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Du journal des îles Borromées au Parfum des îles Borromées (un cas d'étude)

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 23 mars 2021
Complément date

18h00 - 19h30

À distance

Cinquième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Élodie Dufour (docteure associée à l'UMR Litt&Arts).

C’est par réécritures successives que quelques notes de voyage, griffonnées sur le vif, deviennent d’abord des récits de souvenirs, puis l’ébauche d’une nouvelle à la première personne, avant d’aboutir à un roman à la troisième personne. De la sorte, les mutations génétiques du Parfum des îles Borromées (1895-1923) de René Boylesve accompagnent ses mutations génériques de manière indissociable. C’est cette intrication de deux préoccupations – génétiques et génériques – que l’on interrogera, en mettant au jour le processus de « dépersonnalisation » qui est à l’œuvre : écrire, pour l’écrivain néo-classique qu’est Boylesve, n’est-ce pas nécessairement se déprendre du texte germé au plus intime, afin de l’offrir au monde ? N’est-ce pas transformer l’effluve individuelle en parfum universel ?

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Quelques réflexions sur les récits de formation et de destruction, sur le Bildungsroman et l’Antibildungsroman

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 9 mars 2021
Complément date

18h00 - 19h30

À distance

Quatrième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Enzo Neppi (Professeur de littérature italienne, Université Grenoble Alpes).

On situe la naissance du Bildungsroman en tant que genre littéraire à la fin du XVIIIe siècle, avec la publication des Wilhelm Meisters Lehrjahre de Goethe (1795-1796). Et c’est seulement au début du XIXe siècle que ce genre fut défini et théorisé par Dilthey dans son ouvrage Das Erlebnis und Dichtung. Lessing, Goethe, Novalis, Hölderlin (1907). Il semblerait donc légitime d’affirmer que le roman de formation est un genre typiquement moderne, qui a son âge d’or au XIXe siècle (pour en avoir la preuve il suffira de songer à des ouvrages classiques tels que Le Rouge et le Noir, Le père Goriot, Pride and Prejudice, Jane Eyre, David Copperfield, etc.), tout en reconnaissant qu’il est inséparable, dès son apparition, de sa parodie ou de son renversement, l’Antibildungsroman : rentrent dans cette catégorie à juste titre Lebens-Ansichten des Katers Murr de E.T.A. Hoffman (1819-1821), Die Verwirrungen des Zöglings Törleß de Robert Musil (1906) et Der Verschollene (Amerika) de Kafka (1914). Plus récemment il a été proposé de considérer le Bildungsroman, mais aussi le Erziehungsroman et le Künstlersroman comme des catégories d’un genre plus vaste incluant tous les récits, toutes les « histoires » ayant pour sujet principal ce que les anthropologues désignent comme le « passage à l’âge adulte », le « coming of age ».

Mais certains éléments du roman de formation ne sont-ils pas présents dans les littératures de toute les époques, aussi bien dans le conte merveilleux (tel qu’il a été défini par Propp) que dans les récits bibliques, la nouvelle médiévale, l’épopée grecque et latine, la tragédie, ancienne et moderne, sans oublier le roman chevaleresque, la Divine Comédie, La Recherche du temps perdu ?

Que peut-on apprendre en particulier de la comparaison entre la définition aristotélicienne de la tragédie et la définition moderne du Bildungsroman ? Et qu’en est-il de romans très récents tels que La figlia oscura d’Elena Ferrante ou Un amour impossible de Christine Angot ? Sont-ils des récits de formation ou de destruction, voire les deux à la fois ? Quelle place occupent-ils dans l’histoire de ce genre ? Voilà quelques-unes des questions qui seront posées dans cette conférence, à défaut de pouvoir y apporter une réponse.

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 944 2668 2428
> Code secret : 391170

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Formes vives / formes mortifères dans Le Consentement de Vanessa Springora

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 17 novembre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

À distance

Troisième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Stéphane Chaudier (Professeur à l'université de Lille, spécialiste de Proust et de littérature contemporaine).

