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Recherche

Defensio et deprecatio

Séminaire Axe 1, Recherche, Variatio Le 6 octobre 2023
Complément date

10h00 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle 117

Séance 2 du séminaire Variatio, consacré pour l’année 2023-2024 à la rhétorique des discours du genre judiciaire, à partir du traité De ratione conscribendi epistolas (1578) de Voellus.

Examen du discours de deprecatio en comparaison avec celui de défense.

Traduction et analyse du descriptif de Voellus.

Examen des exemples tirés de Cicéron et confrontation avec leur commentaire rhétorique par Melanchthon.

En pratique

Le séminaire est public sous réserve d’inscription auprès d'ellen.delvalleeatuniv-grenoble-alpes.fr (Ellen Delvallée) ou de cecile.lignereuxatuniv-grenoble-alpes.fr (Cécile Lignereux).

Contacts

ellen.delvalleeatuniv-grenoble-alpes.fr (Ellen Delvallée)
cecile.lignereuxatuniv-grenoble-alpes.fr (Cécile Lignereux)

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Le travail philologique d’Adrien Turnèbe sur Plutarque et Théophraste : du discours à la pratique

Séminaire Centre TRANSLATIO, Recherche, TRANSLATIO Le 6 octobre 2023
Complément date

12h00 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle des Conseils

Séance 2 du séminaire TRANSLATIO avec l'intervention de Philippine Azadian (doctorante, EPHE et ATER, UGA).

Philippine Azadian est doctorante en littérature et histoire du livre au Centre Jean Mabillon (EPHE) et ATER à l’UGA cette année. Sa thèse porte sur Adrien Turnèbe (1512-1565) qui fut lecteur du roi en grec puis en philosophie grecque et latine (1547-1565), et imprimeur du roi pour le grec (1552-1555).

Elle présentera le travail philologique d’Adrien Turnèbe sur Plutarque et Théophraste. Turnèbe a donné des éditions du De animi procreatione, De primo frigido et De oraculorum defectu de Plutarque ainsi que du De igne et du De odoribus de Théophraste.  Il s’agira d’identifier les sources de son travail (manuscrits, éditions imprimées) et de dégager les principaux traits de sa pratique tout en les confrontant aux discours qu’il tient sur celle-ci.

Répondante : Malika Bastin-Hammou

Contact

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)

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Réception de la littérature française en Ukraine : histoire et actualité

Conférence Axe 2, Recherche Le 18 octobre 2023
Complément date

12h30 - 14h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Galyna Dranenko (université de Tchernivtsi) est l'invitée de Litt&Arts pour une nouvelle conférence plénière organisée par l'Axe 2.

La conférence a pour objectif de présenter la périodisation de cette réception, les auteur·es français·es et les œuvres qui ont été selectionné·es pour les lecteurs et lectrices ukrainien·nes.

Une attention particulière sera accordée aux principaux passeurs de la littérature française en Ukraine et aux objectifs de son introduction. L’appareil critique ukrainien qui accompagne cette littérature sera évoqué sous l’angle de plusieurs idéologies qu’a connues le pays à partir du XIXe siècle. Et, enfin, l’accent sera mis sur la symbolique singulière et les particularités de la réception de la littérature par rapport à d’autres littératures étrangères.

Rame de métro avec un panneau de directions

Contact

delphine.rumeauatuniv-grenoble-alpes.fr (Delphine Rumeau)

Langues de vipères ! Genre, animalité et langage

Appel à propositions Recherche Du 16 septembre 2023 au 10 octobre 2023
Complément date

Date limite d’envoi : 10 octobre 2023

Cet appel à contributions concerne un numéro thématique de la revue GLAD! sur le langage, le genre et les sexualités.

Ce numéro est coordonné par les membres du laboratoire junior RAT (Recherches Animalières Transdisciplinaires) dont Jeanne Mousnier-Lompré, doctorante à Litt&Arts.

« Qui sont les femmes ? Qui sont-elles ? Sont-elles serpents, loups, lions, dragons, vipères ou bêtes prédatrices dévorantes ? »

Dans une virulente épître parue en 1401, Christine de Pizan s’insurgeait contre les discours misogynes qui se multiplient dans la littérature depuis l’Antiquité, critiquant tout particulièrement le célèbre Roman de la rose dans lequel Jean de Meun développe une longue animalisation de la femme comme serpent. De telles métaphores touchant les femmes, marquées par une axiologie négative, sont loin d’être anodines : elles véhiculent et entretiennent des idéologies sexistes, affirmant la bassesse des femmes et leur peu de valeur en les associant aux non-humain·es. Dans l’idéologie dominante, c’est l’homme (et le sens spécifique du nom importe ici, tant la hiérarchie est conjointement anthropo- et androcentrée) qui domine la hiérarchie des êtres, au bas de laquelle se trouvent les femmes, suivies des animaux.

