah Orsini)

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Traduire le théâtre antique, inventer le théâtre moderne : théories et pratiques de l'écriture théâtrale au XVIe siècle (Italie, France, Angleterre)

Séminaire Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 8 octobre 2025
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison de la Création et de l'Innovation (MaCI)
339 av. Centrale
Salle 137

Séminaire du centre Translatio : “Translatio” – séance 2
Intervention de Cécile Dudouyt (université Sorbonne Paris Nord, en délégation CNRS à l'UMR Litt&Arts)

Les histoires du théâtre opposent traditionnellement traduction et création, pièce traduite et pièce « originale ». Or cette opposition invisibilise le recours à des processus traductifs dans la production des tragédies et de comédies produites du milieu du XVIe siècle à la fin du XVIIIe. La perspective traductologique qu'elle propose dans cette séance de séminaire permet, en repérant de nombreux passages traduits dans des pièces de théâtre italiennes, françaises et anglaises, de faire apparaître une intertextualité théâtrale qui traverse les frontières linguistiques, et d'apprécier la traduction comme création transculturelle. Elle abordera quelques exemples tirés de pièces datant du XVIe au XVIIIe siècle (Lodovico Dolce, Robert Garnier, Pierre Le Loyer, John Dryden, Nathaniel Lee, Jean Racine, Molière et Voltaire), pour montrer que la traduction fait partie de l’arsenal créatif théâtral, même sans dire son nom, et réfléchir aux différentes fonctions de la traduction littéraire.

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malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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