Aller au contenu principal

Recherche

Vers un imaginaire iconographique du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 10 novembre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

À distance

Deuxième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Camille Page (doctorante, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

À travers l'étude de l'Édition Nationale des Œuvres complètes de Victor Hugo (1885-1895), objet au centre de notre thèse, nous souhaiterions réfléchir et développer la notion d'imaginaire iconographique du genre littéraire compris comme ensemble de représentations mentales et visuelles qui éclosent à la croisée des regards d'une multiplicité d'instances : « sujets lisant et écrivant » mais également sujets éditant et illustrant. De quelles manières l'illustration négocie-t-elle avec les catégories génériques qui informent à la fois la structure macroscopique des œuvres complètes et la réception de l'œuvre hugolienne ? Et plus encore, dans quelles mesures la succession des gravures témoigne-t-elle et façonne-t-elle des représentations fortes attachées à un genre littéraire en particulier ? Au sein du livre illustré, l'expérience générique pourrait ainsi se comprendre comme expérience visuelle sensible dont les caractéristiques restent à circonscrire.

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 913 1465 1583
> Code secret : 148034

Contact

catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Genèse du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 20 octobre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B101

Première séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Chantal Massol (Professeure émérite, UMR Litt&Arts).

On soutiendra que le genre littéraire s'invente, pour l'essentiel, au XIXe siècle, et particulièrement à partir de l'époque romantique – l'affirmation peut paraître paradoxale, tant le romantisme a manifesté son aspiration à s'affranchir des « genres ». Mais la notion de genre littéraire, on tentera de le montrer, ne recoupe pas exactement celle de genre. On insistera sur l'historicité de ces catégories, et sur la nécessité d'éviter leur assimilation hâtive. On donnera un aperçu de la genèse, qui semble assez longue, de cette notion de genre littéraire, qui, si intemporelle qu'elle puisse à présent nous paraître, ne s'installe que progressivement, pour devenir un concept fondamental. On essaiera, concurremment, de faire apparaître les modalités (et les lieux) de sa construction, et de dégager les enjeux liés à son apparition, au moment où la  littérature entreprend de se redéfinir dans ses pourtours, ses fonctions, ses catégories.

Contact

catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Questions génériques, questions génétiques : vie des formes

Séminaire du centre Charnières

Centre CHARNIÈRES, Questions génériques - questions génétiques, Recherche

Ce séminaire organisé par Charnières se propose d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création.

À travers différentes interventions, le séminaire s’intéressera à la vie des formes dans une perspective dynamique : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création pose des questions d’intelligibilité, de recontextualisation, de possibilités herméneutiques encore insoupçonnées. C’est donc l’attention aux formes (leur devenir dans le temps, la dynamique de leur reconfiguration et leur dimension processuelle) qui constituera le noyau de cette réflexion, selon une perspective à la fois génétique et générique : génétique s’entend ici comme le processus de transformation qui fait passer d’une forme encore embryonnaire ou hésitante à une autre forme ou comme la remontée vers l’origine d’un genre en constitution. Il s’agira donc d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse. 

Cette réflexion s’organisera selon trois directions principales :

  • Approche normative, formelle
    Quels sont les traits distinctifs d’un genre littéraire ? Quels sont les critères qui le construisent comme tel et les contraintes qu’il impose ? Y a-t-il dans le processus créatif des moments de réorientations génériques ?
  • Approche pragmatique
    Qu’est-ce qui fait qu’un genre est reçu comme tel d’abord par l’écrivain lui-même face à son manuscrit ? À quel moment naît pour lui la conscience d’un genre littéraire ? Comment l’écriture acquiert-elle progressivement une densité générique ?
  • Approche historique
    Il y a une histoire des genres : comment un genre se construit-il dans le temps ? Comment la notion de généricité évolue-t-elle au cours de l’histoire de la littérature ?