Pensé à la fois comme une synthèse des travaux existant qui articulent études de genre, études animales et linguistique, tout en palliant le manque d’études globales dédiées à cette approche, ce numéro thématique propose d’explorer les interconnexions entre genre et animalité que le langage véhicule, construit, promeut ou questionne.

  • Axe 1 - Nomination et catégorisation : les stéréotypies linguistiques entre reconduction et subversion
    – Télescopages de la dichotomie mâle/femelle et humain/animal
    – Rôle de l’analogie humain·es/animaux dans les approches naturalistes du genre
    – Les discours du carnisme et du masculinisme
    – Explorations étymologiques en diachronie
  • Axe 2 - Pragmatique de l’animalisation et de l’anthropomorphisation et genres de discours
    – La désignation en contexte évolutif : dynamiques de réification et « référent absent »
    – Insultes et appellatifs
    – Entreprises de réappropriation linguistique
    – Paroles adressées aux animaux
  • Axe 3 - Approche morphosyntaxique du genre et de l’animalité / genre grammatical et animalité
    – Fluidité du genre grammatical des animaux
    – Une langue zooinclusive ?

Ces axes sont indicatifs et les contributions souhaitant explorer d’autres chemins que ceux balisés par les pistes proposées sont évidemment les bienvenues. GLAD! prévoyant une rubrique « Explorations » et une rubrique « Créations », les contributions qui souhaiteraient proposer une réflexion originale sous un autre format que celui de l’écriture scientifique (plaidoyer, entretien, traduction, écriture créative…) sont également bienvenues. 

Modalités

Les propositions de contributions sont attendues pour le 10 octobre 2023, sous forme de résumé d’environ 500 mots, d’une bibliographie indicative et d’une brève fiche bio-bibliographique de l’auteur·rice. Elles sont à envoyer à perrine.beltranatsorbonne-nouvelle.fr (Perrine Beltran) et à jeanne.mousnierlompreatuniv-grenoble-alpes.fr (Jeanne Mousnier-Lompré). La publication du numéro (sous réserve d’un nombre suffisant de propositions de contributions acceptées) est prévue pour fin 2024.

Contacts

perrine.beltranatsorbonne-nouvelle.fr (Perrine Beltran)
jeanne.mousnierlompreatuniv-grenoble-alpes.fr (Jeanne Mousnier-Lompré)

L'esthétique incarnée en contexte artistique – 2e édition : Corps, cognition & danse

Colloque Recherche Du 11 octobre 2023 au 12 octobre 2023
Complément date

9h15 - 18h00 le 11/10
9h15 - 17h00 le 12/10

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
– Amphithéâtre pour les conférences
– Live Arts Lab (salle C5) pour les workshops

Cette seconde édition “Corps, cognition & danse”, organisée en partenariat avec Litt&Arts, porte l’ambition de se concentrer plus spécifiquement sur les liens entre corps, cognition et danse.

Après le succès, les 19 et 20 mai 2022 à l’UGA, d’un premier colloque international ayant posé les fondements nécessaires à la définition de l’esthétique incarnée en contexte artistique et tracé les contours de ses différents enjeux et domaines d’application, cette seconde édition porte l’ambition de se concentrer plus spécifiquement sur les liens entre corps, cognition et danse. Il s’agit d’établir un dialogue fécond et interdisciplinaire, encore trop rarement proposé, entre chercheur·euses en esthétique incarnée, théoricien·nes et praticien·nes de la danse. Comment les domaines de l’esthétique incarnée (embodied aesthetics) et de la recherche en danse (dance studies) peuvent-ils penser et agir ensemble ? Que peuvent-ils se transmettre mutuellement ? En réunissant des philosophes, chercheur·euses en arts du spectacle, artistes-chorégraphes, interprètes, neurobiologistes, l’événement placera la dynamique science-art-vie en son centre. 