Si les formes sont vives, c’est bien parce qu’elles s’inscrivent dans un contexte déterminé et parce qu’elles font l’objet d’une appropriation subjective. Les formes littéraires relèvent aussi bien du genre que du détail stylistique ; elles concernent la conduite du récit comme le choix d’un patron phrastique voire d’un simple mot ; mais elles sont aussi des processus de subjectivation (Foucault, Hadot) ; elles contribuent à façonner une conscience et une figure de sujet (mot qui indique à la fois la soumission et l’initiative). En quoi ces constats un peu triviaux et généraux peuvent-ils s’appliquer à un texte comme Le Consentement, phénomène littéraire et social, exemple d’empowerment féminin et féministe ? À quelles conditions une forme vive contemporaine peut-elle devenir une « arme » que construit une auteure (ou actrice) contemporaine pour la mettre à la disposition de ses lectrices et de ses lecteurs ?

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 975 5232 2272
> Code secret : 461853

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Vers un imaginaire iconographique du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 10 novembre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

À distance

Deuxième séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Camille Page (doctorante, Université Grenoble Alpes, UMR Litt&Arts).

À travers l'étude de l'Édition Nationale des Œuvres complètes de Victor Hugo (1885-1895), objet au centre de notre thèse, nous souhaiterions réfléchir et développer la notion d'imaginaire iconographique du genre littéraire compris comme ensemble de représentations mentales et visuelles qui éclosent à la croisée des regards d'une multiplicité d'instances : « sujets lisant et écrivant » mais également sujets éditant et illustrant. De quelles manières l'illustration négocie-t-elle avec les catégories génériques qui informent à la fois la structure macroscopique des œuvres complètes et la réception de l'œuvre hugolienne ? Et plus encore, dans quelles mesures la succession des gravures témoigne-t-elle et façonne-t-elle des représentations fortes attachées à un genre littéraire en particulier ? Au sein du livre illustré, l'expérience générique pourrait ainsi se comprendre comme expérience visuelle sensible dont les caractéristiques restent à circonscrire.

En pratique

Séance organisée en visioconférence avec l'outil Zoom : se connecter.
> ID de réunion : 913 1465 1583
> Code secret : 148034

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Genèse du genre littéraire

Séminaire Questions génériques - questions génétiques, Recherche Le 20 octobre 2020
Complément date

17h30 - 19h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Salle B101

Première séance du séminaire CHARNIÈRES avec l'intervention de Chantal Massol (Professeure émérite, UMR Litt&Arts).

On soutiendra que le genre littéraire s'invente, pour l'essentiel, au XIXe siècle, et particulièrement à partir de l'époque romantique – l'affirmation peut paraître paradoxale, tant le romantisme a manifesté son aspiration à s'affranchir des « genres ». Mais la notion de genre littéraire, on tentera de le montrer, ne recoupe pas exactement celle de genre. On insistera sur l'historicité de ces catégories, et sur la nécessité d'éviter leur assimilation hâtive. On donnera un aperçu de la genèse, qui semble assez longue, de cette notion de genre littéraire, qui, si intemporelle qu'elle puisse à présent nous paraître, ne s'installe que progressivement, pour devenir un concept fondamental. On essaiera, concurremment, de faire apparaître les modalités (et les lieux) de sa construction, et de dégager les enjeux liés à son apparition, au moment où la  littérature entreprend de se redéfinir dans ses pourtours, ses fonctions, ses catégories.

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catherine.marietteatuniv-grenoble-alpes.fr (Catherine Mariette)

Questions génériques, questions génétiques : vie des formes

Séminaire du centre Charnières

Centre CHARNIÈRES, Questions génériques - questions génétiques, Recherche

Ce séminaire organisé par Charnières se propose d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création.

À travers différentes interventions, le séminaire s’intéressera à la vie des formes dans une perspective dynamique : le transfert d’un genre à l’autre ou d’un discours à l’autre sur le temps long de la création pose des questions d’intelligibilité, de recontextualisation, de possibilités herméneutiques encore insoupçonnées. C’est donc l’attention aux formes (leur devenir dans le temps, la dynamique de leur reconfiguration et leur dimension processuelle) qui constituera le noyau de cette réflexion, selon une perspective à la fois génétique et générique : génétique s’entend ici comme le processus de transformation qui fait passer d’une forme encore embryonnaire ou hésitante à une autre forme ou comme la remontée vers l’origine d’un genre en constitution. Il s’agira donc d’examiner l’idée de genre littéraire en termes de genèse. 

