Aller au contenu principal

Journée d'étude

Jeu de rôle : jouer des rôles

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Le 10 février 2020
Complément date

8h30 - 17h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

Bâtiment Stendhal
Grande salle des colloques

Cette journée, organisée par des doctorantes du laboratoire, sera consacrée à l'objet "jeu de rôle" au travers de tables rondes et d'un atelier pratique.

Qu’est-ce qu’un jeu, sinon une pratique sociale incontournable ? C’est tour à tour un passe-temps régit par des règles à complexité variable, une activité collective ou solitaire, l’art propre aux acteurs dont on salue parfois la qualité, une représentation de théâtre, un poème médiéval, un objet matériel ou dématérialisé conçu pour le divertissement. Qu’est-ce qu’un rôle ? C’est parfois ce rouleau de parchemin que les acteurs ont dans la poche pour apprendre leur texte, l’ensemble formé par toutes les répliques d'un acteur, le personnage incarné, la fonction occupée. Qu’est-ce qu’un jeu de rôle sinon un terme générique désignant toutes les situations où l’on joue à être quelqu’un d’autre et où l'on apprend à devenir quelqu'un et où l'on se projette dans l'autre, comme au théâtre, comme au cinéma, sans toutefois être dans ces situations particulières.

L’objet « jeu de rôle » existe dans la culture populaire depuis les années 1980 et a intéressé depuis les universitaires, les manager, les médias et le grand public. Souvent décriée aux premières heures de sa vie, cette pratique a gagné ses lettres de noblesses jusqu’à faire l’objet d’études universitaires de plus en plus nourries à la source des sciences humaines et sociales.

Contacts

marielle.devlaeminckatgmail.com (Marielle Devlaeminck)
audreydomathotmail.fr (Audrey Dominguez)
helene.godin1atuniv-grenoble-alpes.fr (Hélène Godin)

Télécharger

Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution

Journée d'étude Recherche Le 27 janvier 2020
Complément date
9h30

Valence

Complément lieu
LUX Scène nationale
36 bd du Général de Gaulle

Cette journée, soutenue par CINESTHEA, s'articulera autour de deux films d'une collection rendant hommage aux cinéastes des luttes de libération, connus et inconnus, grands inventeurs de formes filmiques.

La collection de films « Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution » veut rendre hommage aux cinéastes connus et inconnus, grands inventeurs de formes filmiques, qui ont participé aux luttes de résistance et de libération tout au long du 20e siècle et en ce début de 21e siècle. Auteurs impavides et souvent héroïques, exemples de pertinence et de courage grâce auxquels le cinéma tutoie l’histoire collective, les cinéastes des luttes de libération, aux trajets souvent romanesques, sont aussi ceux qui ont le plus encouru la censure, la prison, la mort et aujourd’hui, l’oubli. Cette collection est dirigée par Nicole Brenez et Philippe Grandrieux.

Deux films de cette collection seront présentés, le premier et le dernier, projections ponctuées par une table ronde de réflexion et d'échange à propos de ces portraits filmiques qui soulignent l’importance cruciale de cinéastes négligés par l’histoire du cinéma, appartenant à une recherche qui concerne à la fois l’anatomie des films et les zones politiques du cinéma.

Sur réservation à l’accueil de LUX, les séances sont ouvertes au public.

Contact

robert.bonamyatuniv-grenoble-alpes.fr (Robert Bonamy)

Télécharger

“Dans la trame de ces motifs”. Sujets et enquêtes en sciences humaines et sociales

Journée d'étude Doctorants et doctorantes, Recherche Du 16 janvier 2020 au 17 janvier 2020
Complément date

9h00 - 17h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu

IMAG
Salle de séminaire 1 et Auditorium

"Qu’est-ce qui de nous, nous engage dans la recherche ?" À l'occasion de l'édition 2020 de leurs journées d'étude annuelles, les jeunes chercheurs du réseau JCSA interrogeront ce point inaugural de toute expérience concrète de recherche.