Séances 2024-2025

Séances 2023-2024

Séances 2022-2023

Séances 2021-2022

Séances 2020-2021

Contact

bernard.roukhomovskyatuniv-grenoble-alpes.fr (Bernard Roukhomovsky)
(remplaçant de Catherine Mariette à partir de septembre 2024)

En savoir +

Molière par la scène – Leçons de l’interprétation

Appel à propositions Recherche Du 9 mars 2021 au 30 juin 2021
Complément date

Date limite d’envoi : 30 juin 2021

Il s'agit d'un appel à communications pour un colloque-festival international co-organisé par RARE à l’occasion du quadricentenaire de la naissance de Molière, à la Maison Française d’Oxford les 27 et 28 juin 2022 et en Avignon les 11 et 12 juillet 2022.

Organisé à l’occasion du quadricentenaire de la naissance de Molière, ce colloque-festival se propose d’examiner à nouveaux frais son théâtre, par le prisme de la mise en scène moderne et contemporaine (XXe-XXIe siècles). Il s’agira d’une part de mesurer ce que notre regard sur ce théâtre doit aux grands metteurs en scène du XXe siècle comme Baty, Jouvet ou Planchon, et d’autre part de comprendre en quoi le passage par la scène peut constituer en lui-même, aujourd’hui, un instrument de connaissance du théâtre de Molière. Comment, en mettant le texte sur le plateau, le metteur en scène fait-il apparaître de nouveaux fonctionnements et mécanismes dramaturgiques, qui passaient inaperçus sans l’épreuve de la scène ?



La mise en scène est bien sûr par vocation un instrument herméneutique, qui met au jour les significations latentes – délibérées ou non – du texte de théâtre. Mais elle est aussi un instrument proprement heuristique : les grandes incarnations successives ayant donné corps aux personnages de Molière (le Dom Juan austère et grandiose de Jouvet, le Tartuffe fiévreux et séducteur de Richard Fontana chez Vitez, l’Agnès adolescente d’Isabelle Adjani chez Roussillon) ont ainsi permis de prendre conscience de multiples potentialités des pièces. De même, certains constats sur la structure dramatique ne peuvent se faire que par le passage à la scène (rythme général de la composition en actes, importance des liaisons scéniques, structuration de la tirade pour la voix, écriture entièrement pensée en fonction du souffle, etc.). En s’imposant comme instances à part entière dans le processus artistique à partir de la fin du XIXe siècle, les metteurs en scène ont ainsi ouvert des voies nouvelles pour la compréhension et le rayonnement du théâtre de Molière, qui avait surtout jusqu’alors emprunté les outils de l’histoire et de l’analyse littéraire.



Ce colloque portera un regard global sur les mises en scène de Molière dans le théâtre vivant, en faisant place notamment au théâtre francophone, où Molière fait l’objet de nombreuses adaptations et hybridations, et aux théâtres d’autres langues et cultures (anglophones, hispanophones, orientales...), où le rayonnement de Molière passe par un travail de traduction sans cesse renouvelé.

Modalités

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 30 juin 2021 à jean.deguardiaatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean de Guardia), celine.candiardatuniv-lyon2.fr (Céline Candiard) et tristan.alongeatcnrs.fr (Tristan Alonge).

 

Contacts

jean.deguardiaatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean de Guardia)

celine.candiardatuniv-lyon2.fr (Céline Candiard)

tristan.alongeatcnrs.fr (Tristan Alonge)

Partenaires

EA IRET (Université Sorbonne Nouvelle)

UMR IHRIM (Université Lumière Lyon 2)

Maison Française d’Oxford (CNRS)

Université de La Réunion 

University of Saskatchewan (Canada)

L'enseignant lecteur-scripteur de littératures

Colloque Recherche Du 9 juin 2021 au 11 juin 2021

À distance

L’enseignant lecteur-scripteur de littératures sera au cœur des réflexions menées à l'occasion de ces XXIIes Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature organisées par LITEXTRA.