Cette réflexion s’organisera selon trois directions principales :

  • Approche normative, formelle
    Quels sont les traits distinctifs d’un genre littéraire ? Quels sont les critères qui le construisent comme tel et les contraintes qu’il impose ? Y a-t-il dans le processus créatif des moments de réorientations génériques ?
  • Approche pragmatique
    Qu’est-ce qui fait qu’un genre est reçu comme tel d’abord par l’écrivain lui-même face à son manuscrit ? À quel moment naît pour lui la conscience d’un genre littéraire ? Comment l’écriture acquiert-elle progressivement une densité générique ?
  • Approche historique
    Il y a une histoire des genres : comment un genre se construit-il dans le temps ? Comment la notion de généricité évolue-t-elle au cours de l’histoire de la littérature ?

Séances 2024-2025

Séances 2023-2024

Séances 2022-2023

Séances 2021-2022

Séances 2020-2021

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bernard.roukhomovskyatuniv-grenoble-alpes.fr (Bernard Roukhomovsky)
(remplaçant de Catherine Mariette à partir de septembre 2024)

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Molière par la scène – Leçons de l’interprétation

Appel à propositions Recherche Du 9 mars 2021 au 30 juin 2021
Complément date

Date limite d’envoi : 30 juin 2021

Il s'agit d'un appel à communications pour un colloque-festival international co-organisé par RARE à l’occasion du quadricentenaire de la naissance de Molière, à la Maison Française d’Oxford les 27 et 28 juin 2022 et en Avignon les 11 et 12 juillet 2022.

Organisé à l’occasion du quadricentenaire de la naissance de Molière, ce colloque-festival se propose d’examiner à nouveaux frais son théâtre, par le prisme de la mise en scène moderne et contemporaine (XXe-XXIe siècles). Il s’agira d’une part de mesurer ce que notre regard sur ce théâtre doit aux grands metteurs en scène du XXe siècle comme Baty, Jouvet ou Planchon, et d’autre part de comprendre en quoi le passage par la scène peut constituer en lui-même, aujourd’hui, un instrument de connaissance du théâtre de Molière. Comment, en mettant le texte sur le plateau, le metteur en scène fait-il apparaître de nouveaux fonctionnements et mécanismes dramaturgiques, qui passaient inaperçus sans l’épreuve de la scène ?



La mise en scène est bien sûr par vocation un instrument herméneutique, qui met au jour les significations latentes – délibérées ou non – du texte de théâtre. Mais elle est aussi un instrument proprement heuristique : les grandes incarnations successives ayant donné corps aux personnages de Molière (le Dom Juan austère et grandiose de Jouvet, le Tartuffe fiévreux et séducteur de Richard Fontana chez Vitez, l’Agnès adolescente d’Isabelle Adjani chez Roussillon) ont ainsi permis de prendre conscience de multiples potentialités des pièces. De même, certains constats sur la structure dramatique ne peuvent se faire que par le passage à la scène (rythme général de la composition en actes, importance des liaisons scéniques, structuration de la tirade pour la voix, écriture entièrement pensée en fonction du souffle, etc.). En s’imposant comme instances à part entière dans le processus artistique à partir de la fin du XIXe siècle, les metteurs en scène ont ainsi ouvert des voies nouvelles pour la compréhension et le rayonnement du théâtre de Molière, qui avait surtout jusqu’alors emprunté les outils de l’histoire et de l’analyse littéraire.



Ce colloque portera un regard global sur les mises en scène de Molière dans le théâtre vivant, en faisant place notamment au théâtre francophone, où Molière fait l’objet de nombreuses adaptations et hybridations, et aux théâtres d’autres langues et cultures (anglophones, hispanophones, orientales...), où le rayonnement de Molière passe par un travail de traduction sans cesse renouvelé.