Dans la continuité des journées d’études de 2019 qui examinaient les présences et les rôles des affects dans la recherche en sciences humaines, l’édition 2020 souhaite interroger ce point inaugural de toute expérience concrète de recherche : qu’est-ce qui de nous, nous engage dans la recherche ?

Plus précisément, il s’agira d’étudier comment nos expériences sensibles concourent à l’élaboration de la connaissance, comment la scientificité des sciences humaines et la constitution de savoirs fondés sur des méthodes définies sont imprégnées d’abord par la reconnaissance de vécus à partir desquels peut se constituer la visée d’un travail. Comment, en outre, la définition de nos champs de recherches rend compte de notre subjectivité sans pour autant qu’ils ne dérivent ipso facto de notre subjectivité ?

Contacts

pablo-salvador.venegas-de-lucaatuniv-grenoble-alpes.fr (Pablo Salvador Venegas de Luca)
vivianetribyatgmail.com (Viviane Triby)

Télécharger

Sur le web

Une édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier. Pourquoi ? Comment ?

Journée d'étude Recherche Du 28 novembre 2018 au 29 novembre 2018
Complément date
14h00 - 17h30 le 28
9h00 - 17h00 le 29

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Salle de conférence
Médiat Rhône-Alpes

Organisées par CHARNIÈRES dans le cadre du projet ENCHRE (Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier), ces deux journées d'étude permettront de dresser un premier bilan d’étape, au point de contact entre problématiques éditoriales, enjeux philologiques et perspectives d’études littéraires.

Ces deux journées d’étude sont organisées dans le cadre du projet ENCHRE (Édition numérique des Cahiers d’Henri de Régnier), conçu et développé au sein de l’axe 1 (Nouvelles philologies et humanités numériques) de l’UMR Litt&Arts (Université Grenoble Alpes / CNRS) – en partenariat avec la Bibliothèque de l’Institut, la Société des Lecteurs d’Henri de Régnier et le consortium CAHIER (TGIR Huma-Num). Elles forment le premier volet d’une série de rencontres destinées à en accompagner chemin faisant la réalisation, en associant de façon très étroite la pratique éditoriale à une réflexion pluridisciplinaire susceptible de l’orienter, et de s’en nourrir en retour : elles s’inscrivent donc dans le temps long d’un chantier pluriannuel.

Conservées pour une part au département des manuscrits de la BnF et pour une autre à la Bibliothèque de l’Institut, les milliers de notes que, durant un demi-siècle (1887-1936), Henri de Régnier a consignées sur ses cahiers intimes – et, de façon plus ponctuelle, sur ses carnets de voyage et calepins divers – n’étaient pas destinées à la publication. Pourtant, au delà de leur intérêt strictement biographique et du témoignage éminemment précieux qu’elles apportent sur la vie littéraire, artistique et mondaine de l’époque, les « petites notes » d’Henri de Régnier ouvrent un accès privilégié – et profondément renouvelé – à la connaissance de son œuvre.

Le projet ENCHRE – retenu par le Programme Démarre SHS ! – a pour objectif de fournir un texte entièrement révisé et sensiblement augmenté, et de mettre à la disposition du public – notamment des chercheurs – deux transcriptions complémentaires : l’une visant à restituer les caractéristiques matérielles des manuscrits originaux (dont les reproductions seront accessibles en parallèle par des liens vers les bibliothèques numériques de la BnF et de l’Institut), l’autre ayant vocation à en rétablir ou à en améliorer la lisibilité.

Au terme de deux années de travaux préparatoires (élaboration du projet et des outils, mise en place des partenariats institutionnels et des collaborations scientifiques, campagnes de numérisation…), cette rencontre inaugurale permettra de dresser un premier bilan d’étape, au point de contact entre problématiques éditoriales, enjeux philologiques et perspectives d’études littéraires. Elle réunira, à côté des acteurs directement engagés dans le projet – soit une dizaine de chercheurs et les ingénieurs de recherche du pôle numérique de l’UMR Litt&Arts (équipe ELAN) –, des intervenants susceptibles de nourrir utilement les débats au titre de leur implication dans les recherches sur l’auteur et/ou dans un projet d’édition numérique portant sur un corpus partiellement comparable (Valéry).