En construction depuis les dix dernières années du XXe siècle, la didactique de la littérature s’est largement développée comme discipline de recherche à part entière autour du paradigme du sujet lecteur, depuis le colloque de Rennes en 2003 (Rouxel & Langlade, 2004) jusqu’à la synthèse récente d’Un dictionnaire de didactique de la littérature (Brillant-Rannou, Le Goff, Fourtanier & Massol, 2020). Et c’est essentiellement le jeune lecteur, scolarisé à différents niveaux et dans divers types d’établissements, de l’école maternelle à l’université, dans sa singularité et son rapport à ses pairs, qui a été l’objet premier de nombreux colloques et thèses. Mais c’est dans une moindre mesure que l’étude de l’enseignant lecteur a été envisagée. Si ce dernier a été appréhendé de manière théorique dans le feuilletage de ses différentes fonctions, en revanche ses pratiques, sa place et sa figure n’ont pas jusqu’ici été étudiées dans toutes leurs dimensions. C’est donc sur cet agent premier de la transmission scolaire de la littérature que s’interrogeront les XXIIes Rencontres (accueillies pour la deuxième fois à Grenoble, après 2002).

Il s’agit, en particulier, de mieux comprendre comment les lectures personnelles, académiques et expertes des enseignants de littérature influent sur les trajets individuels et collectifs d’appropriation des textes des différents genres et différents domaines (de jeunesse, populaire, patrimonial, contemporain…). L’enseignant est également lecteur des écrits de ses élèves, dans toute leur diversité, des exercices depuis longtemps institutionnalisés aux écritures marquées de subjectivité introduites plus récemment. Les parcourt-il uniquement comme évaluateur et comme correcteur ? Par ailleurs, à l’instar de l’élève lecteur subjectif qui a été reconnu comme scripteur, l’enseignant est lui aussi un scripteur, mais dans une extension assez différente du terme. Ne produit-il pas, à l’occasion ou plus régulièrement, des corrigés, des modèles, ou des exemples, qu’il va parfois jusqu’à publier comme ressources ? Et ne lui arrive-t-il pas de s’adonner lui aussi à l’écriture créative des ateliers qu’il anime ? Quant aux pratiques personnelles d’écriture, il ne lui est pas impossible de leur consacrer du temps, jusqu’à s’inscrire, dans certains cas, dans un autre système social, celui que les sociologues de la littérature, depuis l’essai fondateur de Jacques Dubois, ont souvent dénommé « Institution de la littérature » (1978). Autant de pratiques différenciées qui interrogent en retour son identité et ses activités professionnelles.

En pratique

Colloque organisé en visioconférence avec Zoom : voir les liens de chaque séance sur le programme.

Contact

22rencontres-didactique-litteratureatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d'organisation)

Télécharger

Rentrée de la recherche du Moyen Âge interdisciplinaire à Grenoble

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Le 23 septembre 2020
Complément date

9h00 - 16h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Grande salle des colloques (4e ét., aile G)

Organisée par des doctorantes de l'UMR Litt&Arts, cette journée sera l'occasion de découvrir les recherches récentes d'une partie des médiévistes grenoblois·es.

À cette occasion vous sera proposée la conférence inaugurale de Pierrette Paravy, Professeur honoraire d'Histoire du Moyen Âge à l'Université Grenoble Alpes : « Aux origines des “chasses aux sorcières” de lʼépoque moderne : les procès dauphinois du 15e siècle ».

Le reste de la journée sera consacrée à la présentation de travaux récents des médiévistes grenoblois·es et à des temps d'échange.

À noter que cette journée est organisée dans le strict respect du protocole sanitaire recommandé par l'UGA. Le port du masque sera donc obligatoire tout au long de l'événement et du gel hydroalcoolique sera disponible à l'entrée de la salle.


Retrouvez plus d'informations sur les activités des médiévistes grenoblois·es sur MAiGRE (Moyen âge interdisciplinaire à Grenoble), le carnet fédérant les recherches menées par les spécialistes du Moyen Âge issus de diverses disciplines travaillant dans les laboratoires de l’Université Grenoble Alpes.