Modalités

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 30 juin 2021 à jean.deguardiaatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean de Guardia), celine.candiardatuniv-lyon2.fr (Céline Candiard) et tristan.alongeatcnrs.fr (Tristan Alonge).

 

Contacts

jean.deguardiaatuniv-grenoble-alpes.fr (Jean de Guardia)

celine.candiardatuniv-lyon2.fr (Céline Candiard)

tristan.alongeatcnrs.fr (Tristan Alonge)

Partenaires

EA IRET (Université Sorbonne Nouvelle)

UMR IHRIM (Université Lumière Lyon 2)

Maison Française d’Oxford (CNRS)

Université de La Réunion 

University of Saskatchewan (Canada)

L'enseignant lecteur-scripteur de littératures

Colloque Recherche Du 9 juin 2021 au 11 juin 2021

À distance

L’enseignant lecteur-scripteur de littératures sera au cœur des réflexions menées à l'occasion de ces XXIIes Rencontres des chercheurs en didactique de la littérature organisées par LITEXTRA.

En construction depuis les dix dernières années du XXe siècle, la didactique de la littérature s’est largement développée comme discipline de recherche à part entière autour du paradigme du sujet lecteur, depuis le colloque de Rennes en 2003 (Rouxel & Langlade, 2004) jusqu’à la synthèse récente d’Un dictionnaire de didactique de la littérature (Brillant-Rannou, Le Goff, Fourtanier & Massol, 2020). Et c’est essentiellement le jeune lecteur, scolarisé à différents niveaux et dans divers types d’établissements, de l’école maternelle à l’université, dans sa singularité et son rapport à ses pairs, qui a été l’objet premier de nombreux colloques et thèses. Mais c’est dans une moindre mesure que l’étude de l’enseignant lecteur a été envisagée. Si ce dernier a été appréhendé de manière théorique dans le feuilletage de ses différentes fonctions, en revanche ses pratiques, sa place et sa figure n’ont pas jusqu’ici été étudiées dans toutes leurs dimensions. C’est donc sur cet agent premier de la transmission scolaire de la littérature que s’interrogeront les XXIIes Rencontres (accueillies pour la deuxième fois à Grenoble, après 2002).

Il s’agit, en particulier, de mieux comprendre comment les lectures personnelles, académiques et expertes des enseignants de littérature influent sur les trajets individuels et collectifs d’appropriation des textes des différents genres et différents domaines (de jeunesse, populaire, patrimonial, contemporain…). L’enseignant est également lecteur des écrits de ses élèves, dans toute leur diversité, des exercices depuis longtemps institutionnalisés aux écritures marquées de subjectivité introduites plus récemment. Les parcourt-il uniquement comme évaluateur et comme correcteur ? Par ailleurs, à l’instar de l’élève lecteur subjectif qui a été reconnu comme scripteur, l’enseignant est lui aussi un scripteur, mais dans une extension assez différente du terme. Ne produit-il pas, à l’occasion ou plus régulièrement, des corrigés, des modèles, ou des exemples, qu’il va parfois jusqu’à publier comme ressources ? Et ne lui arrive-t-il pas de s’adonner lui aussi à l’écriture créative des ateliers qu’il anime ? Quant aux pratiques personnelles d’écriture, il ne lui est pas impossible de leur consacrer du temps, jusqu’à s’inscrire, dans certains cas, dans un autre système social, celui que les sociologues de la littérature, depuis l’essai fondateur de Jacques Dubois, ont souvent dénommé « Institution de la littérature » (1978). Autant de pratiques différenciées qui interrogent en retour son identité et ses activités professionnelles.

En pratique

Colloque organisé en visioconférence avec Zoom : voir les liens de chaque séance sur le programme.

Contact

22rencontres-didactique-litteratureatuniv-grenoble-alpes.fr (Comité d'organisation)

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Rentrée de la recherche du Moyen Âge interdisciplinaire à Grenoble

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Le 23 septembre 2020
Complément date

9h00 - 16h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Grande salle des colloques (4e ét., aile G)

Organisée par des doctorantes de l'UMR Litt&Arts, cette journée sera l'occasion de découvrir les recherches récentes d'une partie des médiévistes grenoblois·es.