Contact

elodiedufouratgmail.com (Élodie Dufour)
bernard.roukhomovskyatuniv-grenoble-alpes.fr (Bernard Roukhomovsky)

Télécharger

Dom Lobineau, traducteur et historien

Journée d'étude Recherche Le 17 novembre 2017
Complément date
10h00 - 16h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Salle des Conseils
Maison des Langues et des Cultures

Cette journée d'étude, co-organisée par TRANSLATIO et l'UMR LAHRA, s'inscrit dans le cadre du projet « L'Aristophane de Dom Lobineau (1667-1727) ».

Ce projet, retenu dans le cadre de l'Appel à projets MSH-Alpes 2017, consiste à établir l'édition numérique d'un manuscrit de la première traduction française d’Aristophane. Celle-ci a été composée par l’ecclésiastique et historien Guy Alexis Lobineau (1667-1727), surtout connu pour son Histoire de Bretagne et son Histoire de Paris. La première traduction française complète d’Aristophane publiée date de 1784 ; il s’agit de celle de Poinsinet de Sivry. La traduction de Lobineau fait donc remonter d’environ un siècle la date du premier Aristophane français complet. Le manuscrit est conservé à la Médiathèque municipale de Rochefort, sous la cote 78-79. Il se présente sous la forme de deux volumes de respectivement 371 et 233 feuillets. C'est un don du Marquis de Queux de Saint-Hilaire.


Programme

10h00 –
Accueil

10h15-11h00 – Malika Bastin-Hammou (Université Grenoble Alpes), « Dom Lobineau et Aristophane : traduire des comédies, faire l’histoire d’Athènes »

11h00-11h45 – Clarisse Coulomb (Université Grenoble Alpes), « “Tout est grec dans cette savante congrégation” : traduction & histoire chez les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur »

14h00 – Gauthier Aubert, « Dom Lobineau chez les Bretons : érudition et politique en Bretagne à l'aube des Lumières »

15h00 – Élisabeth Greslou, Anne Garcia-Fernandez, Nathalie Arlin et Célia Charlois, « L’Aristophane de Lobineau : du manuscrit à la mise en ligne, un projet expérimental »

16h00 – Conclusions

Contact

malika.bastinatuniv-grenoble-alpes.fr (Malika Bastin)
clarisse.coulombatuniv-grenoble-alpes.fr (Clarisse Coulomb)

Télécharger

Le cinéma portugais : poétique du contrepoint

Journée d'étude Recherche Le 4 décembre 2015
Complément date
9h00 - 18h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Amphi 4 (Hall Nord)

Cette journée d'étude, organisée par Litt&Arts – CINESTHEA, proposera une réflexion sur la diversité des films portugais ou tournés (en contrepied) par des cinéastes étrangers au Portugal, afin d’y interroger la place du contrepoint en tant qu’opérateur poétique de création.

« Tous mes films sont des films de résistance » confiait un jour Manoel de Oliveira. Cette phrase du Maître de Porto résume en un sens l’enjeu central du cinéma portugais à travers son histoire.