Contacts

camille.brouzesatuniv-grenoble-alpes.fr (Camille Brouzes)
audrey.dominguezatuniv-grenoble-alpes.fr (Audrey Dominguez)
doucetlaurenceatfree.fr (Laurence Doucet)
charlotte.guiotatuniv-grenoble-alpes.fr (Charlotte Guiot)
helene.jageratuniv-grenoble-alpes.fr (Hélène Jager)

Télécharger

Consulter

L’hybridité : pratiques et perspectives

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Du 29 septembre 2020 au 30 septembre 2020

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Pour la cinquième année consécutive, les doctorant·e·s de l'UMR Litt&Arts organisent leurs journées doctorales avec comme nouvel axe de recherche : “L’hybridité : pratiques et perspectives”.

La notion d’hybridité et son emploi dans la recherche en littérature et en arts ne cessent d’interroger, comme le soulignent les séminaires, journées d’étude ou revues qui lui ont été consacrés ces dix dernières années. Issu du domaine de la biologie, le terme « hybride » signifie initialement, selon le Petit Robert, ce qui « provient du croisement de variétés, de races, d’espèces différentes ». Venant du latin hybrida, qui signifie « bâtard, de sang mêlé », le mot évoque l’impureté, voire le monstrueux. Par extension, « hybride » désigne communément ce qui est « composé de deux éléments de nature différente anormalement réunis » et ce qui « participe de deux ou plusieurs ensembles, genres, styles ». Si la notion d’hybridation se concentre sur le processus en lui-même, le terme d’hybridité nous invite, lui, à considérer également le résultat de ce croisement.

On le voit, le terme d’hybridité est étymologiquement lié à la transgression de la norme, à ce qui s’écarte de l’ordre naturel. Mais il peut aussi facilement recouvrir une signification plus vague de « mélange », au même titre que d’autres notions fréquemment employées dans la recherche en littérature et en arts, telles que celles d’hétérogénéité, de disparate ou encore de métissage.

Il s’agira donc de réfléchir à la pertinence et à la valeur heuristique de l’emploi de cette notion d’hybridité, issue des sciences, dans les domaines littéraires et artistiques. Cela permettra à la fois d’en préciser les significations, dans la recherche comme dans la pratique, d’en déplier les présupposés et les implications, tant sur le plan scientifique et artistique que philosophique et politique, et d’en étudier enfin les formes d’expression, en arts et dans la littérature. Ces journées seront donc l'occasion pour les jeunes chercheur·ses en littérature et en arts de réfléchir à leur propre objet de recherche sous l’angle spécifique de l’hybridité, afin de mesurer les apports, les décalages, et les nouvelles perspectives ouvertes par une telle démarche.

En pratique

Inscription obligatoire aux différentes sessions.
 

Contacts

lea.andreoletyatuniv-grenoble-alpes.fr (Léa Andréoléty)
camille.pageatuniv-grenoble-alpes.fr (Camille Page)
arthur.petinatuniv-grenoble-alpes.fr (Arthur Pétin)
sam.racheboeufatuniv-grenoble-alpes.fr (Sam Racheboeuf)

Télécharger

Écriture, corps et processus de création in situ

Journée d'étude Quand le cirque se raconte, Recherche Le 12 octobre 2020
Complément date

9h30 - 17h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Live arts lab

Cette journée d'étude, organisée par CINESTHEA, sera consacrée aux processus de création des spectacles in situ, plus précisément aux dramaturgies de ces formes, à la relation entre les corps et l’espace et aux récits qui émergent de ces compositions.

Comment les corps et les imaginaires des acrobates prennent-ils appui dans ces espaces ouverts et pleins ? Comment circulent-ils dans ces espaces publics ? Que racontent-ils du cirque, de ses mélanges avec les autres arts, de sa relation avec les corps qui habitent les lieux investis ? Que signifie « écrire » dans l’espace public ? Où les artistes puisent-elles leurs modèles esthétiques ?