Fruit d'un partenariat entre les départements de philosophie et d'arts du spectacle de l'Université Grenoble Alpes, ce projet de recherche en création, lauréat de la SFR Création en 2022, est porté cette année par Alice Dupas et Denis Perrin (IPhiG), Laura Fanouillet (UMR Litt&Arts) et Barbara Formis (Institut ACTE). Il a pour ambition de faire connaître la ligne de recherche, d’expérimentation et de création de l’esthétique incarnée. Conférences, performances et workshops de Practice based research seront associés, pour mieux situer ces rencontres internationales à l’intersection de la pratique et de la théorie, de la philosophie et des arts de la scène.

En pratique

Workshops sur inscription (places limitées) auprès de laura.fanouilletatuniv-grenoble-alpes.fr (Laura Fanouillet).

Contact

laura.fanouilletatuniv-grenoble-alpes.fr (Laura Fanouillet)

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Partenaire

IPhiG

 

AFFICHE

Féeries, n° 22 / 2025 – Proximités animales et sauvagerie dans les contes

Appel à propositions Recherche Du 11 septembre 2023 au 30 juin 2024
Complément date

Date limite d’envoi : 30 juin 2024

Cet appel à contributions concerne le numéro 22 (2025) de la revue Féeries.

La tradition orale a livré à la postérité un certain nombre de récits où apparaissent des figures choquantes par leur étrangeté : enfants sauvages, hommes-ours, êtres revêtus de peaux de bêtes, époux, frères, sœurs hybrides ou ensorcelés alimentent un univers où semblent exister des voies de passage entre les règnes animal et humain. La mise en récit de leur étrangeté fait naître des rejetons d’une union avec une bête en les entraînant dans des destinées singulières ou n’hésite pas à sacrifier tel animal enchanté dans des visées qui ouvrent à un questionnement sur la réversibilité de la monstruosité. Un tel héritage suscite chez les auteurs et autrices de la période moderne un double sentiment de fascination et de répulsion. De la fin du XVIe au milieu du XVIIIe siècle, chez des auteurs et autrices de contes littéraires imprimés à destination d’un public choisi, ce malaise va s’accentuant, à mesure que s’accroît la distance de l’élite culturelle avec le monde rural, avec ses croyances diffuses et ses rites et que s’impose « la société de cour » (N. Élias) avec ses idéaux d’éducation, de civilité, de sociabilité galante, de séparation d’avec la part bestiale en soi, de domination de ses gestes et de maîtrise de son langage.

Un des objectifs de ce numéro de revue sera de déterminer comment cette nouvelle production conteuse s’est positionnée par rapport à la question de la sauvagerie : terrain d’expansion pour le merveilleux, qui ne saurait en principe, à la différence du fantastique (Todorov 1970, Lüthi 1982), induire un sentiment de surprise pour les lecteurs, le conte, en faisant cependant une place à de tels sujets dysphoriques semble ébranler cette acceptabilité du merveilleux. En faisant de ce sentiment de malaise la matière même de récits, certains contes poussent ainsi les lecteurs dans leurs retranchements : par ces figures de sauvages, ce sont aussi les limites de ce qu’une société (Belmont 2010) peut accepter en termes de négociation avec le non-humain (union, évitement, souillure, bannissement, chasse…) qui se trouvent interrogées au cours de périodes, l’âge humaniste et les siècles classiques, qui n’ont cessé de débattre sur ce qui est le propre de l’homme et du monde civilisé. Si une récente enquête sur l’homme sauvage (Barrère 2021) a croisé approche sociologique et biologique, elle laisse à entreprendre l’enquête sur la diffusion des récits. Par ailleurs un récent collectif (Boerner et Ferlampin-Acher 2021) sur les Femmes sauvages a laissé de côté le matériau des contes. À travers ces figures, il s’agira aussi de s’interroger sur le traitement narratif et livresque des genres et des âges du sauvage. En effet du XVIe au XVIIIe siècle, les positions sur le débat sur l’humain et le non-humain évoluent, d’autant que le cheminement d’un vivier narratif populaire et oral vers une écriture mondaine et policée ne manque pas de revenir, à travers notamment les livres de colportage, vers une littérature à nouveau populaire, mais écrite cette fois (Chartier 1987, Andries 1989, Bollème 2003, Lüsebrink 2014). Dans ces allées et venues entre deux univers culturels se réitèrent ainsi des ajustements entre espace du salon et monde rural : leur examen pourra être envisagé non seulement dans les textes mais aussi dans les illustrations en prenant en considération les formats éditoriaux qui constituent aussi des guides dans ces ajustements, à l’exemple des travaux qui, pour mieux contextualiser et historiciser la réception des textes, interrogent la médiation de l’éditeur, tant par l’étude des paratextes que par la bibliographie matérielle (Furno 2009, Keller-Rahbé 2010, Reach-Ngô 2011, Chartier 2015). Ainsi, avant l’épisode historique de la Bête du Gévaudan, plusieurs épisodes concernant les méfaits de terribles « Bêtes » dans plusieurs provinces de France alimentent les nouvelles qui remontent vers Paris et nourrissent l’activité imaginative de la Cour et de la Ville.