Résister politiquement hier aux mensonges du salazarisme et à sa vision unilatérale du territoire et de sa population, en produisant un éclairage inédit sur les zones reculées, ou sur ceux que le cinéma officiel refusait de prendre en compte (Acte du printemps [1963] de Manoel de Oliveira, Les Vertes années [1963] de Paulo Rocha, Trás-os-Montes [1976] du couple António Reis et Margarida Cordeiro, ou encore Veredas [1978] de João César Monteiro), résister aujourd’hui à la tyrannie d’une lecture strictement économique de la réalité du pays, comme le font Pedro Costa ou Miguel Gomes dans les films desquels l’approche documentaire invite à la danse imaginaire et fantastique pour remettre en question la légende dorée de la Révolution des Œillets, ou s’opposer fermement à la politique d’austérité actuelle. Mais surtout, dans le même temps, résister esthétiquement en ne cessant d’inventer de nouvelles formes et de nouveaux agencements filmiques caractérisés par une recherche constante du contrepoint, contrepoint aussi bien visuel (dans la lignée du punctum de Barthes) que sonore ou musical, contrepoints d’ensemble dans l’orientation générale de projets conçus pour échapper aux limitations des approches cinématographiques traditionnelles, ainsi qu’aux pièges de certaines attentes, et contrepoints de détail à l’intérieur de séquences filmiques, entre deux niveaux esthétiques, ou entre deux films d’un même cinéaste – amenant à des œuvres où le contrepied s’allie souvent au contretemps pour bouleverser les repères du monde et ouvrir les concepts les plus stables à une intranquillité proprement poétique.

> Cette journée d'étude, conçue dans le prolongement du colloque « António Reis et Margarida Cordeiro, cinéastes excentriques », qui s’est déroulé à la Fondation Gulbenkian en juin 2015, est proposée dans le cadre de l'axe 4 de LITT&ARTS « Pratiques créatives (textes, images, scènes, écrans) ».

Télécharger

Éclairer le geste scénique

Journée d'étude Recherche Le 26 novembre 2015
Complément date
9h30 - 16h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Maison des langues et des cultures
Salle Jacques Cartier

Cette journée d'étude, proposée par Litt&Arts – CINESTHEA, traitera de la manière dont la création-lumière est conçue pour et avec l’interprète.

La lumière construit l’espace, crée des ambiances, oriente le regard. Mais ce qui la rend proprement scénique, c’est de porter à son épiphanie la présence du corps de l’interprète (acteur, danseur, circassien, performeur). Il y a un siècle, Adolphe Appia en appelait à une lumière active, au service du corps, son « supérieur hiérarchique ». Aujourd’hui, certains s’attachent à la rendre actrice. Dans ce cas, l’éclairage ne se contente pas de mettre en valeur le geste ; il le stimule, sur le plan des sensations, du rythme, et du rapport à l’espace. La lumière a aussi pour particularité d’être perçue différemment, selon qu’on se trouve sur scène et ou dans la salle. D’où l’importance de prendre en compte le point de vue de celui qui est éclairé  ̶  comme celui du spectateur. Quand la lumière est-elle une contrainte pour le mouvement, et à quelles conditions peut-elle devenir un inducteur et un partenaire de jeu? Il s’agit de se pencher sur la manière dont la création-lumière est conçue pour et avec l’interprète, dans une danse faite d’ajustements réciproques et de reprises, où le metteur en scène joue en général le rôle d’intercesseur et de passeur.


PROGRAMME

9h45 – Accueil des participants et installation
10h00 – Introduction par Ariane Martinez et Gretchen Schiller

10h15 – Véronique Perruchon (CEAC, Lille), « Être dans le noir / Jouer avec le noir »
[Véronique Perruchon, après avoir fait de la lumière, s'est consacrée à la recherche. Elle est maître de conférences en arts de la scène à l'université de Lille, et auteur d'une étude sur le noir au théâtre dans ses déclinaisons historiques et esthétiques.]

10h45 – Discussion

11h15 – Christine Richier (ENSATT, Lyon), « Atelier-conférence : Lumière et mouvement » : petit nuancier de l’œil du spectateur ; lumière, mouvement et rapport scène salle ; atelier lumière : le triangle projecteur-danseur-œil
[Christine Richier est éclairagiste, professeur et co-responsable du Département lumière de l'ENSATT. Elle a écrit Le Temps des flammes. Une histoire de l'éclairage scénique avant la lampe à incandescence, Éditions AS, 2011.]