À cette occasion vous sera proposée la conférence inaugurale de Pierrette Paravy, Professeur honoraire d'Histoire du Moyen Âge à l'Université Grenoble Alpes : « Aux origines des “chasses aux sorcières” de lʼépoque moderne : les procès dauphinois du 15e siècle ».

Le reste de la journée sera consacrée à la présentation de travaux récents des médiévistes grenoblois·es et à des temps d'échange.

À noter que cette journée est organisée dans le strict respect du protocole sanitaire recommandé par l'UGA. Le port du masque sera donc obligatoire tout au long de l'événement et du gel hydroalcoolique sera disponible à l'entrée de la salle.


Retrouvez plus d'informations sur les activités des médiévistes grenoblois·es sur MAiGRE (Moyen âge interdisciplinaire à Grenoble), le carnet fédérant les recherches menées par les spécialistes du Moyen Âge issus de diverses disciplines travaillant dans les laboratoires de l’Université Grenoble Alpes.

Contacts

camille.brouzesatuniv-grenoble-alpes.fr (Camille Brouzes)
audrey.dominguezatuniv-grenoble-alpes.fr (Audrey Dominguez)
doucetlaurenceatfree.fr (Laurence Doucet)
charlotte.guiotatuniv-grenoble-alpes.fr (Charlotte Guiot)
helene.jageratuniv-grenoble-alpes.fr (Hélène Jager)

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L’hybridité : pratiques et perspectives

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Du 29 septembre 2020 au 30 septembre 2020

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Maison des Langues et des Cultures
Salle Jacques Cartier

Pour la cinquième année consécutive, les doctorant·e·s de l'UMR Litt&Arts organisent leurs journées doctorales avec comme nouvel axe de recherche : “L’hybridité : pratiques et perspectives”.

La notion d’hybridité et son emploi dans la recherche en littérature et en arts ne cessent d’interroger, comme le soulignent les séminaires, journées d’étude ou revues qui lui ont été consacrés ces dix dernières années. Issu du domaine de la biologie, le terme « hybride » signifie initialement, selon le Petit Robert, ce qui « provient du croisement de variétés, de races, d’espèces différentes ». Venant du latin hybrida, qui signifie « bâtard, de sang mêlé », le mot évoque l’impureté, voire le monstrueux. Par extension, « hybride » désigne communément ce qui est « composé de deux éléments de nature différente anormalement réunis » et ce qui « participe de deux ou plusieurs ensembles, genres, styles ». Si la notion d’hybridation se concentre sur le processus en lui-même, le terme d’hybridité nous invite, lui, à considérer également le résultat de ce croisement.

On le voit, le terme d’hybridité est étymologiquement lié à la transgression de la norme, à ce qui s’écarte de l’ordre naturel. Mais il peut aussi facilement recouvrir une signification plus vague de « mélange », au même titre que d’autres notions fréquemment employées dans la recherche en littérature et en arts, telles que celles d’hétérogénéité, de disparate ou encore de métissage.

Il s’agira donc de réfléchir à la pertinence et à la valeur heuristique de l’emploi de cette notion d’hybridité, issue des sciences, dans les domaines littéraires et artistiques. Cela permettra à la fois d’en préciser les significations, dans la recherche comme dans la pratique, d’en déplier les présupposés et les implications, tant sur le plan scientifique et artistique que philosophique et politique, et d’en étudier enfin les formes d’expression, en arts et dans la littérature. Ces journées seront donc l'occasion pour les jeunes chercheur·ses en littérature et en arts de réfléchir à leur propre objet de recherche sous l’angle spécifique de l’hybridité, afin de mesurer les apports, les décalages, et les nouvelles perspectives ouvertes par une telle démarche.

En pratique

Inscription obligatoire aux différentes sessions.
 

Contacts

lea.andreoletyatuniv-grenoble-alpes.fr (Léa Andréoléty)
camille.pageatuniv-grenoble-alpes.fr (Camille Page)
arthur.petinatuniv-grenoble-alpes.fr (Arthur Pétin)
sam.racheboeufatuniv-grenoble-alpes.fr (Sam Racheboeuf)

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