L’enquête vise à articuler plusieurs directions :

  • L’examen des schémas narratifs et des topiques privilégiés, la place donnée dans le récit aux séquences faisant intervenir l’Homme sauvage (rencontré ou capturé par le héros/l’héroïne), l’Enfant sauvage (hybride d’homme et d’animal, ou nourrisson élevé par des bêtes), le Fiancé animal, l’animal adversaire/secourable, le travestissement sous une peau de bête… ; la dimension philosophique ou politique que peuvent revêtir les représentations de relations interrègnes, d’Ogres, de naissances monstrueuses, d’animaux sauvages terrifiants, de princes transformés, d’animaux-adjuvants capables d’aller jusqu’au sacrifice, etc.
  • La réappropriation littéraire de matériaux oraux et anciens, mais aussi les allers-retours entre production mondaine et production populaire ; les rémanences, dans ces contes lettrés ou populaires, de motifs antérieurs.
  • La représentation de la proximité humain-animal aussi bien dans le texte (composition du récit, organisation du recueil, relevés lexicaux) que par l’image (éditions illustrées : gravures de Marillier, Cabinet des Fées, 1785) ; les contextes de production (sociabilité des salons), les circuits de transmission, la double voie de circulation des textes en éditions soignées et en livrets bleus, la réception des livres et des histoires en question.
  • Les éventuelles interactions avec des parutions (textes, estampes) contemporaines d’ordre « documentaire » (récits viatiques), judiciaire (actes de procès de sorcellerie), romanesque (topique du charme et de l’envoûtement), féerique (contes arabes, contes napolitains de Basile), scientifique (médecine, sciences naturelles, zoologie) ou philosophique (essais, traités sur l’apprentissage du langage, l’état de nature, la vie rustique ou primitive…) ; avec des nouvelles, contes facétieux, contes grivois ou fables ; avec des spectacles pour des fêtes de cour au siècle de Louis le Grand, etc.

Modalités

Les propositions de contributions sont à envoyer à aurelia.gaillardatgmail.com (Aurélia Gaillard).

Date limite pour proposer un sujet de contribution : 30 juin 2024.

Parution : 2025.

Visuel revue Féeries

Contact

aurelia.gaillardatgmail.com (Aurélia Gaillard) 

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Écrire le théâtre à partir d'enquêtes : protocoles et démarches de la compagnie Babel

Atelier, Rencontre / Débat Centre CINESTHEA, Recherche Le 22 septembre 2023
Complément date

14h00 - 16h00

Complément lieu

MaCI
Live Arts Lab (salle C5)

Atelier-rencontre avec Thomas Pondevie et Elise Chatauret, co-directeurs de la Compagnie Babel.

Depuis sa fondation en 2008, la compagnie Babel crée des spectacles « à partir d'entretiens [menés] auprès d'habitants, de professionnels et d'experts lors d'immersions et d'enquêtes au long cours sur des territoires ». Son théâtre comporte une dimension documentaire, qui ne le définit toutefois que partiellement, puisqu'il intègre des éléments fictionnels. Pour Élise Chatauret et Thomas Pondevie, « être fidèle, ce n’est pas reproduire, mais traduire pour rendre les paroles entendables ». L'atelier nous permettra de nous immerger dans les protocoles d'enquête et la démarche de création de la compagnie, et d'aborder les questions éthiques qu'ils soulèvent. 

Dans le cadre du projet « Terrain Babel : Créer et rechercher à partir de paroles recueillies », et avec le soutien de la SFR Création, du Performance Lab (WP3 : Oral History & Performance) et de l'UMR Litt&Arts.

Entrée libre sur réservation.

Photo de groupe des membres de la Cie Babel

Contact

severine.rusetatuniv-grenoble-alpes.fr (Séverine Ruset)

La lettre de défense (defensoria)

Séminaire Axe 1, Recherche, Variatio Le 22 septembre 2023
Complément date

11h00 - 15h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

MaCI
Salle 002

Séance 1 du séminaire Variatio, consacré pour l’année 2023-2024 à la rhétorique des discours du genre judiciaire, à partir du traité De ratione conscribendi epistolas (1578) de Voellus.