14h30-16h30 – Table ronde « Question d'éclairage »

  • Dominique Bruguière, créatrice de lumières au théâtre et à l’Opéra
  • Benjamin Houal, interprète chorégraphique (Compagnie Jean-Claude Gallotta)
  • Christine Richier, éclairagiste
  • Sophie Tabakov, chorégraphe de la Compagnie ANOU SKAN

> Cette journée d'étude est organisée dans le cadre du projet AGIT « Archives du geste et de l’interprétation théâtrale » (Ariane Martinez, Litt&Arts), subventionné par l’AGIR-POLE.

Contact

Télécharger

Partenaires

ENSATT (École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, Lyon)
ESAD (École supérieure d'art et de design, Grenoble)

Déjouer l’injouable : perspectives européennes

Journée d'étude Recherche Le 13 novembre 2015
Complément date
9h00 - 13h00

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Petite Salle des Colloques
(bât. G - 4e ét.)

Cette journée d'étude, consacrée à la notion d'injouable au théâtre, est proposée par Litt&Arts – CINESTHEA dans le cadre du projet "L'injouable, acte 2".

PROGRAMME

Les scènes moderne et contemporaine à l’épreuve de l’impossible : cas à l’étude

9h00 – Ouverture. Séverine Ruset et Alice Folco (Université Grenoble 3)
9h20 Filippo Fonio (Université Grenoble 3), « “Injouable, mais séduisant” Gabriele D’Annunzio tenté par la scène »
9h50 Florence Baillet (Université Paris 3), « Le théâtre à l’épreuve du “système” médiatique (à l’exemple des Derniers jours de l’humanité de Karl Kraus et du Système de Falk Richter) »
10h20 Karen Quigley (University of York), « Offering resistance: unstageable stage directions in contemporary British theatre »
11h10 Pause

Les contours européens de l’injouable : atelier de recherche

11h30-13h00 Réflexion collective autour de l’injouable

En France, le terme d’« injouable » a exercé une fonction fortement normative dans l’histoire théâtrale. Au XIXe siècle notamment, il a servi à exclure des pièces de la scène préalablement à toute tentative de mise en jeu, au prétexte qu’elles étaient non-théâtrales. Qu’en est-il dans d’autres ères géolinguistiques ? Par quels mots désigne-t-on « l’injouable » au Royaume-Uni, en Allemagne, en Pologne et en Italie ? Quand ces mots sont-ils apparus ? Quels présupposés esthétiques, politiques et sociaux, recouvrent-ils ?
Avec la participation de Susan Blattes (Université Grenoble 3), Florence Baillet (Université Paris 3), Filippo Fonio (Université Grenoble 3), Karen Quigley (University of York), Maja Saraczynska (Université Jagellonne de Cracovie/Université Paris-Est).

> Le projet, « L'injouable, acte 2 », soutenu par la Maison de la Création, se propose d’explorer la notion d’injouable, sur un double plan esthétique (en tant que révélateur de la relativité historique des critères de « non-théâtralité ») et pratique (en tant que catalyseur d’expérimentations scéniques).

Contacts

severine.rusetatu-grenoble3.fr (Séverine Ruset)
alice.folcoatu-grenoble3.fr (Alice Folco)

Techniques du Corps Imaginées pour la Parole Multisensorielle

Journée d'étude Recherche Le 29 octobre 2015
Complément date
9h30 - 17h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Grande Salle des Colloques
(bât. G - 4e ét.)

Cette recherche-action s'inscrit dans le projet TECH’SENS, porté par Patrick Pajon et Marie-Agnès Cathiard (Litt&Arts– ISA), qui se propose d’étudier comment les modifications de la perception par la technologie déboucheront sur la constitution d'imaginaires spécifiques et par conséquent sur l'émergence de nouveaux mondes communs.