Il s’agira en outre, grâce à l’écoute du parcours et des expériences de création in situ des artistes invitées et au dialogue avec les chercheur·euses, d’identifier et de reconnaître les savoir-faire spécifiques à la création de telles formes souvent acquises sur le tas par des artistes issues d’autres champs artistiques. Leur récit nous permettra ainsi d’identifier les figures de femmes artistes qui ont marqué leurs parcours et de contribuer ainsi à tisser la trame du matrimoine du cirque in situ et plus largement des arts de la rue et de l’espace public.

Cette journée d'étude constitue la séance inaugurale du cycle de recherche « Quand le cirque se raconte : paroles et voix plurielles du cirque. Mémoires, histoires, archives ».

En pratique

Sur inscription auprès de marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez).

Contact

marion.guyezatuniv-grenoble-alpes.fr (Marion Guyez)

Télécharger

Le « texte du lecteur » de l’enseignant de littérature : un ressort pour la formation initiale et continue des professeurs ?

Journée d'étude Recherche Le 3 décembre 2020
Complément date

9h30 - 16h30

À distance

Cette journée, organisée par LITEXTRA, se propose d'aborder la question de la place de la lecture subjective de l’enseignant dans la formation initiale et continue des professeurs de littérature.

Quels sont les points de rencontre, de rupture, de tension entre la lecture personnelle d’une œuvre ou d’un texte littéraire par un enseignant et la transposition didactique qu’il propose à ses élèves pour leur faire découvrir ce texte ou cette œuvre ? Dans quelles ressources le professeur puise-t-il quand il prépare une lecture et une étude pour sa classe ? Se limite-t-il à des savoirs savants, historiques, littéraires ou techniques qu’il a fait siens ? S’autorise-t-il à écouter sa propre lecture du texte ? Quelles sensations, émotions, quels retentissements intimes, goûts personnels, gestes de lecture ou d’écriture privés mobilise-t-il dans sa transmission des œuvres littéraires ?

En pratique

En visioconférence avec l'outil BigBlueButton intégré accessible directement depuis Zimbra (onglet "Meet UGA") : se connecter.

Contact

benedicte.shawky-milcentatuniv-grenoble-alpes.fr (Bénédicte Shawky-Milcent)

Télécharger

Les débuts de la Grèce et de Rome selon la Chronique de Jean Malalas (6e siècle), livres 5 et 6

Séminaire Recherche, TRANSLATIO Le 29 janvier 2021
Complément date

10h30 - 12h30

À distance

Septième séance du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Laurence Vianès (MCF en Langue et Littérature grecques anciennes, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

Les chroniques byzantines sont un monde vaste où règnent la répétition et l'emprunt. Celle d'Eusèbe de Césarée au IVe siècle devient la mère de toutes les chroniques postérieures : elle est perdue en grec mais conservée dans sa version latine par Jérôme. Cependant il y en a eu d'autres plus anciennes, également perdues. Jean Malalas est mort en 578. Sa Chronographia se caractérise par une langue simple. Selon certains, il semble être le chef de file dont s'inspirent d'autres plus tardifs : Georges le Syncelle (qui par ailleurs dispose d'une foule de sources), Georges Kédrénos et Syméon le Logothète (le deuxième copiant abondamment le premier). Dans cette séance on abordera successivement les points suivants : la vie de Malalas, le texte de la Chronographia et ses traductions, un aperçu du contenu de la chronique, la variété des recherches à mener sur ce texte (sur les versants grec et latin), quelques extraits du livre V, et enfin les projets de recherche passés et présents sur Malalas (en Australie, à Heidelberg et à Aix-en-Provence).

Répondante : Malika Bastin-Hammou

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom.

Contact

sophie.aubertatuniv-grenoble-alpes.fr (Sophie Aubert-Baillot)

S'abonner à Recherche