Reprise du travail sur les discours appartenant au genre judiciaire. Examen du discours de défense, répondant à celui de l’accusation.

Traduction et analyse du descriptif de Voellus.

Examen des exemples de défense tirés de Cicéron et confrontation avec leur commentaire rhétorique par Melanchthon.

En pratique

Le séminaire est public sous réserve d’inscription auprès d'ellen.delvalleeatuniv-grenoble-alpes.fr (Ellen Delvallée) ou de cecile.lignereuxatuniv-grenoble-alpes.fr (Cécile Lignereux).

Contacts

ellen.delvalleeatuniv-grenoble-alpes.fr (Ellen Delvallée)
cecile.lignereuxatuniv-grenoble-alpes.fr (Cécile Lignereux)

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Inventions critiques – séance 1

Séminaire Centre É.CRI.RE, Inventions critiques, Recherche Le 20 septembre 2023
Complément date

13h30 - 15h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Médiat Rhône-Alpes
Salle de conférence

Intervention de Midori Ogawa (université de Tsukuba) dans le cadre de la séance 1 du séminaire É.CRI.RE.

Si l’essai a une longue histoire, l’époque contemporaine connaît un renouvellement des pratiques critiques et théoriques : déplacement ludique, lecture hypothétique, exercice d’étrangeté, fragmentation de la notation, les écritures critiques inventent de nouveaux chemins, n’hésitant pas à frayer avec la fiction et à s’aventurer elle-même du côté de l’écriture littéraire. Les frontières entre littérature et savoir critique se font poreuses et invitent à des circulations et des détournements. Ce sont ces nouveaux usages de l’invention critique que le séminaire voudrait analyser cette année.

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Midori Ogawa (université de Tsukuba)
Le geste et l’invention critique de Pascal Quignard : le temps dans Dernier Royaume

Pascal Quignard est certainement l'un des écrivains contemporains les plus érudits. Mais cette érudition mobilise une émotion, celle du retour et de la présence de l'origine, et des formes littéraires qui rompent avec la construction argumentative du savoir : listes et fragments. Ce sont ces gestes tout ensemble esthétiques et épistémologiques qu'il s'agira de penser.

En pratique

Séance organisée en présentiel et à distance : lien Zoom.

Contacts

laurent.demanzeatuniv-grenoble-alpes.fr (Laurent Demanze)
maud.lecacheuratuniv-grenoble-alpes.fr (Maud Lecacheur)

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Quelle langue pour le “provincialisme” littéraire ? La poésie du dix-neuvième siècle entre le(s) “patois” et le français

Séminaire Centre ISA, L'imaginaire des langues, Recherche Le 28 septembre 2023
Complément date

10h30 - 12h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle des Actes (aile Z, RdC)

Dans cette séance 1 du séminaire “L'imaginaire des langues” du centre ISA, Valentina Gosetti (University of New England, Australie) abordera la question du “provincialisme” littéraire, avec un regard particulier sur le(s) patois.

« Tout homme qui n’a pas soigneusement exploré les patois de sa langue ne la sait encore qu’à demi » écrit Charles Nodier dans ses Notions de linguistique en 1834. Quel rôle jouent la poésie et les poètes dans la construction de l’imaginaire du « patois » dans la France post révolutionnaire et tout au long du XIXe siècle ?

Nous nous proposons d’adresser cette question à travers quelques exemples croisés de poètes patoisant·es provenant de deux versants des Alpes. Notre but sera aussi d’encourager, à travers une perspective « transprovinciale », une revalorisation de l’idée même de « provincialisme » en tant qu’outil multiculturel, plutôt qu’un mot péjoratif dénotant l'étroitesse d’esprit.

Valentina Gosetti est traductrice de poésie et Associate Professor à l’University of New England, en Australie. Elle détient un Discovery Early Career Researcher Award de l’Australian Research Council pour un projet intitulé Provincial Poets and the Making of a Nation (DE200101206). 

> Consultez l'article de Valentina Gosetti, « Reclaiming provincialism », pour alimenter la discussion.

En pratique

Séance organisée en présentiel et à distance.
Pour participer en ligne :
Lien Zoom
– ID de réunion : 970 8433 0441
– Code secret : 222261

Contacts

martina.boliciatuniv-grenoble-alpes.fr (Martina Bolici)
filippo.fonioatuniv-grenoble-alpes.fr (Filippo Fonio)
chiara.zambelliatuniv-grenoble-alpes.fr (Chiara Zambelli)

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