Elle se focalisera sur une technique corporelle sensori-motrice, la Langue française Parlée Complétée (ou code LPC), créative d’un Umwelt (sensoriel et sémiotique) personnalisé pour la communication langagière, dans le cas où l’humain est en déprivation sensorielle par différents degrés de surdité et à différents âges.

La matinée de l’atelier sera plus particulièrement consacrée aux questions que pose l’apprentissage du codage et du décodage de la Langue française Parlée Complétée chez le jeune malentendant. Quelles coordinations manuo-faciales sont au cœur de cet apprentissage ? Comment le geste s’articule-t-il à la parole chez l’enfant ? Quelle progression peut-on proposer pour cet apprentissage ? Un loto basé sur le Manuel pour l’apprentissage du décodage de la Langue française Parlée Complétée par des enfants sourds d’âge scolaire, sera présenté.

Au cours de l’après-midi, la question de l’usage de la Langue française Parlée Complétée par des devenus-sourds adultes sera explorée. Les malentendants appareillés et/ou implantés peuvent rencontrer, dans certaines situations, des difficultés de compréhension de la parole. Le recours à la lecture labiale en complément de l’appareil prothétique peut en effet être encore insuffisant pour une communication satisfaisante, notamment en milieu bruyant et dans un contexte d’échange multi-locuteurs. En France le code LPC n’est habituellement pas proposé aux adultes. L’atelier visera à déterminer les conditions dans lesquelles un usage du code LPC pourrait être bénéfique aux devenus-sourds adultes.

> Atelier ouvert aux participants pré-inscrits auprès de marieagnes.cathiardatuniv-grenoble-alpes.fr (Marie-Agnès Cathiard).

Contact

marieagnes.cathiardatuniv-grenoble-alpes.fr (Marie-Agnès Cathiard)

Donner voix au théâtre et à la poésie d’aujourd’hui : cadres historiques, esthétiques et didactiques

Journée d'étude Recherche Le 14 octobre 2015
Complément date
9h30 - 18h30

Saint-Martin-d'Hères - Domaine universitaire

Complément lieu
Petite et Grande Salles des Colloques
(bât. G - 4e ét.)

Cette journée d'étude est organisée dans le cadre du séminaire de recherche ETPA (Enseigner le Théâtre et la Poésie d’Aujourd’hui).

Depuis 2012, Marie Bernanoce et Nathalie Rannou organisent, au sein de LITEXTRA, des séances de travail, des conférences, des moments de réflexion et d’expérimentation destinés à penser un renouvellement de l’enseignement du théâtre et de la poésie tout en proposant la découverte de corpus nouveaux.


PROGRAMME

9h30 –
Accueil en Petite salle des colloques
10h00 Présentation de la journée par Marie Bernanoce (Pr, Université Grenoble 3, LITT&ARTS) et Nathalie Rannou (MCF, Université Grenoble 3, LITT&ARTS), « Quelques balises historiques en didactique du théâtre et de la poésie »
10h45 Jean-Claude Lallias (Conseiller Théâtre CANOPE), « État des lieux des dispositifs de partenariat artistique au sein de l’école »
11h45 Pause
13h30 Jean-Pierre Bobillot (Pr, Université Grenoble 3, LITT&ARTS), « L'histoire de la poésie du point de vue de la voix : bref parcours du XIXe siècle à nos jours »
14h30 Pauline Bouchet (MCF, Université Grenoble 3, LITT&ARTS), « Voix et figure de l’auteur de théâtre contemporain »
15h30 Bilan et perspectives par Marie Bernanoce et Nathalie Rannou
16h00 Pause
16h30-18h30 – Séance de travail (en Petite et Grande salles des colloques) avec les enseignants participant à la recherche-action Donner voix au théâtre et à la poésie d’aujourd’hui en classe de français

Contacts

Marie.Bernanoceatu-grenoble3.fr (Marie Bernanoce)
Nathalie.Rannouatu-grenoble3.fr (Nathalie Rannou)
S'abonner à Journée d'étude